tag:blogger.com,1999:blog-51480214113763358792024-03-01T21:19:39.892+01:00Basta ! Journal de marche zapatiste multilingue يكفي ! جريدة المسيرة الزاباتية المتعددة اللغاتAlliance zapatiste de libération sociale, fondée à Paris le 12 mars 1995 Liberté, justice, démocratie, partout et pour tous!
التحالف الزباتي من أجل التحرر الاجتماعي تأسس بباريس في 12 مـــارس 1995.
حرية، عدالة، ديمقراطية في كل مكان وللجميــــــع
yekfibasta[at]gmail.com :للاتصال fghttp://www.blogger.com/profile/16281265916394148645noreply@blogger.comBlogger1654125tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-43316712057451978112023-10-30T07:00:00.008+01:002023-10-30T22:18:06.284+01:00“Ce qu’est en train de faire le Hamas, c’est copier le système vietnamien”Entretien avec Ilich Ramírez Sánchez, alias Carlos<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNwlrb3r6DboYwLOUx-Ua-vHNg2H9wignrFUIqC-MIl8w-aShUOe_AIa7BQKVPYLB8k9K9aoXweD97zSEDyMjPfIQ_lebpD9u2wPhyphenhyphenY_FptEZ-zBF5jPSynEYQEMTss2_O8ADl4XbfB4nO/s1600-h/Carlos+1.jpg"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5288948468930543378" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNwlrb3r6DboYwLOUx-Ua-vHNg2H9wignrFUIqC-MIl8w-aShUOe_AIa7BQKVPYLB8k9K9aoXweD97zSEDyMjPfIQ_lebpD9u2wPhyphenhyphenY_FptEZ-zBF5jPSynEYQEMTss2_O8ADl4XbfB4nO/s400/Carlos+1.jpg" style="cursor: hand; float: right; height: 400px; margin: 0px 0px 10px 10px; width: 254px;" /></a><p style="text-align: left;"><span><b><i><span style="font-family: trebuchet; font-size: x-large;">Depuis sa prison française, le commandant Carlos analyse la situation en Palestine</span></i></b></span></p><span style="font-family: trebuchet;"><span><i><span style="font-size: medium;">Propos recueillis par Fausto Giudice, Basta!, 5 janvier 2009</span></i> </span><br /><span style="font-size: medium;"><span><span><b><i>Version originale espagnole</i> </b></span><a href="https://rebelion.org/entrevista-con-ilich-ramirez-sanchez-lo-que-esta-haciendo-hamas-es-copiar-el-sistema-vietnamita/" target="_blank"><span><b>Entrevista con Ilich Ramírez Sánchez: “Lo que está haciendo Hamás es copiar el sistema vietnamita”</b></span></a></span></span></span><div><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><br /></span></div><div><span style="font-family: trebuchet;"><span style="font-size: medium;"><span><a href="https://rebelion.org/entrevista-con-ilich-ramirez-sanchez-lo-que-esta-haciendo-hamas-es-copiar-el-sistema-vietnamita/" target="_blank"></a></span><i>Versione italiana</i> <br /><b><a href="https://tlaxcala-int.blogspot.com/2023/10/quello-che-sta-facendo-hamas-e-copiare.html">“Quello che sta facendo Hamas è copiare il sistema vietnamita”</a><br /></b></span><a href="https://tlaxcala-int.blogspot.com/2023/10/quello-che-sta-facendo-hamas-e-copiare.html" style="font-size: large;"><i><b>Un’intervista a Ilich Ramírez Sánchez, alias Comandante Carlos, del 2009</b></i></a></span><div><span style="font-family: trebuchet;"><br /></span></div><div><span style="font-family: trebuchet; font-size: medium;"><b><i>Русская версия</i></b><a href="http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=6757&lg=it"><span><b><i><br /></i></b></span></a><a href="http://tlaxcala-po-russki.blogspot.com/2009/01/blog-post_08.html"><span style="color: #2b00fe;"><b>Интервью с Ильичем Рамиресом Санчесом: «То, что делает Хамас, это копирует вьетнамскую систему»</b></span></a></span><span style="font-family: trebuchet ms; font-size: 85%;"><b><a href="http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=6757&lg=it"></a></b></span><br /><div><blockquote style="margin-bottom: 0px; margin-top: 0px;"><br /><p align="justify"><span><b><span style="font-family: trebuchet ms; font-size: large;"><i>Depuis la centrale de Poissy, en région parisienne, où il purge la quatorzième année de la peine de prison à vie à laquelle il a été condamné par la justice française après avoir été kidnappé par les services français au Soudan en 1994, Carlos, combattant actif de la résistance palestinienne pendant plus de deux décennies, suit avec attention l’évolution de la situation à Gaza. J’ai pu recueillir sa vision des choses dans une entrevue réalisée le 1<sup>er</sup> janvier, soit deux jours avant le déclenchement de l’offensive terrestre israélienne. Pour moi, Carlos est un personnage historique et il ne m’appartient pas de le juger, la justice française s’en est déjà chargée, à sa manière pour le moins contestable</i>.-FG</span></b></span></p></blockquote><p align="right"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: trebuchet ms;"><span><b>« <i>Bien creusé, vieille taupe !</i> »<br /></b></span><b><span>Shakespeare, <i>Hamlet</i>, cité par Karl Marx (un autre barbu)</span></b></span><br /></span></p><p align="justify"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><i><span>FG- Tu sais qu’ </span><a href="http://azls.blogspot.com/2009/01/ahmed-saadat-condamn-30-ans-de-prison.html"><span style="color: #3366ff;">Ahmed Saadat vient d’être condamné </span></a><span>à 30 ans de prison ?<br /></span></i><span>IRS- Oui.<br /><br /></span><span><i>Quelle a été ta première réaction ?<br /></i>Tout ça est un abus de pouvoir. C’est le résultat, premièrement, de la situation dans laquelle le Front populaire de Libération de la Palestine s’est mis en abandonnant la lutte armée à l’extérieur. Ahmed Saadat fait partie des gens de la résistance intérieure, je ne le connais pas, mais d’après ce que j’ai entendu, c’est un type magnifique et avant tout un révolutionnaire, c’est ce que j’ai entendu, et c’est pour ça que la répression contre lui a été si dure, alors que d’autres types du FPLP sont tranquilles, voyagent et font ce qu’ils veulent, et ils vivent en Palestine, non ? Il ya donc une bonne raison à tout ça. De toute façon, ce monsieur était là, premièrement c’est Arafat qui l’a emprisonné, deuxièmement il était sous les garde des britanniques et des Usaméricains, qui ensuite se sont retirés, et les Israéliens sont arrivés et l’ont arrêté dans sa prison en Palestine, à Jéricho. Donc, bon sang, un total manque de respect de la parole donnée de la part des gouvernements britannique et US, et des Israéliens il ne faut â s’attendre qu’ils respectent quoique ce soit, ils n’ont ni honneur ni parole, ce sont des criminels fascistes.<br /><br /></span><span><i>Dis donc, ma première réaction a été de faire un parallèle avec ton cas.<br /></i>Oui, il y a des aspects comparables<i>. </i>Mais c’est différent, Dans mon cas ça a été une affaire d’argent Simplement, ils se sont adressés à un chef d’État, un responsable de là-bas (le Soudan, NdR)<i>, </i>et ils lui donné de l’argent, ça n’a pas été une question politique, juste d’argent, d’argent. Ils nous ont tous vendus, moi, Oussama Ben Laden.</span></span><br /></p><p align="left"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://palestinevaincra.com/site/wp-content/uploads/2021/12/ahmed_saadat.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="506" data-original-width="830" height="390" src="https://palestinevaincra.com/site/wp-content/uploads/2021/12/ahmed_saadat.jpg" width="640" /></a></div><p></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet ms; font-size: medium;"><span><b><span style="color: #0b5394;">Ahmed Saadat, lors de son procès devant le tribunal militaire israélien d'Ofer en décembre 2008. Il a été réélu secrétaire général du FPLP en 2022</span></b></span></span></p><p align="justify"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><i>Et tu ne crois pas que ça a été le cas avec la Mouqata?<br /></i>Non, non, non. Les petits accords qu’ils passent, ils ne les respectent jamais. Ces gens-là ne comprennent que le langage de la force, et c’est tout. Et le Front populaire s’est retiré objectivement de la lutte armée, sous l’influence des camarades soviétiques et sur les conseils du Parti communiste français, aussi d’autres partis communistes, mais surtout du PCF, ils ont abandonné la lutte internationale. Et la lutte internationale était la seule qui avait de l’importance pour une organisation comme le FPLP, qui avait pas mal d’appuis de masse, qui n’avait pas les capacités qu’avait par exemple le Fatah, en termes numériques, mais en qualité oui, il en avait.<br /><br />Nous pouvions donc frapper fort, à l’intérieur et à l’extérieur et donc…J’en parlais avec Arafat il y a des années, et il reconnut qu’on ne pouvait plus rien faire à l’intérieur et que la seule chose que nous pouvions faire, c’était le FPLP et ses alliés. Donc… Ceci (la capture d’Ahmed Saadat, NdR), a été le résultat d’une bonne opération, l’exécution de ce criminel qui était ministre du Tourisme, un général en retraite qui avait assassiné – je vais te dire pourquoi ils l’ont exécuté – des camarades, il y a des années, qui avaient pris des otages dans un autobus. Ces camarades s’étaient finalement rendus et ils ont été exécutés sur ordre direct de ce général. Sur ses ordres, ils ont tué ces garçons. C’est pour cette raison qu’il a été exécuté à Jérusalem vingt ans plus tard. C’était il y a longtemps.</span><br /></p><p align="justify"><span style="font-family: trebuchet ms;"></span></p><p style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet ms;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhCbCTw_taTg17FvGpbSBdbelwCOCp1lBB8XCGaQQkc6kJMk6XzKgfTu7_K03lIMuH3djBd2R52UpI8eLuqrWf-sUekFvsXSshXHf77Do_LcIC5x0gYBIFl2v7hhdyXuYJYuzicX8zgfGKyeXyWX6XEVNuznbeEXq5hyrP6hxANR527RCou2pNDioUNZmYq" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="color: #0b5394; font-size: medium;"><img alt="" data-original-height="921" data-original-width="615" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhCbCTw_taTg17FvGpbSBdbelwCOCp1lBB8XCGaQQkc6kJMk6XzKgfTu7_K03lIMuH3djBd2R52UpI8eLuqrWf-sUekFvsXSshXHf77Do_LcIC5x0gYBIFl2v7hhdyXuYJYuzicX8zgfGKyeXyWX6XEVNuznbeEXq5hyrP6hxANR527RCou2pNDioUNZmYq=w427-h640" width="427" /></span></a></span></p><p style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet ms;"><span style="color: #0b5394; font-size: large; text-align: left;">Ahmed Jibril (1938-2021)</span></span></p><p style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet ms;"><span style="color: #0b5394; font-size: large; text-align: left;"><br /></span></span></p><p></p><p align="left"></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">N’oublie pas que le FPLP a été le premier à déclencher la lutte armée. ça n’a été personne d’autre. Bon, la première opération armée au nom de la résistance palestinienne a été menée par le FPLP-Commandement général d’Ahmed Jibril. Ils ont été les premiers, sous un autre nom, bien avant le Fatah. Et puis il y a autre chose : l politique d’abandon des prisonniers. Le FPLP n’a pas seulement abandonné la lutte armée, il a aussi abandonné les prisonniers, au sens de les libérer par la force. Le FPLP-CG, les gens d’Ahmed Jibril, a échangé des otages contre des prisonniers, il a pu ainsi libérer des milliers de prisonniers. Et maintenant, le Hezbollah a la même ligne. Mais malheureusement le FPLP, pour se faire inviter aux congrès des partis communistes en Europe occidentale, e à l’époque soviétique, a abandonné la lutte armée.</span></div><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Maintenant, ils peuvent donc se permettre de frapper le Front populaire, de commettre des actions illégales contre Ahmed Saadat, mais contre les Israéliens, personne n'a rien fait. Les </span><span style="font-family: inherit;">premiers responsables, ce sont les dirigeants du FPLP eux-mêmes. </span></div></span><p></p><div style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9XiDOFuEQdhu9JD0XSXYkJrwrMk108JOA33urgOMUF7eQeWvVjwgO4A21gG-u2RAgtLb6tZpZ4KBc4hDuaaS4BqQt8S1SH_tTzjRnMyf8eBuJLZLeGxCZHgq3kRwEGe4uYZjk45_FLUoD/s1600-h/Wadi+Haddad.jpg"><span style="font-size: 78%;"><img alt="" border="0" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5287565794476031234" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9XiDOFuEQdhu9JD0XSXYkJrwrMk108JOA33urgOMUF7eQeWvVjwgO4A21gG-u2RAgtLb6tZpZ4KBc4hDuaaS4BqQt8S1SH_tTzjRnMyf8eBuJLZLeGxCZHgq3kRwEGe4uYZjk45_FLUoD/s400/Wadi+Haddad.jpg" style="cursor: hand; height: 400px; width: 333px;" /></span></a></div><div style="text-align: center;"><b style="font-family: "trebuchet ms";"><span style="color: #0b5394; font-size: medium;">Wadi Haddad (1927-1978)</span></b></div><br /><p align="justify"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><i>Mais explique-moi une chose : ils ont abandonné la lutte armée à cause de la disparition de l’URSS ?<br /></i>Non, non, non, non. C’était avant. Il y avait Ponomarev, qui donnait toujours des conseils à Abu Ali Mustafa, qui était un type magnifique, un dirigeant – je l’ai bien connu – un type respectable. Mais il n’avait pas la profondeur qu’avait Wadi Hadad, qui se projetait, avec ce génie stratégique qu’il avait, et cette habileté pour les situations tactiques, nous avions des bons conseillers arabes, dont j’ai connu certains – et je ne vais pas parler d’eux, car certains sont encore en vie -,ils n’étaient pas forcément palestiniens, il y avait des militaires de carrière, des gens bien, et il y avait des gens de grande qualité qui se chargeaient des commandos, parmi lesquels je me trouvais. Tu comprends ? Et quand ces positions ont été abandonnées, bon, parfois il était…Wadi Haddad était un type de droite, mais sa ligne stratégique était correcte : il faut frapper l’ennemi de manière à ce qu’il ne se sente en sécurité nulle part. Aucun cadre, aucune responsable (sioniste, NdR) ne doit se sentir en sécurité dans aucun endroit au monde. Où qu’ils soient, il faut qu’ils soient angoissés. Et quand on a abandonné ça, on a perdu l’arme principale dont disposait la résistance palestinienne.</span><br /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: trebuchet ms;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: trebuchet ms;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhJNtddIWMwQNbsbaowfnfKlcEc3TkVSqik6U5GzQcQ085bfqxPn8rGLTlyDkIGeK-TArHBS3BopiYrL7US5BDPgbriLnb7PqkQz6CyDcfaTJT4qGEg3DdOBIVvX9EvYN3Jy4CzTkPSWPqz2IfaILyU4_yAf7i3mbKzncU1ZewqFOFMoXkGe_Jl-7QG41hi" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1080" data-original-width="885" height="746" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhJNtddIWMwQNbsbaowfnfKlcEc3TkVSqik6U5GzQcQ085bfqxPn8rGLTlyDkIGeK-TArHBS3BopiYrL7US5BDPgbriLnb7PqkQz6CyDcfaTJT4qGEg3DdOBIVvX9EvYN3Jy4CzTkPSWPqz2IfaILyU4_yAf7i3mbKzncU1ZewqFOFMoXkGe_Jl-7QG41hi=w611-h746" width="611" /></a></span></div><span><br /><div style="font-family: "trebuchet ms"; text-align: center;"><span style="color: #0b5394; font-size: medium;">Les <a href="https://blog.carnetsdasie.com/les-tunnels-de-cu-chi/" target="_blank">tunnels de Cu Chi au Sud-Vietnam</a> s'étendaient sur 250 km de la banlieue de Saïgon à la frontière cambodgienne. Cauchemar de l'armée US, ils sont devenus l'attraction touristique souterraine n° 1 du monde, selon...CNN</span></div><br /><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><i><span style="font-family: inherit;">Voyons maintenant la situation aujourd’hui à Gaza. J’ai parlé avec un militant du Hezbollah qui m’a dit que la situation n’était pas si mauvaise pour le Hamas, qui n’avait pas été atteint militairement, dont les forces étaient intactes, mais je ne sais pas ce qu’ils peuvent faire, car ils ne disposent pas de l’espace minimum dont le Hezbollah, au moins, disposait au sud-Liban, non ?<br /></span></i><span style="font-family: inherit;">Écoute, je crois que ce que le Hamas est en train de faire, c’est copier le système vietnamien. Le Hamas n’a rien inventé. Ce qu’il a fait, c’est développer la question vietnamienne, avec les moyens que lui ont donné les frères, les camarades iraniens. Donc, quand ils (les Israéliens, NdR) ont envahi la dernière fois (le Liban, NdR), ils ont reçu un coup très dur, pace qu’ils n’étaient pas préparés à ce type de luttes souterraines au sud-Liban, ils bombardaient ici, ils attaquaient là, mais les autres sortaient de l’autre côté et les frappaient, les frappaient. Et c’est ce qui est en train de se passer à Gaza. Et je suis sûr qu’ils ont préparé…En réalité, il y a eu une provocation des Palestiniens contre les Israéliens à cette occasion. Dans quel sens ? Ils sont en train de les frapper, ou plutôt de les défier, avec de l’armement léger.<br /></span><span style="font-family: inherit;"><br /></span><span style="font-family: inherit;">Parce qu’il faut savoir qu’une compagnie de garde-frontières israéliens a plus d’armement que toute la résistance palestinienne de Gaza. Et pourquoi cette provocaton permanente ? (…) Ce n’est pas gratuit. Ils ne sont pas fous. Les Frères musulmans sont des gens très sérieux. À part la question idéologique…Mais la Confrèrie des Frères musulmans, fondée dans les années 20 par Hassan El Banna au Caire est une organisation de structure, pas d’idéologie, léniniste – car du point de vue de classe, c’est une organisation petite-bourgeoise, qui représente les intérêts du souk, ce ne sont pas des révolutionnaires, ce sont des réformistes -, mais de structure léniniste<span style="font-family: inherit;"> </span></span></span><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span>Et cela leur a permis de survivre à la pire répression qu’on puisse imaginer. Personne n’a été plus réprimé dans le monde arabe que les Frères musulmans, pas même les communistes. Personne n’a été plus réprimé, ni les Palestiniens ni personne d’autre. Et ces gens ont survécu, et ont grandi et se sont inscrits dans longue durée et ils ont été la base, tout comme le FPLP, d’où sont sortis tant d’autres organisations et mouvements dans le monde entier, qui se sont développées dans la lutte armée avec cette base d’expérience palestinienne ; tous les jihadistes qui luttent aujourd’hui, jusqu’en Afghanistan, ont leurs origines parmi les Frères musulmans. Le fait qu'ils ne soient pas d’accord avec Al Qaïda, avec ce type de stratégie et de tactiques qu’on appelle « terroristes » d’Al Qaïda ne veut pas dire que (je ne reconnaisse pas qu’) il y a une relation historique : le Docteur Al Zawahiri est un cadre important des Frères musulmans, Yasser Arafat était responsable des Frères musulmans, dans leur direction au Caire, au début des années 50. Et ça, il faut le reconnaître. La lutte des Frères musulmans en Syrie a été terrible, terrible : non seulement une répression brutale du régime syrien qui réussit presque à les exterminer, il y a eu des centaines et des centaines de frères syriens assassinés. Ces gens savent ce qu’ils font. Je crois que leur objectif est de provoque rune intervention terrestre des Israéliens, parce qu’à Gaza, à part la route principale, du côté de la page, de la zone côtière, il n’y a pas d’autre entrée, autrement dit il y a une ligne directe, la route principale…</span><br /></span></p></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><i>…C’est une avenue….</i><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;"><span>Oui…</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: inherit;"><span>Oui, oui, c’est une avenue. Tu ne peux pas entrer avec un tank, à moins de détruire toutes les maisons, tu comprends ? Et là , ils vont les massacrer.<br /><br />N’oublie pas que cette question est en réalité une leçon de l’expérience vietnamienne. Cette technique de s’enterrer, ce sont les Allemands de l’Est qui l’ont transmise. C’est par exemple comme ça qu’ils ont survécu à l’attaque des Forces libanaises à Tell Al Zaatar en 1976, tu te souviens?<br /><br /><i>Oui...</i><br /><br />À Chatila, les souterrains n’ont pas été découverts par les Forces libanaises et les combattants du FPLP de Chatila ont survécu au massacre.<br /></span></span><span style="font-family: inherit;"><span><br /></span><span><i>Ah bon ?<br /></i>Ils étaient à Chatila, sous terre. À Sabra, il n’y avait pas de souterrains et ils ont été tués. C’est une expérience vietnamienne qui a été transmise par les Allemands de l’Est. Et je crois que les gens du Hamas, et pas seulement du Hamas, aussi du Jihad islamique, du Front populaire, mais il y aussi les gens du Fatah, parce que la majorité des gens du Fatah ne sont ni agents de la CIA ni corrompus ni voleurs. La majeure partie des gens du Fatah sont de purs Palestiniens. Le Hamas a gagné les élections. Qui a voté pour lui ? Les gens du Fatah ! Les chrétiens ont voté Hamas ! La majorité n’étaient pas des gens du Hamas, ils voulaient un gouvernement propre. Donc tous les combattants de Gaza, les gens bien, car il y a eu une petite guerre civile qui a liquidé les corrompus, y compris les gens des tribus, qui bien sûr sont armés, Tous ces gens-là vont aussi combattre. Ils (les Israéliens, NdR) sont en train de frapper pour écraser la population civile, mais les gens sont habitués à souffrir, malheureusement, et puis où iraient-ils ? L’important c’est que ça va avoir des répercussions internationales, pas pour Israël – eux ils se torchent le cul avec nous tous, Israël est un pays fondé sur le mensonge, sur la falsification historique…</span></span></span></p><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh0BOhLjmyJNsKFurT_8NHkCE79-dmSIqxapFkj0A9rF3s3BXu2L1S6BJLG1mOlyU0-e3-KRanN4XxoQlyq3V_nAbMjauuT5Fquoglz0nKDtL9XFtL0mVaECpp-jHSYj7BpXFqSin6DfD8DWpeaXy0WhRfoOw2jojnnwzQiSOSCL3NR7BP5f-YiPYgUZ6Ge" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="667" data-original-width="1000" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEh0BOhLjmyJNsKFurT_8NHkCE79-dmSIqxapFkj0A9rF3s3BXu2L1S6BJLG1mOlyU0-e3-KRanN4XxoQlyq3V_nAbMjauuT5Fquoglz0nKDtL9XFtL0mVaECpp-jHSYj7BpXFqSin6DfD8DWpeaXy0WhRfoOw2jojnnwzQiSOSCL3NR7BP5f-YiPYgUZ6Ge=w640-h426" width="640" /></a></div><p style="text-align: center;"><b><span style="color: #0b5394; font-family: inherit; font-size: medium;">Une vue d'un tunnel creusé par le Hezbollah près du moshav Zar'it dans le nord d'Israël près de la frontière libanaise le 10 juin 2019. Photo .Ilia Yefimovich / picture alliance via Getty Images </span></b></p><p style="text-align: left;"><span><br /></span></p><div style="text-align: justify;"><span><span><span style="font-family: inherit; font-size: large;">I</span></span><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span><span style="font-family: inherit;">l</span> y a un question : la deuxième guerre mondiale, la persécution des </span><span>juifs </span><span>est une des pages les plus noires de l’histoire contemporaine et l’on ne sait pas encore le nombre de victimes, mais des centaines de milliers de gens ont disparu, on ne sait pas encore exactement combien, parce qu’ils ne permettent pas qu’on fasse des recherches, qu’on fasse la liste des noms des victimes des persécutions nazies. Et ces gens, ces sionistes, qui sont en Israël, sont complices de cette persécution (…), ces gens sont racistes, contre les autres juifs, les juifs venus d’Iran, du Maroc, sont mal vus par les Blancs, les Ashkénazes, qui n’ont même pas une goutte de sang sémite (…)</span></span></span></div><p></p><p align="justify"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">La seule manière de faire, c’est celle de Saddam. Il ne faut pas oublier que c’est Saddam qui entretenait les Palestiniens de Gaza, surtout de Gaza. L’agression contre l’Irak est liée à Gaza. Il entretenait Gaza, tout l’argent qui affluait à Gaza…en fin de compte, aussi de l’Iran. Durant la première Intifada, le premier argent arrivé en Palestine, c’est l’Iran qui l’a envoyé à l’organisation d’Abou Nidal. Et Saddam a aussi donné beaucoup d’argent à la résistance.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">De toute façon, les Palestiniens, maintenant vont bien sûr être frappés, mais ils ne seront pas écrasés. Et en fin de compte, c’est ne question internationale. Si des milliers de personnes descendent dans les rues de Paris et de Londres, les gens vont dire :bon sang, c’est un problème très grave, un crime contre l’humanité, des crimes de guerre permanents, quotidiens, ininterrompus, devant les caméras de télévision du monde entier, de CNN et Al Jazeera…</span></p><p align="justify"><span style="font-family: inherit; font-size: large;">Ils vont donc frapper les responsables de la résistance palestinienne à Gaza, surtout les gens du Hamas, mais pas seulement eux, mais ils auront besoin d’entrer dans Gaza, pour des combats a corps à corps, et à ce moment-là, les Israéliens vont être en position de faiblesse, il va leur arriver la même chose qu’au sud-Liban, mais il va y avoir des milliers de morts civils palestiniens, naturellement. On verra bien. Ce qu’il y a de bien, pour les Palestiniens et pour la résistance arabe, c’est que les peuples arabes sont solidaires. Et le gouvernement traître égyptien va apparaître comme ce qu’il est. Pourquoi ferme-t-il la frontière ? Pourquoi ?</span><br /></p><p align="justify"><span style="font-family: inherit; font-size: large;"><span><i>Tu sais qu’ils ont appelé Dahlan au Caire, non ?<br /></i>Bon, on sait bien qui est Mohamed Dahlan, non? Mohamed Dahlan est l’homme des USA et de la CIA. Ouvertement, il ne s’en cache pas...</span><br /><b style="text-align: left;"><span>(…)</span></b></span></p><p align="justify"><picture class="styles_image__1qciH" style="background-color: white; box-sizing: border-box; color: #2a2a2a; display: block; font-family: PublicoText, Georgia, "Publico Text", "Times New Roman", Times, Baskerville; font-size: 0px; height: auto; line-height: 0; margin: 0px; padding: 0px; text-align: start; width: 640px;"><img alt="gaza strip tunnel" height="564" loading="lazy" src="https://media-cldnry.s-nbcnews.com/image/upload/t_fit-760w,f_auto,q_auto:best/rockcms/2023-10/231020-gaza-strip-tunnel-2022-ac-1056p-386d44.jpg" style="border: 0px; box-sizing: border-box; height: auto; width: 640px;" width="640" /></picture></p><figcaption class="caption styles_caption__Pe5JC" style="background-color: white; box-sizing: border-box; float: none; line-height: var(--caption--line-height); margin: var(--caption-vert-margin) 0 0; position: relative; text-align: center; width: auto;"><span style="color: #0b5394; font-family: trebuchet; font-size: medium;"><b>Un membre du Jihad islamique marche dans un tunnel dans la bande de Gaza en 2022. Photo Mahmud Hams / AFP via Getty Images </b></span></figcaption><br /></div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-65454011404523903432016-09-11T00:30:00.002+02:002023-11-04T01:24:37.781+01:00Petite histoire d'un mot qui répand la terreur<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><i><b>Cet article de 2010 retrouve aujourd'hui toute son actualité</b></i></span><br />
<i><b>par FG, 11/9/2010</b></i><span class="texte1"><b><br /></b></span><br />
<blockquote class="tr_bq">
<span class="texte1"><b>«<i> Un terrorista no es sólo alguien con un revólver o una bomba, sino también aquel que propaga ideas contrarias a la civilización occidental y cristiana : un terroriste n’est pas seulement quelqu’un avec un revolver ou une bombe, mais aussi celui qui propage des idées contraires à la civilisation occidentale et chrétienne </i>» </b></span></blockquote>
<blockquote>
<span class="texte1"><b> Général Videla, chef de la junte militaire argentine, responsable de la disparition forcé de 30 000 “terroristes”, 1978</b></span></blockquote>
</div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b>En ce 11 septembre, où tous les médias de la planète nous abreuvent d’images et de discours sur l’horrible attentat de 2001, il m’a semblé utile d’apporter une modeste contribution à l’analyse du phénomène qualifié de terrorisme, en commençant par l’histoire même de ce mot. Il n’est en effet pas inutile, pour comprendre une réalité complexe et surtout obscure, de déconstruire les mots utilisés pour la désigner et la décrire.</b></div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
Dans un rapport d’étude publié en 1988, l’armée US constatait qu’il existait plus de 100 définitions du terrorisme. Et l’ONU elle-même n’est pas parvenue à ce jour à établir une définition universellement acceptable. Ce n’est pas étonnant : les combattants de liberté des uns sont les terroristes des autres. Les éphémères maîtres nazis de l’Europe occupée qualifiaient les résistants qui , de la Norvège au Danemark, leur tiraient dessus ou posaient des bombes pour faire dérailler leurs trains militaires, de terroristes. Idem pour les occupants sionistes de la Palestine, qui ont eux-mêmes été les premiers, dès 1936, à utiliser l’arme de l’attentat aveugle contre des civils pour parvenir à leurs fins.</div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><b>Terroristes d’hier et d’avant-hier</b></span></div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both;">
</div>
Aujourd’hui, et depuis le 11 septembre 2001, terroriste est synonyme d’islamiste. Il n’en a pas toujours été ainsi : dans l’Europe des années 1970, terroriste désignait les clandestins des Brigades rouges italiennes, de la Fraction armée rouge, des Cellules révolutionnaires et du Mouvement du 2 Juin en Allemagne fédérale, de la Angry Brigade anglaise, d’Action directe en France, des Cellules communistes combattantes (Belgique), du Mouvement du 17 Novembre et Rigas Feraios (Grèce), sans oublier, bien sûr, l’ETA basque et l’IRA irlandaise. Ailleurs dans le monde, des Tupamaros uruguayens et des Weathermen usaméricains au FPLP palestinien, les « terroristes » étaient généralement des gens d’extrême-gauche, issus de diverses scissions du mouvement communiste international.<br />
Le sens actuel du mot terroriste - combattant clandestin utilisant des méthodes de lutte armée non-conventionnelles pour déstabiliser l’ennemi – est relativement récent : il remonte à la fin du XIXème siècle.<br />
<br />
<a name='more'></a><br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnH2hAlpjzCC9dYsR90BHGWhZj1MmGGCfJJWldZQOpSEpdZhh2mpoxfxYXnxkPSb9L4-MpKGsWsxZnt6s04z0TG2xK8BIyJIwdsTc3lPSjYRuqikpXDi3YLY6Jdaz2ogR3a_uYDKEjQ5CI/s1600/Zasulich-vera.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnH2hAlpjzCC9dYsR90BHGWhZj1MmGGCfJJWldZQOpSEpdZhh2mpoxfxYXnxkPSb9L4-MpKGsWsxZnt6s04z0TG2xK8BIyJIwdsTc3lPSjYRuqikpXDi3YLY6Jdaz2ogR3a_uYDKEjQ5CI/s320/Zasulich-vera.jpg" /></a></div>
Sa première utilisation connue date du 24 janvier 1878 : ce jour-là<span style="color: #222222;">, à Saint-Pétersbourg, </span><span style="color: #222222;"><b>Vera Zassoulitch</b></span><span style="color: #222222;">, militante russe du groupe </span><span style="color: #222222;"><i>Zemlia i Volia</i></span><span style="color: #222222;"> (</span><span style="color: #222222;"><i>Terre et Liberté)</i></span><span style="color: #222222;">, pénètre dans le bureau du gouverneur et chef de la police Trepov. Elle lui tire une balle dans la tête, le laissant pour mort, avant de se livrer elle-même à la police. Posant son arme après avoir tiré, elle prévient d’emblée ses accusateurs potentiels par la phrase: </span><span style="color: #222222;"><i>«Je suis une terroriste, pas une tueuse»</i></span><span style="color: #222222;">, affirmant ainsi la nature politique de son geste.La veille, lors de sa visite à la prison de la ville, Trepov avait ordonné qu’on fouette un détenu qui avait refusé de se découvrir devant lui , ce qui fut aussitôt fait : le détenu y perdit un œil. Vera réagissait ainsi au </span><span style="color: #222222;"><i>«procès des 193»</i></span><span style="color: #222222;"> militants qui venait d’avoir lieu, au cours duquel 36 prévenus avaient été condamnés à des peines de déportation. </span><span style="color: #222222;"><i>Terre et Liberté </i></span><span style="color: #222222;">était un mouvement socialiste, populiste, né du mouvement étudiant de 1868. Suite à la répression de ce mouvement, plusieurs centaines d’étudiants avait décidé de fuir les villes et d’aller au peuple, dans la Russie profonde, bref de prendre le maquis parmi les masses paysannes. Devant la répression féroce qu’ils subirent, une partie d’entre eux décidèrent de recourir au terrorisme, en exécutant des bourreaux du peuple .Leurs successeurs, les socialistes-révolutionnaires, furent décimés par les Bolcheviks, une fois ceux-ci parvenus au pouvoir en 1917. Pour en revenir à Vera Zassoulitch, l’étonnant est qu’elle fut acquittée à son procès par la cour d’assises, sous les applaudissements de l’assistance, le jury populaire étant unanime à reconnaître que la cruauté du gouverneur Trepov légitimait le coup de feu de Vera.</span> <br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE6276WqD35vM7IkH_3EuegvFFVAhbi-4QtGAei8bmciPzOfrdNPdo9a_eQaI6jsfEC52jQ6Rsako-vXH9ZnMt1pn9yhRODqcZjEm7iiZi0mXtCoWXSMeymr0dAdXIPnzxs2XKGhGecjoh/s1600/SoghomonTehlirian.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE6276WqD35vM7IkH_3EuegvFFVAhbi-4QtGAei8bmciPzOfrdNPdo9a_eQaI6jsfEC52jQ6Rsako-vXH9ZnMt1pn9yhRODqcZjEm7iiZi0mXtCoWXSMeymr0dAdXIPnzxs2XKGhGecjoh/s320/SoghomonTehlirian.jpg" /></a></div>
<span style="color: #222222;">Les deux seuls autre cas de « terroristes » acquittés par un tribunal que je connaisse sont ceux de </span><b>Soghomon Tehlirian </b>et de<b> Sholem (Samuel) Schwarzbard.<br />
</b>Le premier était un militant social-démocrate arménien qui avait abattu publiquement, le 15 mars 1921, à Berlin, Talat Pacha, ancien Grand Vizir de Turquie, et l’un des principaux ordonnateurs du génocide arménien de 1915, dont Tehlirian était un rescapé. L’action faisait partie de l’Opération <i>Nemesis </i>décidée par le parti Dachnak (Fédération révolutionnaire arménienne) contre les responsables du génocide, dont 9 furent assassinés entre 1920 et 1922. Le procès en cour d’assises à Berlin amena l’avocat polonais Raphael Lemkin, l’homme qui allait inventer le concept juridique de génocide, à se poser la question : « Pourquoi un homme est-il puni quand il tue un autre homme ? Pourquoi le meurtre d’un million de personnes est-il un moindre crime que le meurtre d’un simple individu ? »<br />
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqZcJyTDLXrGGbrY7zt00SoCfFpB03wQ-ZB1HRfgJleMZlKlVYwehH7whmjHfcyjEvlWNxj5gVKfRT4vpiATFtUUZhIY01k4cpnGYPB0LDHbCWuWLbO8OUSa6jOG7zwRklayqKojncsELb/s1600/Schwartzbard.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqZcJyTDLXrGGbrY7zt00SoCfFpB03wQ-ZB1HRfgJleMZlKlVYwehH7whmjHfcyjEvlWNxj5gVKfRT4vpiATFtUUZhIY01k4cpnGYPB0LDHbCWuWLbO8OUSa6jOG7zwRklayqKojncsELb/s320/Schwartzbard.jpg" /></a></div>
Le second, un poète anarchiste juif de Bessarabie, avait abattu le 25 mai 1925, en plein Quartier Latin à Paris, Simon Petloura, leader nationaliste ukrainien en exil, responsable de pogroms anti-juifs en 1919, au cours desquels Schwarzbard avait perdu toute sa famille. </div><div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br /></div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim-RxGaoKdKHjpfGKFk5Rzdjz4xTZ8Ka6sZxIxiguFSODknkOfcRDg9Zr7Hq92R63M6uedzlm4jTvbKse0AsMjhFPFUT6U0oJ7zk1S0uJCHoI-nHVNIWGcz-IHwnsiipv1ckYYjsoJxso1/s1600/Udham+Singh.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEim-RxGaoKdKHjpfGKFk5Rzdjz4xTZ8Ka6sZxIxiguFSODknkOfcRDg9Zr7Hq92R63M6uedzlm4jTvbKse0AsMjhFPFUT6U0oJ7zk1S0uJCHoI-nHVNIWGcz-IHwnsiipv1ckYYjsoJxso1/s320/Udham+Singh.jpg" /></a></div>
<span style="color: #222222;">Un autre « terroriste » qui n’eut pas la même chance fut </span><b>Udham Singh</b>, un militant de l’indépendance indienne, qui abattit le 13 mars 1940 à Londres l’ancien gouverneur britannique du Pendjab<b> </b>Michael O'Dwyer et fut pendu pour cela le 31 juillet de la même année. Udham était un rescapé du massacre commis par les troupes britanniques sous les ordres du général Reginald Dyer devant le Temple d’Or d’Amritsar le 13 avril 1919, massacre qui fit environ 1600 morts. Il avait préparé son acte pendant 21 ans. Celui-ci fut aussitôt condamné par Gandhi et Nehru, mais en 1952 Nehru décerna à titre posthume le titre de Chahid (martyr) à Udham Singh, devenu d’emblée une figure légendaire et populaire en Inde.xxx</div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="color: #222222; font-size: normal;">Mais avant de désigner une forme d’action militante extrême menée par des groupes ou des individus sans pouvoir, le terrorisme – et donc la Terreur avec un grand t – a désigné pendant très longtemps un </span><span style="font-size: normal;">« principe gouvernemental du despotisme » (MONTESQUIEU, <i>Esprit des lois</i>, VI, 9, 1748). La Terreur la plus célèbre dans l’histoire est celle qui fut instaurée par la Convention en juin 1793 et finit en juillet 1794 par l’exécution de celui-là même qui l’avait instaurée, Maximilien Robespierre, « l’Incorruptible », pour combattre les dangers internes et externes qui quettaient la jeune République : « La <b>terreur</b> n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible [...] elle est une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux pressants besoins de la patrie ». La Convention –le parlement révolutionnaire -, en instaurant le régime de Terreur, se référait explicitement à l’Antiquité romaine, à l’état de <i>terror cimbricus</i> instauré par le Sénat de Rome en l’an 105 avant l’ère chrétienne. L’histoire de cette terreur cimbre est d’une actualité étonnante. Elle vaut la peine d’être relatée ici.</span></div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: normal;"><b>Un peuple étrange venu du Nord</b></span></div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: normal;">Les historiens débattent toujours pour savoir si les Cimbres étaient un peuple germain ou celte. Quoiqu’il en soit, on sait qu’ils vivaient dans le Jutland, à la pointe extrême du Danemark actuel. Ce peuple se mit en marche vers l’an 110 avant l’ère chrétienne, chassé par des inondations catastrophiques, peut-être dues à un réchauffement climatique (eh oui ! déjà…). La cohorte de ces réfugiés climatiques de l’Antiquité – qui comptaient entre 300 000 et un million d’hommes, femmes et enfants – erra à travers l’Europe pendant 10 ans, cherchant asile. Refoulés par les habitants de la vallée du Rhin, par les Helvètes, par les Ibères, par les habitants de la région de l’actuelle Toulouse – qui pourtant auraient du faire preuve de compréhension pour ces réfugiés, étant eux-mêmes des <i>Volques tectosages</i>, autrement dit des « chercheurs de toit », venus là deux siècles auparavant en provenance de l’Europe centrale -, par ceux de l’actuelle Provence, ils parvinrent enfin, après avoir traversé les Alpes, dans la région de Vercelli, au nord de Turin, en l’an 101 avant l’ère chrétienne. Et là, 65 000 guerriers cimbres se heurtèrent à dix légions romaines commandées par le général Marius, qui les massacrèrent et ramenèrent les survivants comme esclaves à Rome. Cet afflux d’esclaves devait d’ailleurs provoquer une dégringolade du prix des esclaves. Le Sénat de Rome, devant la panique provoquée dans le peuple face au danger – plutôt imaginaire – d’invasion cimbre, qui lui rappelait le traumatisme de « l’invasion gauloise » 3 siècles plus tôt, avait proclamé l’état de t<i>erreur cimbre</i>, donnant les pleins pouvoirs au général Marius, un Volsque d’origine plébéienne, prototype du <i>self made man</i> militaire, une sorte de Napoléon ou de Mussolini avant la lettre, qui avait combattu sur tous les fronts où l’Empire romain rencontrait de la résistance, capturant entre autres le chef numide (Berbère de la future Algérie) Jugurtha, et écrasant les Teutons et les Ambrons à Orange, en Gaule.Tandis que Marius guerroyait contre les Barbares, ses complices à Rome s'occupaient de liquider physiquement ses opposants.Ils devaient à leur tour se faire exécuter en punition de leurs crimes, dont le cher Marius se lava évidemment les mains.<br /></span><p style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; line-height: 100%; margin-bottom: 0.49cm; margin-top: 0.49cm; text-align: justify;"><span style="font-size: normal;">
Les récits des historiens romains sur la bataille des Champs raudaniens dans la plaine de Vercelli, où s’affrontèrent Romains et Cimbres, et au cours de laquelle les chefs cimbres Boirix et Lugius trouvèrent la mort, sont épiques. Les Cimbres, grands, aux cheveux noirs, sont décrits comme des guerriers féroces, pour ne pas parler de leurs femmes Un extrait de <i>La vie de Marius (in Vies parallèles, chap. III, 96-117 ap. J.-C.)</i>, de Plutarque :<span style="font-size: medium;"></span></span></p><blockquote><span style="font-size: normal;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span><span style="font-size: medium;"><span>24. (…) Catulus, qu'on avait envoyé pour défendre contre les Cimbres le passage des Alpes, désespérant de garder ces défilés, et craignant, s'il était obligé de diviser son armée en plusieurs corps, qu'elle ne fût trop affaiblie, redescendit en Italie, et, mettant devant lui la rivière d'Abesis, il éleva des deux côtés de bons retranchements, afin d'en empêcher le passage, et bâtit un pont qui lui donna la facilité de couvrir les places qui étaient au delà du fleuve, si les Cimbres, après avoir franchi les détroits, allaient les attaquer. Mais ils méprisaient tellement leurs ennemis, et les insultaient si ouvertement, que sans aucune nécessité, et seulement pour faire parade de leur audace et de leur force, ils s'exposaient tout nus à la neige, grimpaient sur les montagnes, à travers des monceaux de neige et de glace ; et parvenus au sommet, ils s'asseyaient sur leurs boucliers, et glissant le long des rochers, ils s'abandonnaient à la rapidité de la pente sur le bord de précipices d'une profondeur effrayante. Quand enfin ils eurent transporté leur camp près de celui des Romains, et qu'ils eurent examiné comment ils pourraient passer la rivière, ils résolurent de la combler. Coupant donc, comme autrefois les géants, les tertres des environs, déracinant les arbres, détachant d'énormes rochers et de grandes masses de terre, ils les roulaient dans le fleuve, pour en resserrer le cours. Ils jetaient en même temps, au-dessus du pont que les Romains avaient construit, des masses d'un grand poids, qui, entraînées par le courant, venaient battre le pont, et en ébranlaient les fondements. La plupart des soldats romains, effrayés d'une pareille entreprise, abandonnèrent le grand camp, et se retirèrent. Catulus se conduisit alors en habile et parfait général, qui préfère à sa propre gloire celle de ses concitoyens. Quand il vit qu'il ne pouvait persuader ses soldats de rester, et que, cédant à leur frayeur, ils pliaient bagage, il ordonna qu'on levât l'aigle ; et courant aux premiers rangs, qui étaient déjà en marche, il se mit à leur tête, aimant mieux que la honte de cette retraite tombât sur lui seul plutôt que sur sa patrie, et que les soldats eussent l'air, non de prendre la fuite, mais de suivre leur général. Les Barbares s'emparèrent du fort que Catulus avait construit au delà du fleuve. Remplis d'admiration pour les soldats romains, qui l'avaient défendu avec la plus grande valeur, et s'étaient exposés si courageusement pour leur patrie, ils les laissèrent aller à des conditions honorables, dont ils convinrent en jurant sur leur taureau d'airain. On dit que ce taureau fut pris après la bataille, et porté dans la maison de Catulus, comme les prémices de sa victoire. Les Barbares, trouvant le pays sans défense, firent partout un horrible dégât.<br /></span><span>25. </span><span>Cette conjoncture fâcheuse fit appeler Marius à Rome : en l'y voyant arriver, tout le monde crut qu'il allait recevoir les honneurs du triomphe, et le sénat s'empressa de les lui décerner ; mais il les refusa, soit qu'il ne voulût pas priver de leur part de cette gloire les soldats qui avaient partagé ses périls, ou que son motif fût de rassurer le peuple sur ses craintes, en déposant, entre les mains de la fortune de Rome, la gloire de ses premiers succès, et se promettant de l'en retirer plus brillante après de nouveaux exploits. Il tint dans le sénat les discours qu'exigeait la circonstance ; après quoi il se hâta d'aller joindre Catulus, dont il releva le courage par sa présence ; il fit venir aussi son armée des Gaules. Dès qu'elle fut arrivée, il passa le Pô, afin d'empêcher les Barbares de pénétrer dans l'Italie cispadane. Mais ceux-ci différaient de combattre, parce qu'ils attendaient, disaient-ils, les Teutons, dont le retard les étonnait fort, soit qu'ils ignorassent réellement leur défaite, soit qu'ils voulussent paraître n'y pas croire : car ils accablaient d'outrages ceux qui venaient leur en porter la nouvelle. Ils envoyèrent même à Marius des ambassadeurs chargés de lui demander, pour eux et pour leurs frères, des terres et des villes où ils pussent s'établir. Marius ayant demandé aux ambassadeurs de quels frères ils voulaient parler, ils répondirent que c'étaient les Teutons. Tous ceux qui étaient présents éclatèrent de rire, et Marius leur dit en plaisantant : « Ne vous inquiétez plus de vos frères ; ils ont la terre que nous leur avons donnée, et qu'ils conserveront à jamais. » Les Barbares, ayant senti l'ironie, s'emportèrent en injures et en menaces, et lui déclarèrent qu'il allait être puni de ses railleries, d'abord par les Cimbres, et ensuite par les Teutons, lorsqu'ils seraient arrivés. « Ils le sont, répliqua Marius ; et il serait peu honnête de vous en aller sans avoir salué vos frères. » En même temps il ordonna qu'on amenât, chargés de chaînes, les rois des Teutons, que les Séquaniens avaient faits prisonniers, comme ils s'enfuyaient dans les Alpes. <br /></span><span><b>26</b></span><span>. Les Cimbres n'eurent pas plutôt entendu le rapport de leurs ambassadeurs, qu'ils marchèrent sur-le-champ contre Marius, qui se tenait tranquille dans son camp, et se contentait de le garder. Ce fut, dit-on, pour cette bataille que Marius mit au javelot un changement utile. Jusqu'alors le fer et la hampe étaient cloués ensemble par deux chevilles de fer ; Marius n'en laissa qu'une, et, à la place de l'autre, il en mit une de bois, beaucoup plus aisée à rompre : changement bien imaginé, afin que la pique, en s'attachant au bouclier de l'ennemi, n'y restât pas droite, mais que la cheville de bois en se rompant fit plier la hampe à l'endroit du fer, et que, tenant encore au bouclier, elle traînât à terre et embarrassât l'ennemi. Boïorix, roi des Cimbres, à la tête d'un détachement peu nombreux de cavalerie, s'étant approché du camp de Marius, provoqua ce général à fixer le jour et le lieu du combat, pour décider qui resterait maître du pays. Marius lui répondit que les Romains ne prenaient jamais conseil de leurs ennemis pour combattre ; que cependant il voulait bien satisfaire les Cimbres sur ce qu'ils demandaient. Ils convinrent donc que la bataille se donnerait dans trois jours, et dans la plaine de Verceil, lieu commode aux Romains pour y déployer leur cavalerie, et aux Barbares pour étendre leur nombreuse armée. Les deux partis, arrivés au rendez-vous, se mirent en bataille. Catulus avait sous ses ordres vingt mille trois cents hommes, et Marius trente-deux mille, qui, placés aux deux ailes, environnaient Catulus, dont les troupe occupaient le centre. C'est ainsi que l'écrit Sylla, qui fut présent à cette bataille. On dit que Marius donna cette disposition aux deux corps de son armée, parce qu'il espérait tomber, avec ses deux ailes, sur les phalanges ennemies, et ne devoir la victoire qu'aux troupes qu'il commandait, sans que Catulus y eût aucune part, et pût même se mêler avec les ennemis. En effet, lorsque le front d'une bataille est fort étendu, il est ordinaire que les ailes débordent sur le centre, qui se trouve alors très enfoncé. On ajoute que Catulus en fit l'observation dans l'apologie qu'il fut obligé de faire, et qu'il se plaignit hautement de la perfidie de Marius. <br /></span><span><b>27</b></span></span><span><span style="font-size: medium;">. L'infanterie des Cimbres sortit en bon ordre de ses retranchements ; et s'étant rangée en bataille, elle forma une phalange carrée, qui avait autant de front que de profondeur, et dont chaque côté couvrait trente stades de terrain. Leurs cavaliers, au nombre de quinze mille, étaient magnifiquement parés ; leurs casques se terminaient en gueules béantes et en mufles de bêtes sauvages : surmontés de hauts panaches semblables à des ailes, ils ajoutaient encore à la hauteur de leur taille. Ils étaient couverts de cuirasses de fer et de boucliers dont la blancheur jetait le plus grand éclat ; ils avaient chacun deux javelots à lancer de loin, et dans la mêlée ils se servaient d'épées longues et pesantes. Dans cette bataille, ils n'attaquèrent pas les Romains de front ; mais s'étant détournés à droite, ils s'étendirent insensiblement, dans le dessein de les enfermer entre eux et leur infanterie, qui occupait la gauche. Les généraux romains s'aperçurent à l'instant de leur ruse ; mais ils ne purent retenir leurs soldats, dont l'un, s'étant mis à crier que les ennemis fuyaient, entraîna tous les autres à leur poursuite. Cependant l'infanterie des Barbares s'avançait, semblable aux vagues d'une mer immense. Marius, après s'être lavé les mains, les éleva au ciel, et fit vou d'offrir aux dieux une hécatombe. Catulus, de son côté, ayant levé les mains au ciel, promit de consacrer la fortune de ce jour, et de lui bâtir un temple. Marius fit aussi un sacrifice ; et lorsque le prêtre lui eut montré les entrailles de la victime, il s'écria : « La victoire est à moi. » Mais à peine les deux armées commençaient à se charger, qu'il survint un accident qui, au rapport de Sylla, parut l'effet de la vengeance céleste sur Marius. Le mouvement d'une multitude si prodigieuse fit lever un tel nuage de poussière, que les deux armées ne purent plus se voir. Marius, qui s'était avancé le premier avec ses troupes, pour tomber sur l'ennemi, le manqua dans cette obscurité ; et ayant poussé bien au delà de leur bataille, il erra longtemps dans la plaine, tandis que la fortune conduisit les Barbares vers Catulus, qui seul eut à soutenir tout leur effort avec ses soldats, au nombre desquels était Sylla. L'ardeur du jour et les rayons brûlants du soleil, qui donnait dans le visage des Cimbres, secondèrent les Romains. Ces Barbares, nourris dans des lieux froids et couverts, et endurcis aux plus fortes gelées, ne pouvaient supporter la chaleur ; inondés de sueur et tout haletants, ils se couvraient le visage de leurs boucliers, pour se défendre de l'ardeur du soleil ; car cette bataille se donna après le solstice d'été, trois jours avant la nouvelle lune du mois d'août, appelé alors sextilis. Ce nuage de poussière servit même à soutenir le courage des Romains, en leur cachant la multitude des ennemis ; chaque bataillon ayant couru charger ceux qu'il avait en face, ils en vinrent aux mains avant que la vue du grand nombre des Barbares eût pu les effrayer. D'ailleurs l'habitude du travail et de la fatigue avait tellement endurci leurs corps, que, malgré l'extrême chaleur et l'impétuosité avec laquelle ils étaient allés à l'ennemi, on ne vit pas un seul Romain suer ou haleter : c'est le témoignage que Catulus lui-même leur rend en faisant l'éloge de ses troupes.</span></span></blockquote><p></p></div><div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; line-height: 100%; margin-bottom: 0.49cm; margin-top: 0.49cm; text-align: justify;"><br />
<div style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAGYxi0wYbscYk8jIp65_Sr0DwtPq3s492iG7UYO1RmxsiU0rM3eOC0sXxqlpy8b_0T6YiqLywLAWowtQ8gvq-ag75XKbirhj3posHq9gxJr3cYt1dq7-s4UOqCswinAAVV4fLcFsjaRU3/s1600/Cimbres.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="417" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiAGYxi0wYbscYk8jIp65_Sr0DwtPq3s492iG7UYO1RmxsiU0rM3eOC0sXxqlpy8b_0T6YiqLywLAWowtQ8gvq-ag75XKbirhj3posHq9gxJr3cYt1dq7-s4UOqCswinAAVV4fLcFsjaRU3/s1600/Cimbres.jpg" width="640" /></a></div>
<i><span style="font-size: 14px;"><span class="texte1"><b><span style="font-size: x-small;"><br />Défaite des Cimbres</span></b></span></span></i><b><span style="font-size: x-small;"><span class="texte1">, par Alexandre-Gabriel Decamps 1833. Le Louvre</span> </span></b><span style="font-size: normal;"> </span> </div>
</div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: medium;"><b></b></span><p><span style="font-size: medium;"><span><b></b></span></span></p><blockquote><span style="font-size: medium;"><span><b>28</b></span><span>. La plupart des ennemis, et surtout les plus braves d'entre eux, furent taillés un pièces ; car, pour empêcher que ceux des premiers rangs ne rompissent leur ordonnance, ils étaient liés ensemble par de longues chaînes attachées à leurs baudriers. Les vainqueurs poussèrent les fuyards jusqu'à leurs retranchements ; et ce fut là qu'on vit le spectacle le plus tragique et le plus affreux. Les femmes, vêtues de noir et placées sur les chariots, ruaient elles-mêmes les fuyards, dont les uns étaient leurs maris, les autres leurs frères, ou leurs pères ; elles étouffaient leurs enfants de leurs propres mains, les jetaient sous les roues des chariots ou sous les pieds des chevaux, et se tuaient ensuite elles-mêmes. Une d'entre elles, à ce qu'on assure, après avoir attaché ses deux enfants à ses deux talons, se pendit au timon de son chariot. Les hommes, faute d'arbres pour se pendre, se mettaient au cou des nœuds coulants, qu'ils attachaient aux cornes ou aux jambes des bœufs, et, les piquant ensuite pour les faire courir, ils périssaient étranglés, ou foulés aux pieds de ces animaux. Malgré le grand nombre de ceux qui se tuèrent ainsi de leurs mains, on fit plus de soixante mille prisonniers, et on en tua deux fois autant. Les soldats de Marius pillèrent le bagage : mais les dépouilles, les étendards et les trompettes furent portés, dit-on, au camp de Catulus : ce qu'il allégua comme une preuve certaine que la victoire était son ouvrage. Il s'éleva à cette occasion une vive dispute entre ses troupes et celles de Marius ; afin de la terminer à l'amiable, on prit pour arbitres les ambassadeurs de Parme, qui étaient alors au camp. Les soldats de Catulus les menèrent au milieu des morts restés sur le champ de bataille, et leur firent voir qu'ils étaient tous percés de leurs piques ; il était facile de les reconnaître, parce que Catulus avait fait graver son nom sur les bois des piques de tous ses soldats. Cependant on fit honneur à Marius de ce succès, soit à cause de sa première victoire, soit par égard pour sa dignité. Le peuple même lui donna le titre de troisième fondateur de Rome, parce qu'il avait délivré sa patrie d'un aussi grand danger que celui dont les Gaulois l'avaient autrefois menacée. Lorsque les Romains, au milieu de leurs femmes et de leurs enfants, se livraient dans leurs repas domestiques aux transports de la joie la plus douce, ils offraient à Marius, en même temps qu'à leurs dieux, les prémices de leurs mets, et lui faisaient les mêmes libations ; ils voulaient ne décerner qu'à lui seul les deux triomphes ; mais il refusa de triompher sans Catulus ; il crut devoir se montrer modeste dans une si grande prospérité : peut-être aussi craignait-il les soldats de Catulus, bien déterminés, si l'on privait leur général de cet honneur, de s'opposer au triomphe de Marius.</span></span></blockquote><span style="font-size: medium;"><span></span></span><p></p><span style="font-size: x-small;"></span></div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: normal;">L’épopée cimbre connut un regain au XIXème et au XXème siècle, du Danemark à l’Italie, où un peintre de Foggia, militant de l’indépendance italienne, Francesco Altamura, peignit ce <i>Triomphe de Marius </i>à Vercelli en 1859 et 1864, un travail de commande du Grand-Duc de Toscane puis du Roi du Piémont, futur roi d’Italie. Il est évident ici que les Cimbres de l’Antiquité sont identifiés aux Autrichiens contemporains, et les Romains aux Italiens.</span></div><div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><br />
<div class="separator" style="clear: both;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCDHfCnOStIirOdEisT3ag6NLVP1EBvKZHrR6NexWSbU6I-eFtoK07_OZPoEvfa8UuxG7uDW32ufnlriMQ0c6plcOgL7Nhn4tV8WaegLKoVly3xYB8RFtznpFi_mGL9nN1zPkjncilGpIG/s1600/Altamura+trionfo+di+Mario+1859+1864.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="465" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiCDHfCnOStIirOdEisT3ag6NLVP1EBvKZHrR6NexWSbU6I-eFtoK07_OZPoEvfa8UuxG7uDW32ufnlriMQ0c6plcOgL7Nhn4tV8WaegLKoVly3xYB8RFtznpFi_mGL9nN1zPkjncilGpIG/s640/Altamura+trionfo+di+Mario+1859+1864.JPG" width="640" /></a></div>
</div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: normal;"><b>La Terreur rouge</b></span></div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: normal;">Au XXème siècle, la terreur redevient une forme d’exercice du pouvoir. Les Bolcheviks décrètent la Terreur rouge, en se référant explicitement à la Terreur française de 1793, en août 1918. En une semaine, la Tchéka massacre 1300 otages bourgeois en représailles contre l’assassinat de son chef de Petrograd Moïssei Uritsky et contre une tentative d’attentat contre Lénine. Le 5 septembre, le Conseil des commissaires du peuple publie un décret intitulé <i>Sur la Terreur rouge</i>, appelant à « isoler les ennemis de classe de la République soviétique dans des camps de concentration, et de fusiller sur-le-champ tout individu impliqué dans des organisations de Gardes-Blancs, des insurrections ou des émeutes ». Les contre-révolutionnaires répondent par la Terreur blanche. La police secrète s</span>oviétique voit ses effectifs gonfler. En avril 1918, les tchékistes ne sont que 1 000. En janvier 1919, ils sont 37 000. Au printemps 1921, à la fin de la guerre civile, leur nombre est monté à 280 000. Et ils ne se sont pas contentés de liquider des « ennemis de classe » : ils ont profité de la confusion de la guerre civile pour écraser toute dissidence ou opposition révolutionnaire, ouvrière ou paysanne, et toute revendication ouvrière, ouvrant ainsi une voie royale au futur Petit père des Peuples, un certain Joseph Djougatchvili, entré dans l’histoire sous le nom de Staline (L’Homme d’acier). Ce séminariste défroqué géorgien avait commencé sa brillante carrière comme bandit et racketteur à Bakou, en Azerbaïdjan : lui et sa bande offraient aux Arméniens fortunés de cette ville une protection contre les pogromistes azéris, et, quand ceux-ci refusaient, ils les livraient aux Azéris, qui se faisaient une joie de les massacrer.<br />
Si Lénine, Trotsky et Staline se retrouvaient d’accord pour condamner vertueusement le recours aux terrorisme comme moyen de lutte révolutionnaire, s’opposant ainsi aux populistes et socialistes-révolutionnaires, ils étaient d’accord sur la nécessité d’exercer la terreur de masse pour maintenir et asseoir la dictature du prolétariat. On connaît la suite : une dictature <i>sur le</i> prolétariat.</div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<b>Un mot-tiroir</b><br />
Ces quelques péripéties dans l’aventure de la famille de mots associés au terrorisme montrent que les mots sont tout aussi élastiques que la réalité qu’ils prétendent désigner. Avant de les utiliser, il faut donc toujours se poser la question : « qui sont les véritables terroristes ? » C’est ce raisonnement salubre qui avait amené le chef des informations de l’agence de presse Reuters, après le 11 septembre 2001, à recommander aux journalistes de l’agence, d’éviter d’employer le terme de terroristes à tort et à travers.Ce pour quoi il fut sévèrement tancé par les médias US.<br />
Pour conclure, une remarque sur un fait curieux digne de réflexion : le <b>farsi</b>, la langue persane, n’a pas de mot propre pour <i>terrorisme</i>. Elle utilise le mot d’origine latine. Quant à l’arabe, il utilise un néologisme basé sur le radical <i>rhab</i>, intimider, terrifier,qui a donné aussi bien <i>irhabi</i> – terroriste – que <i>ra'hib, </i><span style="font-style: normal;">qui signifie...moine (chrétien).</span></div>
<div style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
</div>
Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-71614012502481920172016-04-30T15:38:00.001+02:002016-04-30T15:38:28.108+02:00Notre nouveau blog !<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<a href="https://bastayekfi.wordpress.com/"><span style="font-size: x-large;">https://bastayekfi.wordpress.com/</span></a><br /></div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-49616930990670856242016-04-29T03:15:00.002+02:002016-04-29T03:15:49.908+02:00Crise au Brésil<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><b><a href="http://tlaxcala-int.org/biographie.asp?ref_aut=4743&lg_pp=fr" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://tlaxcala-int.org/upload/aut_4743.jpg" height="150" /></a></b>
<i><b><a href="http://tlaxcala-int.org/biographie.asp?ref_aut=4743&lg_pp=fr">par Perry Anderson</a></b></i> </span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><i>Original: </i><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17740">Crisis in Brazil</a></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span class="texte1"></span></span></span><br />
<div style="font-size: 18px; font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px;">
<span style="font-size: large;"><span class="texte1">Les
BRICS connaissent une mauvaise passe. Après avoir été les moteurs de la
croissance internationale alors que l'Occident était enlisé dans la
pire crise financière et la pire récession depuis la Grande Dépression,
ils constituent maintenant la principale source d'inquiétude pour les
états-majors du FMI et de la Banque Mondiale. La Chine surtout, à cause
de son poids dans l'économie globale : ralentissement de la production
et dette colossale. La Russie : assiégée, chute dramatique du prix du
pétrole, dommages dus aux sanctions. L'Inde : elle s'en sort le mieux,
en dépit de révisions statistiques inquiétantes. Afrique du Sud : en
chute libre. Les tensions politiques s'accroissent dans chacun de ces
pays : Xi Jinping et Poutine musèlent l'agitation avec force, Modi est
écrasé aux élections, Zuma est en disgrâce dans son propre parti.
Cependant, nulle part les crises, économique et politique, n'ont
fusionné de façon aussi explosive qu'au Brésil, qui a vu l'année
dernière plus de gens manifester dans ses rues que dans tout le reste du
monde.</span></span></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span class="texte1">
Choisie par Lula pour lui succéder, Dilma Rousseff, l'ancienne « Jeanne d'Arc de la guérilla » qui était <img align="right" alt="" class="shrinkToFit" height="481" hspace="10" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_4967.jpg" vspace="10" width="350" />devenue
son chef de cabinet, a remporté l'élection à la présidence en 2010 avec
une majorité presqu'aussi écrasante que lui. Quatre plus tard elle fut
réélue par une marge bien plus étroite cette fois, devançant de 3 % son
rival Aécio Neves, gouverneur de l'État du Minas Gerais, dans une
élection marquée par une polarisation régionale plus marquée que jamais,
le Sud et le Sud-est industrialisés se tournant massivement contre
elle, pendant que le Nord-Est votait pour elle de manière encore plus
écrasante - 72 % - qu'en 2010. Mais dans l'ensemble ce fut une victoire
nette, comparable à celle de Mitterrand sur Giscard, et beaucoup plus
large, pour ne pas dire plus propre, que celle de Kennedy sur Nixon. En
janvier 2015, Dilma – à partir d'ici nous omettrons son nom de famille, à
l'instar des Brésiliens – entamait son second mandat.<br />
Dans les trois mois, d'énormes manifestations regroupant au moins
deux millions de personnes se sont déversées dans les rues des
principales villes du pays pour réclamer son départ. Au Congrès, le
Parti Social-Démocrate Brésilien de Neves et ses alliés, encouragés par
des sondages qui montraient que la cote de popularité de Dilma était
tombée en dessous de 10 %, ont pris l'initiative de réclamer sa mise en
accusation. Le Premier Mai elle n'a même pas été en mesure de délivrer
l'allocution télévisée traditionnelle à la nation : quand son discours à
l'occasion de la Journée Internationales des droits de la femme avait
été diffusé en mars, les gens l'avaient couvert par un concert de
casseroles et de klaxons. Du jour au lendemain, le Parti des
Travailleurs (PT), qui avait longtemps joui du taux d'approbation le
plus élevé au Brésil, est devenu le parti le plus impopulaire du pays.
En privé, Lula se lamentait : « Nous avons gagné l'élection. Le
lendemain nous l'avons perdue. » Beaucoup de militants se demandaient si
le parti arriverait à s'en remettre.<br />
</span></span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span class="texte1">Comment en était-on arrivé là ? Pendant la dernière année du mandat
de Lula, alors que l'économie mondiale souffrait encore des séquelles du
krach financier de 2008, l'économie brésilienne avait progressé de
7,5 %. A sa prise de fonctions, Dilma avait adopté des mesures plus
strictes contre les risques de surchauffe, à la satisfaction de la
presse financière, qui y voyait l'équivalent de la politique de
réassurance que Lula lui-même avait adoptée au début de son premier
mandat. Mais à la mesure de la chute brutale de la croissance, et alors
que le firmament de la finance s'assombrissait une fois de plus, le
gouvernement changea de politique une fois de plus, adoptant une série
de mesures destinée à amorcer l'investissement en vue d'un développement
durable. Les taux d'intérêt ont été abaissés, les charges sociales
réduites ainsi que le coût de l'électricité, les prêts des banques
privées au secteur privé augmentés, la monnaie dévaluée et un contrôle
limité sur les mouvements de capitaux a été imposé. A la suite de ce
coup de fouet, à mi-mandat, le taux de satisfaction de Dilma atteignait
les 75 %.</span></span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span class="texte1"><b><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17810" target="_blank">Lire la suite </a></b></span> </span></span>
</div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-49734498882149879752016-04-26T00:37:00.000+02:002016-04-26T00:54:34.986+02:00En quatre jours, la coalition quadripartite au pouvoir a ramené la Tunisie en arrière d'un siècle et demiفي أربعة أيّام، الائتلاف الرباعي الحاكم يعود بتونس قرنا ونصفا إلى الوراء <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<span class="texte1"></span><br />
<div style="font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px;">
<span class="texte1"><span class="auteur" style="font-size: large;">
<a href="http://tlaxcala-int.org/biographie.asp?ref_aut=1742&lg_pp=fr">Mokhtar Ben Hafsa مختار بن حفصة </a>
</span></span><br />
<blockquote>
<div style="text-align: right;">
<span class="texte1"><span class="auteur" style="font-size: large;"><i><span style="font-size: 24px;"><span lang="AR-SA" sakkal="">عقد مجلس نوّاب الشّعب طيلة أربعة أيّام من نهاية الأسبوع السابق وبداية هذا الأسبوع (الجمعة والسبت والإثنين والثلاثاء) جلسات ماراطونية لمناقشة المشروع الجديد للقانون الأساسي للبنك المركزي. وهو مشروع تقدّمت به الحكومة. وجدير بالتنويه أنّ يدا خفيّة أو 'مسؤولا كبيرا'- كما جاء في أحد زلاّت رئيس الجمهورية - فرض على لجنة الماليّة والجلسة العامة بعد ذلك، أن تضع كل برامج أشغالها جانبا وتقدّم النظر في هذا القانون الأساسي باعتباره أولويّة مطلقة عندهم</span></span></i></span></span></div>
<div style="text-align: right;">
<span class="texte1"><span class="auteur" style="font-size: large;"><span dir="LTR" new="" sakkal="" style="font-size: 14.0pt;"><img alt="" src="http://www.tlaxcala-int.org/upload/gal_13264.jpg" height="309" width="600" /></span></span></span></div>
<div style="color: rgb(140 , 87 , 54); font-size: 12px; font-weight: bold; text-align: center;">
<span class="texte1"><span class="auteur" style="font-size: large;"><span dir="LTR" new="" sakkal="" style="font-size: 14.0pt;">الشاذلي العياري، محافظ البنك المركزي التونسي و كريستين لاغارد،المديرة العامة لصندوق النقد الدولي و سليم شاكر،وزيرا للماليّة</span><span class="texte1"><span class="texte1"><span style="font-size: small;"><b><span style="font-size: medium;"><span class="texte1"></span></span></b></span></span></span></span></span></div>
</blockquote>
<br />
<blockquote>
<div style="color: rgb(140 , 87 , 54); font-size: 12px; font-weight: bold; text-align: center;">
<span class="texte1"><span class="auteur" style="font-size: large;"><span class="texte1"><span class="texte1"><span style="font-size: small;"><b><span style="font-size: medium;"><span class="texte1">Le ministre des Finances Slim Chaker, Christine Lagarde, dir. générale du FMI et Chedly Ayari, gouverneur de la BCT</span></span></b></span> </span></span></span></span></div>
</blockquote>
<blockquote>
<span class="auteur" style="font-size: large;"><span class="texte1"><span class="texte1">
</span></span></span></blockquote>
<span class="auteur" style="font-size: large;">
<span class="texte1">
<span class="texte1">
</span></span>
</span><br />
<div style="text-align: right;">
<span class="auteur" style="font-size: large;"><span class="texte1"><span class="texte1"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"> <span style="font-size: x-large;"><span lang="AR-SA" style="font-family: "sakkal majalla";">وفي وقت قياسي، تمّت في جلسة مساء
الثلاثاء المصادقة على القانون الجديد بـ 73 صوتا فقط وهو الحدّ الأدنى
المطلوب لتمريره ممّا يعني أنّ القوى الليبراليّة الداعمة لــ'تحرير' البنك
المركزي واستقلاله عن بقيّة مؤسسات جهاز الدولة قد حقّقت المطلوب منها ولو
بصعوبة كبيرة</span><span dir="LTR" style="font-family: "sakkal majalla";">.</span></span></span></span></span></span></span></div>
<span class="auteur" style="font-size: large;">
<span class="texte1" style="font-size: x-large;"><span class="texte1">
<span style="font-size: medium;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">
</span></span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: medium;">
</span></span></span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">
</span></span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: medium;">
</span></span></span></span></span>
<div class="MsoNormal" dir="RTL" style="direction: rtl; line-height: normal; margin: 12pt 0cm; text-align: right; unicode-bidi: embed;">
<span class="texte1" style="font-size: x-large;"><span class="texte1"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span lang="AR-SA" style="font-family: "sakkal majalla";">ولا يحتاج المرء مجهودا كبيرا ليعرف
أنّ اليد ظاهرة و'المسؤول الكبير' معروف. فالسلطة التنفيذية هي اليد
العليا التي تحكّمت في السلطة التشريعية وأمْلت عليها ما يجب فعله. أمّا
المسؤول الكبير فهو ليس إلاّ صندوق النقد الدولي الذي ما فتئت تدخّلاته في
السياسة التونسية تتعزّز في السنوات الأخيرة إلى درجة أنّه تجاوز مرتبة
المستشار ليصبح الآمر والناهي</span><span dir="LTR" style="font-family: "sakkal majalla";">.</span></span></span></span></div>
<span class="texte1" style="font-size: x-large;"><span class="texte1">
<span style="font-size: medium;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">
</span></span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: medium;">
</span></span></span></span></span>
<div class="MsoNormal" dir="RTL" style="direction: rtl; line-height: normal; margin: 12pt 0cm; text-align: right; unicode-bidi: embed;">
<span class="texte1" style="font-size: x-large;"><span class="texte1"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span lang="AR-SA" style="font-family: "sakkal majalla";">إذن، يندرج هذا القانون في اطار
الخطّة التي وضعها صندوق النقد الدولي لتمويل الدولة التونسية التي تعيش
صعوبات ماليّة كبيرة فهي بحاجة أكيدة إلى المزيد من الاقتراض وبصدد البحث
عن حوالي خُمس ميزانية 2016. هذه الضرورة العاجلة، اضافة إلى عقيدة متزمّتة
ترى الحل في المزيد من التداين ومواكبة ايديوجيا العصر المُهيمنة، هي التي
دفعت حكومة الائتلاف الرباعي إلى قبول شروط صندوق النقد الدولي لإقراضها
2.8 مليار دولار ومن أبرز هذه الشروط إعداد قانون أساسيّ جديد للبنك
المركزي يُعيد هيكلته على نحو يصبح فيه البنك مؤسّسة مستقلة تماما عن تدخّل
الدولة والمؤسسات المنتخبة ويتلاءم مع وضع اليد على هذه المؤسسة الهامة
ضمانا لديمومة نزيف التداين قبضا وصرفا وتأبيدا لسياسة ليبرالية تقطع
الطريق أمام كلّ إمكانيّة لتوجّه بديل في ظل انتفاضة ثورية مازالت آفاقها
مفتوحة رغم الانتصار الكبير الذي حقّقته الثورة المضادة. يا للمفارقة فعلى
قدر حماس المرافعين على القانون الجديد بصيغته الحالية للاستقلالية نجد
لديهم نفس الحماس، وبالقدر نفسه، لتبعية البنك المركزي للماليّة العالميّة
وقوانين السوق</span></span></span></span></div>
<span class="texte1"><span class="texte1">
</span><span class="texte1" style="font-size: large;"></span></span>
<div class="MsoNormal" dir="RTL" style="direction: rtl; line-height: normal; margin: 12pt 0cm; text-align: right; unicode-bidi: embed;">
<span class="texte1" style="font-size: x-large;"><span class="texte1" style="font-size: x-small;"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17775" target="_blank"><span lang="AR-SA" style="font-family: "sakkal majalla";"> اقرأ المزيد</span></a></span></span></div>
<span class="texte1"><span class="texte1" style="font-size: large;">
</span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Les
députés de l'ARP (Assemblée des représentants du peuple) ont passé
quatre jours (8-9 et 11-12 avril) à des séances de marathon pour
discuter du nouveau projet de loi organique sur la Banque centrale de
Tunisie (BCT), présenté par le
gouvernement. Il convient de noter qu'une main cachée ou un "grand
responsable", à en croire un lapsus du Président de la République, a
imposé à la Commission des finances et à l'assemblée plénière de mettre
de côté tout son programme pour examiner ce projet, qu'elle ou il
considérait comme une priorité absolue.</span></span></span><span class="texte1" style="font-size: large;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">
</span></span></span><br />
<div class="MsoNormal">
<span class="texte1" style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">En un temps record, la nouvelle loi a été ratifiée en séance mardi soir le 12, par uniquement 73 voix, ce qui était </span> <span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">le minimum requis pour la faire passer, ce qui signifie que les forces libérales qui veulent libérer </span> <span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">la
banque centrale et la rendre indépendante du reste des institutions de
l'État ont atteint leur but, même si cela s'est fait avec beaucoup de
difficultés.</span></span><br />
<span class="texte1" style="font-size: large;"><br /></span>
<span class="texte1" style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">
On n'a pas besoin de faire beaucoup d'efforts pour savoir que la main
"cachée" est très visible et que le "grand responsable" est connu.
Puisque c'est le pouvoir exécutif qui a la haute main, contrôlant le
pouvoir législatif et lui dictant quoi faire. Le "grand responsable"</span> <span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">n'est
autre que le Fonds monétaire international, dont les interventions dans
la politique tunisienne se sont renforcées au cours des dernières
années, passant du rôle de conseiller à celui de donneur d'ordre.</span></span></div>
<span class="texte1" style="font-size: large;">
</span><span class="texte1"><span style="font-size: large;">
</span><div align="center" style="color: #8c5736; font-size: 12px; font-weight: bold;">
<a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17777" target="_blank"><span style="font-size: large;">Lire la suite </span></a></div>
</span></span></div>
</div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-78361880734923771492016-04-18T13:47:00.000+02:002016-04-25T23:58:22.355+02:00 Brahim Saika, militant de la Coordination des chômeurs sahraouis, torturé à mort par la police marocaine Muere el sindicalista y preso político saharaui Brahim Saika después de ser torturado y pasar varios días en huelga de hambreSaharawi citizen Brahim Saika dies in detention in Morocco<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<i><b><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="auteur"><a href="http://tlaxcala-int.org/biographie.asp?ref_aut=4740&lg_pp=es">Delegación Saharaui para España</a></span>, 16/4/2016 </span></span></b></i></div>
<span class="texte1"></span><br />
<div style="font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px;">
<span class="texte1"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">El
preso político saharaui Brahim Saika ha muerto <span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">ese viernes 15 de abril</span> en un hospital de
Agadir (Marruecos), tras sufrir un coma pocos días después de ser
detenido de forma arbitraria y torturado en la misma comisaría de
Guelmim (Goulimine).</span></span></span></div>
<div style="font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px;">
<span class="texte1"><b><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17734" target="_blank">Leer más </a></span></span></b></span></div>
<div style="font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px;">
<span class="texte1"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">Le prisonnier politique sahraoui Brahim Saika est
mort <span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">ce vendredi 15 </span>avril dans un hôpital d'Agadir (Maroc), après un
coma de quelques jours. Il avait été arrêté arbitrairement et torturé au
commissariat de police de Guelmim (Goulimine).</span></span></span></span></div>
<div style="font-size: 18px; font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px;">
<span class="texte1"><b><span class="texte1"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17735" target="_blank">Lire la suite </a></span></span></span></b></span><br />
<span class="texte1"><span class="texte1"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">Brahim Saika, a Sahrawi prisoner of conscience died
on 15 April 2016, between 15.30 and 16.00 local time, in a hospital in
Agadir, Morocco. He fell into a coma a few days after being arbitrarily
detained and tortured in Guelmim police station, and had been
transferred to the hospital from Ait Melloul prison where he had been
held.</span></span></span></span></span><br />
<span class="texte1"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17736" target="_blank"><span class="texte1"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">Read more </span></span></span></span></a><b><span class="texte1"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"> </span></span></span></b></span></div>
<div style="font-size: 18px; font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px;">
<span class="texte1"><br /></span></div>
<span class="texte1">
</span>
<br />
<div style="font-size: 18px; font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px; text-align: center;">
<span class="texte1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></span></div>
<span class="texte1">
</span> </div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-68202855777880537562016-04-13T20:26:00.000+02:002016-04-13T20:29:39.035+02:00534 militants politiques assassinés en Colombie en cinq ans<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><b><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><i>Original: </i><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17688">534 activistas políticos asesinados en Colombia en cinco años </a></span></span></span></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><span class="texte1"></span></span></span></span></div>
<div style="font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span class="navigation_cadre"><span class="texte1"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhyRXxGABhOgEQ5aoIQuKEgth4_weX7MskLP1TnQW99NRRWrYOrgkr1-oOAWDYpInaLSvYGinc6g_4l721Kaj-RRqQtSZEumj3Of4NmongFUsG40gdOqHPn869O-EVbk23mCwCcYmy7sXT/s1600/aut_4723%255B1%255D.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhyRXxGABhOgEQ5aoIQuKEgth4_weX7MskLP1TnQW99NRRWrYOrgkr1-oOAWDYpInaLSvYGinc6g_4l721Kaj-RRqQtSZEumj3Of4NmongFUsG40gdOqHPn869O-EVbk23mCwCcYmy7sXT/s1600/aut_4723%255B1%255D.jpg" /></a>Un
nouveau rapport publié le 12 avril par l'organisation britannique
Justice for Colombia indique pour la première fois le chiffre alarmant
de 534 militants politiques tués en Colombie entre 2011 et 2015. Le
rapport décrit le meurtre de plus de 90 militants par an, une moyenne de
deux par semaine pour les cinq dernières années.</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span class="navigation_cadre"><span class="texte1">
Le rapport <i>Silenciados: el asesinato de los activistas políticos en Colombia</i>
(Réduits au silence : l'assassinat des militants politiques en
Colombie) a été lancé au Parlement britannique à Londres lors d'un
événement organisé par plusieurs députés du groupe parlementaire des
Amis de la Colombie.<br />
<img alt="" border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh5EfeSmcpbd-siTEdPxII1uF3kCzuro5Ndnl_dYy_OBA1A0g2mCihFb1A2eWEeMuJsc7TsPO3kJw2WJbOC9C1Q1IneIf75DzEw3uAbhe2j9jvl5RF2KAp5o17WxSnH3i8HkoIZZWwMmBG9/s640/534+activista+asesinados+en+5+a%25C3%25B1os.jpg" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" width="450" /><br />
Les meurtres ont eu lieu dans 26 des 32 départements. Celui d'Antioquia
(chef-lieu : Medellin) a été le plus violent dans le pays avec 94
meurtres au cours de ces cinq années, suivi par le Cauca avec 59 cas.<br />
Le rapport de Justice for Colombia rassemble pour la première fois des
informations provenant de cinq organisations colombiennes qui ont
répertorié la violence contre des militants. Ces organisations sont la
CINEP, la CUT, l'ENS, Marcha Patriotica et Somos Defensores.<br />
Mariela Kohon, Directrice de Justice for Colombia a déclaré:<br />
</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<span style="font-size: large;"><span class="navigation_cadre"><span class="texte1">«<i>Il est inacceptable que les militants continuent d'être
assassinés en Colombie, en particulier par des groupes paramilitaires.
Les chiffres figurant dans ce rapport sont épouvantables, et le fait
particulièrement préoccupant est que plus de 300 militants aient été
tués depuis le début du processus de paix en 2012. Il est d'une immense
importance pour l'avenir de la paix en Colombie que le gouvernement
prenne les mesures nécessaires contre les paramilitaires et protège les
militants politiques</i>".</span></span></span></blockquote>
<span style="font-size: large;"><span class="navigation_cadre"><span class="texte1">
Le rapport montre que toutes sortes de militants ont été persécutés
en Colombie : la liste des victimes comprend des activistes
communautaires, paysans, indigènes, syndicaux, écologistes, membres du
mouvement LGBT, outre des militants pour la restitution des terres et
les droits des victimes.</span></span></span><br /><span style="font-size: large;"><span class="navigation_cadre"><span class="texte1">
<div align="justify" style="color: #8c5736; font-style: italic; font-weight: bold;">
<a href="http://www.justiceforcolombia.org/resources/Silenciados.pdf">Télécharger le rapport</a></div>
</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /><span style="font-size: large;"><span class="navigation_cadre"><span class="texte1"><div align="justify" style="color: #8c5736; font-style: italic; font-weight: bold;">
Pour plus d'informations contactez SVP Hasan Dodwell, Justice for Colombia à <span class="texte1"><a href="mailto:hasan@justiceforcolombia.org">hasan[at] justiceforcolombia.org</a></span></div>
<img alt="Capture 26 de 32 departementos" src="http://www.es.lapluma.net/images/stories/celap/Capture%2026%20de%2032%20departementos.JPG" height="543" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" width="464" /></span></span></span></div>
<br /><span style="font-size: large;"><span class="navigation_cadre"><span class="texte1">
</span> </span></span><br />
<div style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></span></div>
</div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-59070464837193207742016-04-11T01:49:00.002+02:002016-04-13T20:33:56.241+02:00Les prisonniers d'Obama<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgk3k_rjEEibpcjy_69d2lOrzk81WUDlxGCTKYAfZUY8ETaAkiK1geimWMy0pS46K3IA3By8mLbYdxXLsC_NWNgSLDSz7CfgOUTg4R2wHQVuHD5yCA5UDnH8OEemenQF8UT0AwpOLHb0Q-r/s1600/aut_26%255B1%255D.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgk3k_rjEEibpcjy_69d2lOrzk81WUDlxGCTKYAfZUY8ETaAkiK1geimWMy0pS46K3IA3By8mLbYdxXLsC_NWNgSLDSz7CfgOUTg4R2wHQVuHD5yCA5UDnH8OEemenQF8UT0AwpOLHb0Q-r/s200/aut_26%255B1%255D.jpg" width="200" /></a></b></div>
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=5148021411376335879" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a><i><b><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">par <span class="auteur"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/biographie.asp?ref_aut=26&lg_pp=fr">Koldo Campos Sagaseta</a></span></span></b></i><br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=5148021411376335879" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a>
<b><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Traduit par Jacques Boutard, édité par Fausto Giudice, <a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17670" target="_blank">Tlaxcala</a></span></b><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><i><b>Original: </b></i><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17670"><b>Los presos de Obama </b></a></span></span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><b></b></span></span><br />
<div style="font-size: 18px; font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px; text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><i>I</i><i>l y a aux USA environ 500 prisonniers politiques, des prisonniers à propos desquels personne n'interroge Obama, dont les grands médias de communication ne parlent ni ne parleront jamais, et qui ne seront jamais l'objet des préoccupations des parlements européens ni des mairies de certaines des grandes capitales européennes, telles que Madrid.</i></span></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><b>
</b>Parmi tant d'autres prisonniers, il y a des poètes comme Leonard Peltier, indien lakota et dirigeant de l'American Indian Movement (Mouvement Indien Américain), qui, presque aveugle et de santé fragile, a passé 40 ans derrière les barreaux pour avoir défendu les droits des peuples indiens. Des cinéastes comme Robert Redford et des hommes politiques comme Nelson Mandela ont demandé et continuent à réclamer sa libération. En plus de Leonard Peltier, 200 autres Indiens d'Amérique du Nord sont emprisonnés aux USA, tout comme, par ailleurs, des dizaines de prisonniers afro-américains. Mumia Abu Jamal, journaliste et militant politique, qui a passé 34 ans derrière les barreaux, est un de ceux qui cumulent le plus grand nombre d'années de prison.</span></span><br /><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><b>
</b></span></span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><b><table align="center" border="0">
<tbody>
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<td><img alt="Résultats de recherche d'images pour « Leonard Peltier, »" class="rg_i" data-sz="f" height="148" name="OmtgigeWJGZ4EM:" 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<td><div align="center" style="color: rgb(140 , 87 , 54); font-size: 12px; font-weight: bold;">
<b>Leonard Peltier</b></div>
</td>
<td><div align="center" style="color: rgb(140 , 87 , 54); font-size: 12px; font-weight: bold;">
<b>Mumia Abu-Jama</b>l</div>
</td>
<td><div align="center" style="color: rgb(140 , 87 , 54); font-size: 12px; font-weight: bold;">
<b>Oscar López Rivera</b></div>
</td>
<td><div align="center" style="color: rgb(140 , 87 , 54); font-size: 12px; font-weight: bold;">
<b>Ana Belén Montes</b></div>
</td>
</tr>
<tr>
<td><div style="text-align: center;">
<img alt="Résultats de recherche d'images pour « Leonard Peltier, »" class="rg_i" data-sz="f" height="68" name="jCuOZCbq3LT5EM:" 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<td><img alt="Résultats de recherche d'images pour « Oscar López Rivera 1981 »" class="rg_i" data-src="https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTZvLJ2WrcCJdk0VZ9P5FrIjiSEghVnKxTPCbBpLXoVGEnZpUKerg" data-sz="f" height="77" name="z8BDaEcBhwpNoM:" src="https://encrypted-tbn3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTZvLJ2WrcCJdk0VZ9P5FrIjiSEghVnKxTPCbBpLXoVGEnZpUKerg" style="margin-top: 0px;" width="154" /></td>
<td><img alt="" class="irc_mi" src="http://estatico.cafefuerte.com/wp-content/uploads/2015/04/AnaMontes-display.jpg" height="78" width="111" /></td>
</tr>
</tbody>
</table>
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<div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre">Les prisonniers politiques portoricains se comptent par dizaines, comme Oscar López Rivera, emprisonné depuis 35 ans, et qui a refusé une mesure de ''clémence'' de la part du président Clinton en 1999 parce qu'alors, a-t-il dit, il serait plus prisonnier à l'extérieur qu'à l'intérieur de la prison.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre">La prisonnière politique Ana Belén Montes, d'origine portoricaine et officier des service secrets US, a été condamnée à 25 ans de prison, dont elle a purgé 14, pour avoir alerté Cuba de projets terroristes tramés aux USA contre cette île caraïbe. À Guantanamo, presque cent personnes, enlevées dans différents pays et transférées secrètement par avion jusqu'à ce territoire dont Cuba fut dépouillé il y a plus d'un siècle, attendent depuis des années de savoir ce qu'on va faire d'elles, privées de leurs droits, y compris du droit à être défendues, dans l'attente d'un jugement qu'elles n'obtiendront pas.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre">L'année dernière, dans les rues des USA, mille deux cents personnes, noires pour la plupart, sont mortes sous les coups de la police. De fait, il n'existe nulle part au monde de police qui tue plus, ni plus impunément.</span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"> </span></span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><span class="texte1"><img alt="Résultats de recherche d'images pour « Obama en cuba »" data-sz="f" name="5I8Bo18HHEqnYM:" src="data:image/jpeg;base64,/9j/4AAQSkZJRgABAQAAAQABAAD/2wCEAAkGBxASEhUSEBAVFRUVFRUXFRUVFRUVFRUVFRUWFhUVFRUYHSggGBolHRUVITEhJSkrLi4uFx8zODMtNygtLisBCgoKDg0OGhAQGi0fHR0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS0tLS8tLS0tLf/AABEIAK4BIgMBEQACEQEDEQH/xAAcAAABBQEBAQAAAAAAAAAAAAACAQMEBQYABwj/xAA+EAABAwIFAQUFBAgGAwAAAAABAAIDBBEFBhIhMUETIlFxkSMyYYGhB0JSsRQVFjNDgsHRJFNicpLxc+Hw/8QAGwEAAgMBAQEAAAAAAAAAAAAAAAECAwQFBgf/xAAvEQACAgEEAQQCAQMDBQAAAAAAAQIRAwQSITFBEyIyUQVhFEJxoVLR8BUzgbHh/9oADAMBAAIRAxEAPwDxdbqTEcoOICoQDsMpabhDjYy8osYbw7ZTw5JY3+hPkuG1kRAs4LpLNjdJER2oqomgd4K3Plx4kvsEVlXjLOhXKzaieR8cIlRRVuIuftwFnS+xkRrVpx4pSftE2TIoy2xuu5j07hBbmQJ4xKXo5XQhTtAOfrGbq8rUo0rYqK+eR0jruN1glD1Ml/QwrBaWlFAMyALJl2tARwsMJU6GWNJh0j23bwrp5XjhwCRKZgUhO5AWaOtTlVDodrcEMbNTit6mp8TXBEqaamLnhoOxKqWJ4p3B2gs0/wCzQA94laJ5JJcIVifs4zqSuPqc2VcS6JpJjseWoSOFRHdJWPgD9RxNN9KhHNKL4CkSP1ZCfuBao6mS/YqK7EMutIJi2PgqpZbYUZmSMtNiLEK2KtiDjZcrbhxb5CLSCKwXpdPhUYpDSOq3WbYcnZLXZlixP7Y2X2E0vZxjxPK8W8vPIqJzEmoyGOtg1ccIhgbftE2ZbFKAxSEX2O4XotBe2m7IkcCy68VSJA6k7AobLwMWSOsrNqYC2UXCgFASA6yTQBRk32J+SeJJSVgyW2imedgfmpamScuASJjMvydSs2+h0ODLp/EnuthQc2CSRi43C9BpZwhDkgyqBJdYhRx5/Vy8dCJLQupFAT8LpWyO0u4VeoftAuYsGibvpXGWfJidjpMfZhcZ30Kz1Z5OXwBlcTY1r3ADqt8HHYIgvaFTkiooDV5VYTHx1UFHfELLyakWHUaJr3RGpFVmEuEJBU9Pmm1tmDSMrhn71tj1VsZNcJ8CN6Hlo5Wd6l4n3YbbHW2crXWaNi6Dc2wWaa2RokhjsiVleGS5JWNmO3Cri2ugHI/qtW1ZFx2RujLZsotLw5o95XYFkb2pAyBSU9tzyvTaPS7FcuxIlgrpJ0TBoYDNMGtFw3crg/kpyyz2R8EGzaDD3W3XLWhk+2LeP0uGauSpw0UV2JyJT4Ym93crQ4QiqojZU4/RRPjOhp1N3urtJkxwntQ0Y7Su7FcFgOlG0CgC8ASFU1IBQrrsQtkbEKybQYa6XgbeKhklCKGjU4Zgkbd7XVeKDycsd0S3RgGwGypnjaboaYZaq2uB2JE3dSx1uVgyVMbiwC3ZsrmtsCC+yNVYFG5hNrOXS0kI4Y89kW7MrUUzmO0uC6eKW5AWeWGe138EZI0JmyIB4CyySkuEIBrxv3VSsqumhnn+NM9q63itLhcbQFdONlVn4iM1mU32h25usjzenHgKL6IudyjHlyZPkhNUV2ab9juFPHu3coDKYdFeVlh1V+fBujuj2M30dESLkrnLQNu5sNw9HQDnUr8eiUeVIW4pcxYo6Fwa2xBC0S00ZLkEyoZmV4IBG3VHp4lHaBraKRjmh1uVQo4YOmhck+OJnNgtEIY/CIspc4BgiB63W3TUpXQ0ZFpXUTssQFVPpHxVWp1CxQ/YNltlWncAZOC5eSzaiak2uxUaulcXmznWstOn1Esq5IyVFi6SNjfeWpypWyI1QsL7k8KuM93LAlPom+qcUk7XYHnuYaAwykdDuF28E98CyLKqy0WMoGrwCGLZDQxQpRkKiVh9MZHgW26oln2gkbWmja1oaBayjKUMnI+idGLNU62Q48gM38VHT5H8WgYktZENi4LoyxRftrsiSqNkbtw8FSh+OiuWDkSWUjr3FlCOlnCdxCwv0d5O5UpYMrlcmKyuzFg5e3ULXC3YNydXwKyky0x3akXtstGdSce6QzXRU3g9c7Hh2viQiSYGgbuVjxx8gecYwPavseq2QSEVcxWTUu3RI2eUR7HhRVbUhMv3OI4Coy5p4X1wCVlNmmbVAdkQ1HrJ0uQqjJ4G49swfFTw5pJ7ZA0el9kT1VsoOfbIgOgd4rHLDOD74JWZ/MOCSTOBYdgOq1Y2ttWKytpMrP1AvIt4BZPXUZ8kjX07WtAaApvLCfFEaomRx25VmNNCZjsy1vav0N4auzpcTocUVLzpG63ykoRtlnRXuJkeAOpsvOazVepLjogegYbStYwN+C56jDJd9hbRLjg35UMeHbLsbfBRZkr+zljaDtcX8l04wtbX5IG0oR3AW8EJtbeBBy3O10AZ3NOFl0esXu38lq0cts6GjFWXbLTOtXz5AFZSSQChvgnSA2mA0LY2Akd4qcZYGuex8l7Dp8FpxSwrwR5ErK+ONpc4K6WXG/AjE4tjz5TZvdas2XMpcRVDRVBzjyT6p4lJgTqSeRttLiuvijNqiJusCxcPZZxsRzdTzY3HoC1ZPGeXj1VOyUl0Ar3xEEaxv8UvSkBlqGnAqXBp2+C054N46YzQOhI4XBz4pwdxbGqHGwXHKthBSp2RMDi7fau812MS4AqSN1jkrmM3+TgOx4Vsmk6Isui0HZU5EpcAimzZHaA7KnFDbLhDsx2FD2zPNS1CaV+QR6JHcdVzY5ckHyyVIfil1Gy34s6yqmQaoenZYKbW3oQ1FHdZ5Qt2OybTUzWi55V8IRgLsHEA1zC0OtcchWxzRi7YI85xWmfC43Fx+L+66GP8pjl7YE7opZpHPNljz58montXQmy2y7Rapb22b+ay61xxe1DRslyll5HRKp37Xtx1W3HLd4INHn2LT9rUOd0BsF1dNDfNfoEbjLVdJJFoaN27KOtjOMvauxF1T0UrTclYsSnHtg6GsShltYWIPRaIOW64sRh5cDm1HuHk/muvHVOiW4wzV45IsHAFNUBOwWn1ygeG6jkXHAI3ccSz44W6Y2ybDBYLr49OlEi2YnNVZqk0A7BE/ZGhFCsvbpDH4YCV0tNpZS5EToo7LtYsagMB9QdVmkjxss+bPuybICY6JH/iPqropsB1sjvxH1V0YgWeVjeclzuiw6mSXyYM3MegjYrEpQmuHYhH0osTeyolgV2nQWecYtYSP812MVLGBVsbcrPCNzA3mUD7HbxVWp4lSEy5Y03WX3AVebmk05upYlKYGKwUe2YD4oy/Bxl2M9GaxcXJjkuyaO0FpuEsWSWN2gasI1TGj2j7ea62nm8itlb4BZjNNe3aBbvRlJESY20guw3HiFhy4GSTBdRu6rI9LN+SVjNThnaMc0gG4KniwTh0JyPNqylMLnNPIJH9l24L0cW59sRq8tUGiIOPLt1wsy3ybZJMuRH8FmVQlyhvkeqKi7CxrbEi11thrYLpENrM/RZQFy5zjY7ladPqskW3XDB8F3heH/o5JiJN+bp6jVzyLjkVWXNPXOPvBUY8u7tA0dJJck9FtiuBEI1Q8QraQjw9q8+i8caFNRsRf5SYO0PkpS9isEbJhVSywmOh55sD5JxzvG6sKPNMTuZXX8VKWTfyKhhpA6X/ACShq8eLmtzHtHW1T/whaF+dyr+lUPYPNrQRYixXQw/msWRVL2v/AAJxYlKzklX6KK/7j8kSZG1dONAE9wspykkqTGWeVaf2pJNzZcXXadKPL5YujX9iuFLHODuJK0w2yO3BudldizzcqkRaPPsWPtHea9HHjGJEFg8OSnBUqXbGbjKsREPxWHXY5J15EX9PTO8VjxRyLthZW51iApzY7rTjjTtETE4AGmZl/FX5Nk4c9oZ6YzSPurlvJjXDQxzQD0Q4Qn0FtGKz80hzLK7TxcHwJuzKhwXSWVAbvJNS8Rm/F9li1epUWFWaAyuebLB60snRKiVF3VoUtpFo80xaHta4tHGoXVuozvYCNpCwNAHgFzYZo3ySaJjY2kbLTtx5I8EeUKKMk8KhaZqXJJyRZNjs2wW+KpFYsdL4bJcLoBZKQkGwSdBZUYo/s49PUq1y2QbGuzPWKwb5fZOjzKypokONVkRF3lmS0vmjMvYCNwxi52xvpE7EqZWxsc+TZrR/8PNEoSXYGDkjdUylzG6QT6DpdUZc9Lktx4nNl5R5YZ98l3lsFzp6uT6N8NJBdl1DlqAj91+ap9fJ3Zd6WNeBmoy3CQR2TfO26sWpkDww+iro4WUsobMLwu2ueYz0JPVv5Lt6D8hKVQb4OdqNPs5Rt48GhtcMBXoY5JryYRZcHp2tLnMGwVkJybQUZXLkjDVSaW7dFfqOurA2cbSegCxpt9oQTmNF1XNqIzzrNGGPY8uAJafDouhizKUOwRV0VHI891p87bBNavHitt8jPQ8Bp+zYGuXNWu9WfuBouy3bZXMjRms7PtAW9StGnhbEY7Ljf8QzzUssVGLYz08kdVzJShLsKZ0cd9ws2x3aZKyrx7AmzkF7iLeC0RzemuSNFVT5NhvuSfmVmnmnN8EqNHBQNY0MaNvgpbHNUxXRKiprKyODaDdi1lmMc53ACvjjcnQjFZcpe0kkqD1cdPksmq7pEomlEVyAskY2xkh8gb02C2Qy7ZKKRFopJM6NDi1sd7bLt4tN6iI0NyZzcN+zWj/p8UrbJbRpudZncMARDQY2JRsv8u49JOHMfYHos2r0ccTTQ5RoexChc43efJZqjNUQRXfqx3iofx19ktx464LnUTCYpxQEuim0Pa7wKsfPgR6dQzNcwOG9wpWoLoDD5mxR083ZNPs43W83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style="cursor: move;" /></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"> </span></span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre">Et
Obama a encore l'impudence de parler à Cuba des droits de l'homme,
abrité qu'il est par la couverture que lui offrent constamment les
grands médias, qui nous le présentent, aujourd'hui comme hier et comme
tous les jours, souriant, se protégeant de la pluie sous un parapluie,
dansant avec sa ravissante Michelle, s'amusant avec ses filles
heureuses, prenant un café avec une habitante, jouant au basket avec des
enfants, saluant un cireur de chaussures, nous montrant sa voiture, son
avion privé, mangeant un hamburger dans la rue, buvant un soda… Qu'il
est humble, ce Prix Nobel de la Guerre, qu'il est humble et quel fils de
pute.</span></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><span class="texte1"> </span></span></span><br />
<div dir="ltr" style="text-align: left;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=5148021411376335879" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><b><span class="texte1"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz8G1sepb-YHSrtGgB3VsZQThuPw4dvcYDOko7FBMP0QR8IeFZ0jZtpMXA17AgOmfrpqt3sYkkkRJF2CaBiXvzOCWSWWnVmMfu1tPuAY1EZC5G31csnjytvU0Qf4YDqm53R9avMiPrqTyu/s1600/Face+reality.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz8G1sepb-YHSrtGgB3VsZQThuPw4dvcYDOko7FBMP0QR8IeFZ0jZtpMXA17AgOmfrpqt3sYkkkRJF2CaBiXvzOCWSWWnVmMfu1tPuAY1EZC5G31csnjytvU0Qf4YDqm53R9avMiPrqTyu/s640/Face+reality.jpg" width="382" /></a></span></b></span></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><b><span class="texte1">
</span></b></span></span>
<br />
<div align="center" style="color: rgb(140 , 87 , 54); font-size: 12px; font-weight: bold;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><b><span class="texte1">Affrontons cette réalité :</span></b></span></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><b><span class="texte1">
</span></b></span></span>
<div align="center" style="color: rgb(140 , 87 , 54); font-size: 12px; font-weight: bold;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><b><span class="texte1">IL Y A DES PRISONNIERS POLITIQUES AUX USA</span></b></span></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><b><span class="texte1">
<div align="center" style="color: rgb(140 , 87 , 54); font-size: 12px; font-weight: bold;">
Liberté maintenant !</div>
<div align="center" style="color: rgb(140 , 87 , 54); font-size: 12px; font-weight: bold;">
Amnistie et droits humains</div>
<div align="center" style="color: rgb(140 , 87 , 54); font-size: 12px; font-weight: bold;">
pour les prisonniers politiques aux USA</div>
</span></b></span></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><b><span class="texte1"> </span>
</b></span></span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><b><br /></b></span></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><b>
</b></span></span></div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-55139849080071262342016-04-10T18:14:00.002+02:002016-04-10T18:14:34.176+02:00Nous sommes tous l’État islamique<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<i><b><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">par <span class="auteur"><a href="http://tlaxcala-int.org/biographie.asp?ref_aut=27&lg_pp=fr">Chris Hedges</a></span></span></span></b></i></div>
<div style="font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La
vengeance est le moteur psychologique de la guerre. Les victimes en
sont la monnaie de sang. Leurs corps servent à sanctifier des actes de
meurtre indiscriminés. Ceux définis comme l’ennemi et ciblés pour être
massacrés sont déshumanisés. Ils ne sont pas dignes d’empathie ou de
justice. La pitié et la peine sont l’apanage des nôtres. Nous faisons
vœu d’éradiquer une masse déshumanisée incarnant le mal absolu. Les
estropiés et les morts de Bruxelles ou de Paris et les estropiés et les
morts de Raqqa ou de Syrte perpétuent les mêmes convoitises sinistres.
Nous sommes tous l’État islamique.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">“La violence n’engendre que de la violence”, écrit Primo Levi, “dans
un mouvement pendulaire qui grandit avec le temps au lieu de s’amortir
».</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Le jeu du je-te-tue-tu-me-tues ne cessera qu'après épuisement,
lorsque cette culture de mort nous aura brisés émotionnellement et
physiquement. Nous utilisons nos drones, nos avions de chasse, nos
missiles et notre artillerie pour éventrer des murs et des plafonds,
exploser des fenêtres et tuer ou blesser ceux qui sont dedans. Nos
ennemis portent des explosifs au peroxyde dans des valises ou des gilets
explosifs et pénètrent dans des terminaux d’aéroports, des salles de
concert, des cafés ou des stations de métro pour nous faire exploser, et
bien souvent eux avec. S’ils possédaient notre niveau de technologie de
mort, ils seraient bien plus efficaces. Mais ce n’est pas le cas. Leurs
tactiques sont plus brutes, mais nous ne sommes pas moralement
différents. T.E. Lawrence a appelé ce cycle de violence : « les anneaux
de la tristesse ».</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
</span></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img alt="" height="424" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13187.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="600" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><b><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Cher Jésus, protège-nous de cet insensé culte musulman de la mort"</span><br /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
Michael Leunig</span></b></span></td></tr>
</tbody></table>
<div style="color: #8c5736; font-weight: bold; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span class="texte1"><br /></span></span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span class="texte1">
</span></span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="font-size: small;"></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La religion chrétienne épouse la notion de “guerre sainte”, avec
autant de fanatisme que l’Islam. Nos croisades valent le concept du
jihad. Lorsque la religion sert à sanctifier le meurtre, il n’y a aucune
règle. C’est une lutte entre la lumière et l’obscurité, le bien et le
mal, Satan et Dieu. Le discours rationnel est banni. Et « le sommeil de
la raison », comme dit Goya, « engendre des monstres »</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17665" target="_blank">Lire la suite </a></span></span></b></div>
</div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-43152764421836998562016-04-10T12:27:00.000+02:002016-04-10T12:27:12.895+02:00Corrido de la muerte de Emiliano Zapata, 10 de abril de 1919<div style="font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Autor: Armando Liszt Arzubide <br />
Canta: Amparo Ochoa</span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Escuchen señores, <br />
oigan el corrido <br />
de un triste acontecimiento:<br />
pues en Chinameca <br />
fue muerto a mansalva<br />
Zapata, el gran insurrecto.<br /></span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Abril de mil novecientos<br />
diecinueve, en la memoria<br />
quedarás del campesino,<br />
como una mancha en la historia.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Campanas de Villa Ayala<br />
¿Por qué tocan tan doliente?<br />
-- Es que ya murió Zapata<br />
y era Zapata un valiente.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">El buen Emiliano <br />
que amaba a los pobres<br />
quiso darles libertad;<br />
por eso los indios<br />
de todos los pueblos<br />
con él fueron a luchar.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">De Cuautla hasta Amecameca,<br />
Matamoros y el Ajusco,<br />
con los pelones del viejo<br />
don Porfirio se dio gusto.<br /></span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Trinitaria de los campos<br />
de las vegas de Morelos,<br />
si preguntan por Zapata<br />
di que ya se fue a los cielos.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Le dijo Zapata a don Pancho Madero<br />
cuando ya era gobernante:<br />
-- Si no das las tierras,<br />
verás a los indios<br />
de nuevo entrar al combate.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Se enfrentó al señor Madero,<br />
contra Huerta y a Carranza,<br />
pues no le querían cumplir<br />
su plan que era el Plan de Ayala.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Corre, corre, conejito<br />
cuéntales a tus hermanos<br />
-- ¡Ya murió el señor Zapata,<br />
el coco de los tiranos!...</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Montado con garbo<br />
en yegua alazana<br />
era charro de admirar;<br />
y en el coledero<br />
era su mangana<br />
la de un jinete cabal.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Toca la charanga un son<br />
de los meros abajeños;<br />
rueda un toro por la arena,<br />
pues Zapata es de los buenos.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Una rana en un charquito<br />
cantaba en su serenata:<br />
-- ¿Dónde hubo un charro mejor<br />
que mi general Zapata?</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Con mucho entusiasmo<br />
aplaude la gente<br />
y hartas niñas concurrieron,<br />
que el jefe Zapata y sus generales<br />
dondequiera se lucieron.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Con jaripeo celebraba<br />
su victoria en la refriega,<br />
y entre los meros surianos,<br />
que es charro, nadie lo niega.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Camino de Huehuetoca<br />
preguntaba así un turpial:<br />
-- Caminante, ¿que se hizo<br />
del famoso caporal?</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Nació entre los pobres,<br />
vivió entre los pobres<br />
y por ellos combatía.<br />
-- No quiero riquezas,<br />
yo no quiero honores.</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br />
A todos así decía.</span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">En la toma de Jojutla<br />
dice a un mayor de su gente:<br />
-- ¡Tráete al general García<br />
que le entre conmigo al frente!</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">A la sombra de un guayabo<br />
cantaban dos chapulines:<br />
-- ¡Ya murió el señor Zapata,<br />
terror de los gachupines!</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Fumando tranquilo se pasea sereno<br />
en medio de los balazos,<br />
y grita: -- ¡Muchachos,<br />
a esos muertos de hambre<br />
hay que darles sus pambazos!</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Cuando acaba la refriega<br />
perdona a los prisioneros,<br />
a los heridos los cura<br />
y a los pobres da dinero.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Estrellita que en las noches<br />
te prendes de aquellos picos,<br />
¿Dónde está el jefe Zapata<br />
que era azote de los ricos?</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">-- Cuando yo haya muerto,<br />
dice a su subalterno,<br />
les dirás a los muchachos:<br />
con l'arma en la mano<br />
defiendan su ejido<br />
como deben ser los machos.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Dice a su fiel asistente<br />
cuando andaba por las sierras:<br />
-- Mientras yo viva, los indios<br />
serán dueños de sus tierras.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Amapolita olorosa<br />
de las lomas de Guerrero,<br />
no volverás a ver nunca<br />
al famoso guerrillero.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Con gran pesadumbre<br />
le dice a su vieja<br />
-- Me siento muy abatido:<br />
pues todos descansan,<br />
yo soy peregrino,<br />
como pájaro sin nido.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Generales van y vienen<br />
dizque para apaciguarlo;<br />
y no pudieron a la buena<br />
un plan ponen pa' engañarlo.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Canta, canta, gorrioncito,<br />
di en tu canción melodiosa:<br />
-- Cayó el general Zapata<br />
en forma muy alevosa.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Don Pablo González<br />
ordena a Guajardo<br />
que le finja un rendimiento,<br />
y al jefe Zapata disparan sus armas<br />
al llegar al campamento.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Guajardo dice a Zapata:<br />
-- Me le rindo con mi tropa,<br />
en Chinameca lo espero,<br />
tomaremos una copa.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Arroyito revoltoso,<br />
¿Qué te dijo aquel clavel?<br />
-- Dice que no ha muerto el jefe,<br />
que Zapata ha de volver...</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Abraza Emiliano al felón Guajardo<br />
en prueba de su amistad,<br />
sin pensar el pobre,<br />
que aquel pretoriano<br />
lo iba ya a sacrificar.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Y tranquilo se dirige<br />
a la hacienda con su escolta;<br />
los traidores le disparan<br />
por la espalda a quemarropa.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Jilguerito mañanero<br />
de las cumbres soberano,<br />
¡Mira en qué forma tan triste<br />
ultimaron a Emiliano!</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Cayó del caballo el jefe Zapata<br />
y también sus asistentes.<br />
Así en Chinameca perdieron la vida<br />
un puñado de valientes.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Señores, ya me despido,<br />
que no tengan novedad.<br />
Cual héroe murió Zapata<br />
por dar Tierra y Libertad.</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">A la orilla de un camino<br />
había una blanca azucena,<br />
a la tumba de Zapata<br />
la llevé como una ofrenda...</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><i>Leer </i><a href="http://www.wikimexico.com/articulo/la-traicion-en-chinameca"><b>La traición en Chinameca</b></a></span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><a href="http://www.radioinsurgente.org/media/090207_cancioninsurgente_generalzapata.mp3"><i>Escuchen</i> <b>General Zapata</b></a><br />
</span></span><br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><img alt="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13185.jpg" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13185.jpg" /></span></span></div>
<div align="center" style="color: #8c5736; font-weight: bold;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><i> La muerte de Emiliano Zapata. 10 de abril de 1919</i><br />
Grabado en madera<br />
Isidoro Ocampo (Mexico, 1910-1983)<br />
México, 1947</span></span></div>
<div align="center" style="color: #8c5736; font-weight: bold;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><img alt="" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13186.jpg" height="437" width="600" /></span></span></div>
<div align="center" style="color: #8c5736; font-weight: bold;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><i> Tierra y Libertad</i><br />
Gabriel Fernández Ledesma<br />
Offset<br />
ca. 1950</span></span></div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-21355534146703507082016-04-08T10:51:00.002+02:002016-04-08T11:14:53.350+02:00Nos rêves ne rentrent pas dans leurs urnes : l'horizontalité ou la mort ! Message à la jeunesse du Printemps français<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<i><b><span style="font-size: large;">Vous êtes des milliers à prendre possession des places, à vous réapproprier l'espace public. Vous êtes jeunes, vous êtes sincères, vous êtes généreux et vous êtes en danger. </span></b></i></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Ne refaites donc pas nos erreurs.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Accrochez-vous aux principes que vous avez commencé à appliquer et ne laissez personne vous en éloigner.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Le premier principe est l'<b>horizontalité</b>. Oui, c'est long et laborieux, mais c'est crucial. Prenez tout votre temps pour vous mettre d'accord. Une fois le consensus établi, personne n'aura le droit de le remettre en cause.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Le <b>temps </b>: vous devez aussi vous le réapproprier, comme l'espace. Et pour cela, vous devez établir une stratégie spatio-temporelle. Dans la région parisienne, vous devez ancrer le mouvement dans les territoires les plus reculés de la très grande banlieue, donc installer des Nuits debout dans tous les départements de l'Ile-de-France, pour rapprocher le plus possible le mouvement des lieux de vie, de travail, d'études, de galère des gens. Au lieu d'une seule AG Place de la République, que <b>mille AG</b> fleurissent aux pieds des tours du 93, du 94, du 78 et d'ailleurs ! Chaque AG pourra ensuite désigner des délégué-es à la grande AG "centrale" ou bien se coordonner en temps réel par streaming avec toutes les autres. Ainsi, les gens ne devront plus se taper de une à deux heures aller-retour entre leur banlieue et Place de la République. <b>Ces remarques/propositions valent bien sûr pour toutes les autres métropoles : Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Rennes, Barcelone, Valence, Londres ou Bruxelles.</b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Rejetez tous les -ismes et toutes les idéologies, rejetez tous les exclusivismes que certains groupes organisés essaient de vous imposer. Partez toujours de vos <b>besoins réels communs</b> et organisez-vous pour les satisfaire.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Et surtout, avant tout, ne déléguez jamais votre colère.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><i><b>FG, 39 MARS 0001 (8/4/2016 de l'ancien calendrier)</b></i></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTN4aqklR-SVJc7uhL8M_3syZmcUb1cJaDQdQnzVNLR7NOQDeRiKdxEC3CM6gapnpq_9wc1SPgbQ-FdNFQdcgBnpCm2ZFHlpxxvUdWmx0Stn7Qfh5OySKJpt2VLaEqQDeFeIpivc-OA9S8/s1600/r%25C3%25A9volte+donc.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="478" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTN4aqklR-SVJc7uhL8M_3syZmcUb1cJaDQdQnzVNLR7NOQDeRiKdxEC3CM6gapnpq_9wc1SPgbQ-FdNFQdcgBnpCm2ZFHlpxxvUdWmx0Stn7Qfh5OySKJpt2VLaEqQDeFeIpivc-OA9S8/s640/r%25C3%25A9volte+donc.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
</div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-75199323124427510832016-04-06T10:20:00.001+02:002016-04-25T23:53:31.986+02:00Panama Papers<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: center;">
</div>
<span style="font-size: medium;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="titre_article_section_p"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17627"><span class="titre_article_section_p"></span></a><span style="font-size: large;"><span class="titre_article_section_p"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17630">The Panama Papers</a></span></span></span></span></span><br />
<span style="font-size: medium;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="titre_article_section_p"><span style="font-size: large;"><span class="titre_article_section_p"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17630"> <i>Politicians, Criminals and the Rogue Industry That Hides Their Cash</i></a>
</span>
<span class="home_noire"> - <b>ICIJ-The International Consortium of Investigative Journalists </b>
</span></span></span></span></span><br />
<span style="font-size: medium;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="titre_article_section_p"><span style="font-size: large;"><span class="home_noire">
The Panama Papers: An Introduction
Behind the email chains, invoices and documents that make up the Panama
Papers are often unseen victims of wrongdoing enabled by the shadowy
offshore industry.
Blacklisted Companies’ Offshore Ties
Leaders, ...</span></span></span><span style="font-size: large;"><span class="titre_article_section_p"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17627"><span class="home_noire"><span class="titre_article_section_p"><span class="envoi"></span></span></span></a><span class="home_noire"><span class="titre_article_section_p"><span class="envoi"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17630">Read more</a></span></span></span></span></span></span></span><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: large;"><span class="titre_article_section_p"><span class="home_noire"><span class="titre_article_section_p"><span class="envoi"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17630"></a></span></span></span></span></span></span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: large;">
</span></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: large;">
</span></span>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: large;">
<span class="titre_article_section_p"> <span class="titre_article_section_p"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17631">Panama Papers, plongée dans le monde de la finance offshore </a>
</span>
<span class="home_noire"> - <b>Sana Sbouai سناء سبوعي - Malek Khadhraoui مالك الخضراوي </b>
<br />
Un leak de documents internes de la firme Mossack Fonseca met à jour
les systèmes de création de société offshore. Et des citoyens tunisiens
sont concernés.
Après l’affaire Swissleaks, basé ...
</span></span><span class="titre_article_section_p"><span class="home_noire"><span class="titre_article_section_p"><span class="envoi"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17631">Lire la suite</a></span></span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: large;"><span class="titre_article_section_p"><span class="home_noire"><span class="titre_article_section_p"><span class="envoi"> </span></span></span>
</span><br /><span class="titre_article_section_p"><span class="titre_article_section_p"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17633">Panama Papers: Die Geheimnisse des schmutzigen Geldes </a>
</span>
<span class="home_noire"> - <b>Various Authors - Versch. Autoren - AA.VV. - Auteurs div.</b>
<br />
Briefkastenfirmen zerstören die Marktwirtschaft
Es ist höchste Zeit, die Geschäfte der Geldschieber zu stoppen. Kommentar von Marc Beise ... </span></span><span class="titre_article_section_p"><span class="home_noire"><span class="titre_article_section_p"><span class="envoi"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17633">Weiterlesen</a></span></span></span>
<br />
<span class="envoi"></span></span></span></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: large;">
</span></span>
<br />
<div align="center">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: large;">
<span class="titre_article_section_p"><span class="envoi"> </span></span></span></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: large;">
<span class="titre_article_section_p"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17627">"Panama Papers" : qui sont les hommes de pouvoir qui utilisent des sociétés offshore ?</a>
</span>
<span class="home_noire"> - <b>Cash Investigation</b>
</span></span></span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: large;"><span class="home_noire">
Présidents, ministres, députés… Découvrez les liens entre des
personnalités politiques de premier plan sur la scène internationale et
le monde opaque des montages financiers.
Quel est le point commun ...</span><span class="home_noire"><span class="envoi"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17627">Lire la suite</a></span></span></span></span><br />
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: large;">
</span></span>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: large;">
<a class="gs-title" data-ctorig="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17634" data-cturl="https://www.google.com/url?q=http://www.tlaxcala-int.org/article.asp%3Freference%3D17634&sa=U&ved=0ahUKEwiymsSAz_jLAhVGVRoKHeiVB1AQFggWMAY&client=internal-uds-cse&usg=AFQjCNH7qwQJaxfsw9eWoH5l6z-3miIYbQ" dir="ltr" href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17634" target="_blank">América Latina en los #PanamaPapers</a></span></span></div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-37540819732492422182016-04-06T10:16:00.000+02:002016-04-06T10:47:02.102+02:00Cartooning for War? Plantu, cette fois-ci, tu t'es planté<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Cher Plantu,<br /><br />Je viens de perdre d'un seul coup tout respect et toute estime </span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx6Gi4JOcyTkuRnjcRIQ0dWlPVdq5NNnRgeTslidavx6w2jsjzN-rKyiZUsDCZmJKRcxQvQnhNqn3XAWm7hdfJfTtzTekl28t8WtS9tgr_rp3xvkNQIuk4OZRZRFNePCtU7xq6CkottneR/s1600/Abaya+dolce.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx6Gi4JOcyTkuRnjcRIQ0dWlPVdq5NNnRgeTslidavx6w2jsjzN-rKyiZUsDCZmJKRcxQvQnhNqn3XAWm7hdfJfTtzTekl28t8WtS9tgr_rp3xvkNQIuk4OZRZRFNePCtU7xq6CkottneR/s400/Abaya+dolce.jpg" width="288" /></a></span></span></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">pour toi, après avoir découvert l'immondice que tu as produit le 30 mars, pour commenter le lancement par Dolce Gabbana d'une ligne de vêtements féminins destinés aux Musulmanes. Tu n'as pas honte ?<br /><br />Alors maintenant, de deux choses l'une : ou bien tu présentes tes excuses publiques aux femmes musulmanes que tu as tout simplement diffamées, ou bien tu quittes le journal <i>Le Monde</i>, pour rejoindre <i>Charlie </i>et y sévir sur cette lancée.<br /><br />Quant à l'association que tu présides, soit tes associés sont d'accord avec toi et dans ce cas, vous devriez vous renommer <i>Cartooning for War</i>, soit ils désapprouvent ton infamie et il ne te reste qu'à démissionner de ton poste de président. A vous de voir.<br /><br />Signé: FG, un citoyen du monde que les laïco-fascistes du genre Madame Badinter qualifieront sans aucun doute d'islamo-gauchiste...
</span></span></div>
<br />
<br />
<span class="texte1"></span><br />
<div style="font-size: 18px; font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px;">
<span class="texte1"><img alt="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13157.jpg" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13157.jpg" /></span></div>
</div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-19979048154828098172016-03-23T15:55:00.001+01:002016-03-23T15:55:29.475+01:00Après le Mardi noir de Bruxelles<i><b><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">par Milena Rampoldi </span></span></b></i><br />
<i><b><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span class="navigation_cadre">Original: <a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17541">Nach dem Schwarzen Dienstag in Brüssel</a></span></span></span></b></i><br />
<div style="font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px; text-align: justify;">
<span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="mso-ansi-language: FR;">Le
Mardi noir de Bruxelles a naturellement suscité une grande émotion dans
toute l'Europe. Mais nous devons essayer de maîtriser les émotions,
pour pouvoir continuer à penser. </span><span title="Hier einen Beitrag zum Nachdenken von einer Muslimin.
">Voici une contribution à la réflexion, d'une musulmane.</span></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span style="mso-ansi-language: FR;">Terreur au cœur de l'Europe. </span><span title="In den Nachrichten spricht man nur von Kontrolle, von der Notwendigkeit der Terrorabwehr, des Datenaustausches zwischen den europäischen Geheimdiensten und der Modalitäten zwecks Verhinderung der Umsetzung der Pläne durch ein Terrornetzwerk, dem man auf die Spur kommen soll und muss, koste es was es wolle.">Aux
infos on ne parle que de contrôle, de la nécessité de prévenir e
terrorisme, de l'échange de données entre les services de renseignement
européens et de la manière d'empêcher la mise en œuvre des plans d'un
réseau terroriste, qu'il faut dépister, coûte que coûte. </span><span title="Man muss mehr kontrollieren, mehr Sicherheit aus dem Nichts erschaffen.">Il faut plus de contrôle, créer plus de sécurité à partir du néant. </span><span title="Aber alles abschirmen ist unmöglich, dies behauptet man am Ende dieser unsinnigen Diskussion.
">Mais il est impossible de tout protéger, conclut-on <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à la fin de cette discussion absurde.<br />
<br />
</span><span title="Wenn man nicht mehr weiter weiß, zeigt man die Flüchtlinge in Idomeni mit ihren Zetteln, auf denen „Sorry“ steht.">Quand on ne sait pas comment poursuivre, on montre les réfugiés d'Idomeni avec leurs bouts de papiers où ils ont écrit "Sorry". </span><span title="Die Flüchtlinge entschuldigen sich für die Anschläge, für Anschläge, die sie nicht begangen haben und mit denen sie gar nichts können, denn sie sind die Opfer der westlichen Kriege und Angriffe.">Les réfugiés s'excusent pour les attentats, des attentats qu'ils n'ont pas commis et avec lesquels ils n'ont rien à voir, car<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ils sont les victimes des guerres et des attaques occidentales. </span><span title="Gleichzeitig werden alle Muslime und somit auch alle Flüchtlinge verdächtigt.">Dans le même temps tous les musulmans, et donc tous les réfugiés sont soupçonnés. </span><span title="Und die Medien machen indirekt mit, denn es werden ganze Viertel, die sogenannten „umgekippten Viertel“ kriminalisiert, die wahllos durchsucht werden.">Et
les médias jouent ce jeu indirectement, quand des quartiers entiers,
les soi-disant "quartiers à la dérive", sont criminalisés, soumis à des
razzias indiscriminées. </span><span title="Menschen werden festgenommen und wieder freigelassen, nur weil sie aus Brüssel kommen und islamischen Glaubens sind.
">Des gens sont arrêtés et relâchés, seulement parce qu'ils sont de Bruxelles et musulmans.</span></span></span></div>
<span title="Menschen werden festgenommen und wieder freigelassen, nur weil sie aus Brüssel kommen und islamischen Glaubens sind.
"><span style="font-size: medium;"><b><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17542">Lire la suite </a></b></span></span></div>
<i><b><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span class="navigation_cadre"> </span> </span></span></b></i>Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-90742513239737186812016-03-22T23:10:00.000+01:002016-03-22T23:58:26.936+01:00Obama à Cuba<div class="gsc-webResult gsc-result">
<div class="gs-webResult gs-result">
<div class="gsc-thumbnail-inside">
<div class="gs-title">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><a class="gs-title" data-ctorig="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17526" data-cturl="https://www.google.com/url?q=http://www.tlaxcala-int.org/article.asp%3Freference%3D17526&sa=U&ved=0ahUKEwj3lN2OpdXLAhVJPhQKHZ9gAhkQFggUMAU&client=internal-uds-cse&usg=AFQjCNG1-oSAFYt11JFysWAngVbgOXC3Hw" dir="ltr" href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17526" target="_blank"><span class="auteur"></span></a><span class="auteur"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/biographie.asp?ref_aut=4682&lg_pp=es">Fernando Martínez Heredia </a></span></span></span></div>
<div class="gs-title">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17526" target="_blank"><span class="auteur"> </span>Obama en Cuba: Una guerra del siglo XXI</a></span></span></div>
</div>
<table class="gsc-table-result"><tbody>
<tr><td class="gsc-table-cell-snippet-close"><span style="font-size: large;"></span></td></tr>
</tbody></table>
</div>
</div>
<div class="gsc-thumbnail-inside">
<div class="gs-title">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><a class="gs-title" data-ctorig="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17527" data-cturl="https://www.google.com/url?q=http://tlaxcala-int.org/article.asp%3Freference%3D17527&sa=U&ved=0ahUKEwj3lN2OpdXLAhVJPhQKHZ9gAhkQFggXMAY&client=internal-uds-cse&usg=AFQjCNHaTHKxPt8qO29xW_uzFUCudh7ZhA" dir="ltr" href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17527" target="_blank">Obama à Cuba : Une guerre du XXIe siècle</a></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></span></div>
<div class="gs-title">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="auteur"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/biographie.asp?ref_aut=1620&lg_pp=es">Arleen Rodríguez Derivet</a></span></span></span></div>
<div class="gs-title">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17533" target="_blank"><span class="auteur"><span class="titre_pp">Guantánamo y la Base: La Cuba que recibirá hoy a Obama</span> </span></a></span></span></div>
<div class="gs-title">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17534" target="_blank"><span class="auteur"><span class="titre_pp">Guantanamo e la Base: La Cuba che riceverà oggi Obama</span> </span></a> </span></span></div>
<div class="gs-title">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17535" target="_blank"><span class="titre_pp">Guantánamo et Gitmo : le Cuba qui reçoit Obama</span></a> </span></span></div>
<div class="gs-title">
</div>
<div class="gs-title">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="auteur"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/biographie.asp?ref_aut=26&lg_pp=es">Koldo Campos Sagaseta</a></span> </span></span></div>
<div class="gs-title">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><a href="http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17528" target="_blank">La transición en USA</a></span></span></div>
<div class="gs-title" style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><img alt="http://tlaxcala-int.org/upload/graphistes/g_2482.jpg" src="http://tlaxcala-int.org/upload/graphistes/g_2482.jpg" height="640" width="422" /> </span></span></div>
<div class="gs-title" style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><img alt="http://tlaxcala-int.org/upload/graphistes/g_2483.jpg" src="http://tlaxcala-int.org/upload/graphistes/g_2483.jpg" /> </span></span> </div>
</div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-33090606036052452252016-03-17T13:15:00.001+01:002016-03-17T13:15:36.739+01:00La (re)colonisation du Mexique La colonización de México<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<i><b>par John Aackerman, 14/3/2016</b></i><br />
<b><span class="navigation_cadre"><i>Original</i>: <a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17489">La colonización de México</a></span></b></div>
<div style="font-size: 18px; font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px;">
Ce vendredi 18 mars nous célèbrerons le 78ème anniversaire de l'expropriation pétrolière par le président Lazaro Cardenas del Rio, dans un contexte de trahison absolue des principes de la souveraineté nationale, de la démocratie et du bien-être social incarnés par ce grand général révolutionnaire. Autrefois, l'énorme force de l'État mexicain était utilisée pour défendre les intérêts et le bien-être du peuple mexicain. Aujourd'hui, ce même État a été mis au service des intérêts internationaux les plus vils et travaille à démanteler le pays et à anéantir la résistance populaire.</div>
<div style="font-size: 18px; font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px; text-align: center;">
<img alt="" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13044.jpg" height="201" width="600" /></div>
Le 22 février dernier, le président Enrique Peña Nieto Enrique est allé à Houston, au Texas, pour participer au congrès annuel IHS Energy CERAWeek. Dans sa tentative désespérée de brader notre or noir, le président mexicain s'est abaissé au niveau des bureaucrates de second ordre et des dirigeants de compagnies pétrolières internationales qui se réunissent là chaque année. Il a été le seul chef d'État à participer à l'événement (<a href="http://ceraweek.com/2016/speakers/">voir la liste des participants ici</a>). De manière scandaleuse, Peña Nieto a également profité de son voyage pour rencontrer le gouverneur du Texas, Greg Abbott, réduisant ainsi l'État mexicain au rang d'entité fédérative des USA.<br />
<br />
<a name='more'></a><br />
Cela était très symbolique que Peña Nieto ait décidé d'annoncer du Texas, et non à partir du territoire national, l'accélération de la privatisation et du démantèlement du secteur de l'énergie nationale. Dans le cadre de ce congrès pétrolier, il a déclaré que le Mexique aura des stations essence étrangères à partir de juin. Il a également dit que, courant 2016 deux gisements pétroliers dans les eaux profondes du golfe du Mexique seront donnés en concession et que sera autorisée "la première grande ligne de transport d'énergie avec une participation privée".<br />
La compagnie pétrolière Gulf a déjà annoncé qu'en 2016 elle ouvrira 100 stations-service à Monterrey<img align="right" alt="" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13049.jpg" height="307" hspace="10" vspace="10" width="223" /> et à Mexico, et que son objectif est d'en ouvrir plus de 2 000 au cours des trois prochaines années afin de contrôler 25 pour cent du marché national. Mais ses dirigeants ont précisé que "nous ne cherchons pas à ouvrir de nouvelles stations-service, mais que les franchisés actuels de Pemex* changent d'enseigne en passant à Gulf". En même temps, Pemex a annoncé qu'elle réduira considérablement ses propres investissements et qu'elle continuera avec le processus de licenciements massifs, avec déjà 15 000 en 2015 et 10 000 prévus pour 2016.<br />
Cela confirme ce que beaucoup d'entre nous ont dénoncé depuis des années: la contre-réforme énergétique ne signifie pas l'arrivée de «nouveaux investissements» dans le pays, mais simplement le bradage des ressources et de l'économie nationale à des mains privées et étrangères. De même, la contre-réforme de l'éducation ne signifie pas le renforcement du système national d'éducation, mais seulement le «nettoyage» et l'expulsion du système national d'éducation du pays et des enseignants les plus engagés et critiques.<br />
Simultanément, la dollarisation de l'économie progresse. Jeudi dernier, dans le cadre de la 79ème Convention bancaire tenue à Acapulco, Agustin Carstens, gouverneur de la Banque du Mexique, a annoncé la mise en œuvre d'un nouveau mécanisme de virements bancaires, appelé SPID, qui permettra aux entreprises nationales d'effectuer des transactions entre elles directement en dollars.<br />
<span class="texte1"> </span><br />
<div align="center" style="color: rgb(140 , 87 , 54); font-size: 12px; font-weight: bold;">
<span class="texte1"><img alt="" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13046.jpg" height="494" width="400" /><br />
-Dans le temps, tout ça a été à toi<br />
-La boutique aussi, Papa ?</span></div>
<span class="texte1"> </span><br />
Ainsi, les entreprises mexicaines et les filiales de sociétés internationales pourront contourner le système financier national, évitant d'avoir à «se salir» avec nos billets multicolores aux effigies de héros nationaux comme Benito Juarez, Miguel Hidalgo, José Maria Morelos, Frida Kahlo, Sœur Juana Inés de la Cruz et Nezahualcóyotl. Désormais les entrepreneurs pourront utiliser exclusivement le billet vert dont la valeur est confiée au Dieu du nord. <i>In God we trust</i> ( «En Dieu nous avons confiance»), proclament ces billets, dont l'objectif est d'effacer l'histoire et la valeur humaine de tous les peuples.<br />
La colonisation de facto de la République Mexicaine avance. Si nous ne réagissons pas rapidement, le pays va prendre le chemin de Porto Rico et deviendra un «territoire» des USA, sans aucune possibilité pour le peuple mexicain d'influer sur le sort de la nation.<br />
Dans cette voie, il est important de se rendre compte que le néolibéralisme et la corruption structurelle n'ont pas encore détruit l'État mexicain. Malgré tout, nos institutions gouvernementales continuent d'avoir une force énorme qui, bien utilisée, pourrait transformer le pays.<br />
Le problème est que, grâce à la fraude électorale, à la censure des médias et à la destruction de l'action collective, le puissant appareil d'État est aujourd'hui au service de la machine internationale de mort et de pillage. Participons tous à remettre debout l'État mexicain. Honorons l'héritage de Don Lazaro Cardenas, et de tous les héros qui nous ont donné la patrie, en évinçant du pouvoir ceux qui ont trahi leur héritage.<br />
<div align="justify" style="font-size: 14px; font-style: italic; margin-left: 10px; margin-right: 10px;">
NdT</div>
<div align="justify" style="font-size: 14px; font-style: italic; margin-left: 10px; margin-right: 10px;">
<b>Pemex</b>, Petróleos Mexicanos : entreprise pétrolière parapublique, créée par le président Lázaro Cárdenas le 18 mars 1938, a été la plus grande entreprise d’Amérique Latine. La "réforme énergétique" initiée par le président Calderón et mise en œuvre par son successeur Peña Nieto, inclut notamment son ouverture aux capitaux privés.</div>
</div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-32184331973923915682016-03-16T11:51:00.000+01:002016-03-16T12:05:29.962+01:00Un regard sur les révolutions populaires dans une Amérique Latine en turbulence Conférences de Romain Migus en France<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: 24px;"> </span><img alt="" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13039.jpg" height="450" style="text-align: justify;" width="600" /></div>
<div style="text-align: center;">
<span data-mce-style="font-size: 10pt; font-family: 'Arial','sans-serif';" style="font-family: "arial" , "sans-serif"; font-size: 10pt;"><img alt="Tlaxcala_La Pluma" data-mce-src="images/stories/celap/Tlaxcala_La%20Pluma.jpg" src="http://es.lapluma.net/images/stories/celap/Tlaxcala_La%20Pluma.jpg" height="60" width="235" /></span></div>
<div style="text-align: center;">
<a href="http://tlaxcala-int.org/"><span style="font-size: 24px;">Tlaxcala</span></a><span style="font-size: 24px;"> et </span><a href="http://www.lapluma.net/"><span style="font-size: 24px;">La Pluma</span></a></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;">
<i><span new="" style="font-size: 22.0pt;">vous invitent<o:p></o:p></span></i></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;">
<i><span new="" style="font-size: 18.0pt;">à<o:p></o:p></span></i></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;">
<i><span new="" style="font-size: 20.0pt;">2 conférences-débats<o:p></o:p></span></i></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;">
<i><span new="" style="font-size: 20.0pt;">de<o:p></o:p></span></i></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;">
<span new="" style="font-size: 36.0pt;">Romain Migus <o:p></o:p></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="color: red;"><span style="font-family: "stencil"; font-size: 20pt;">Un regard sur les révolutions populaires dans une Amérique Latine en turbulence</span></span></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<i style="text-align: center;"><span style="font-family: "georgia" , serif; font-size: 18pt;">Bilan et perspectives</span></i>
</div>
<ul style="text-align: center;">
<li><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b><span new="" style="font-size: 18.0pt; line-height: 115%;">À </span></b><b><span new="" style="font-size: 18.0pt; line-height: 115%;">Pau le vendredi 18 mars 2016 à 20h30<br />
</span></b><i><span new="" style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%;">Amphithéâtre de la présidence de l´Université de Pau et des pays de l´Adour</span></i><i><span new="" style="font-size: 18.0pt; line-height: 115%;"><o:p></o:p></span></i></span></li>
<li><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b><span new="" style="font-size: 18.0pt;">À</span></b><b><span new="" style="font-size: 18.0pt;"> Paris le mardi 22 mars 2016 à 19h00<o:p></o:p></span></b></span><i><span new="" style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />au Lieu-dit, 6 Rue Sorbier, 75020 Paris</span><o:p></o:p></span></i></li>
</ul>
<div align="center" class="MsoListParagraphCxSpLast" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center; text-indent: -18pt;">
<!--[if !supportLists]--><!--[endif]--></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: center;">
<span style="color: red; font-family: "georgia" , serif;"><b><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/gRn3uaETSeU?feature=player_detailpage" width="640"></iframe></b></span></div>
<div style="color: #6b220b; font-size: 18px; font-weight: bold; text-align: justify;">
<b><span lang="EN-US" new="" style="font-size: 14.0pt;"> </span></b><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b><span new="" style="font-size: 12.0pt;">Et si on s´arrêtait 1h15 sur le bord de la route pour regarder les vaches ?<o:p></o:p></span></b></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span new="" style="font-size: 12.0pt;">Les révolutions actuelles en Amérique Latine sont un voyage. Un voyage qui a commencé, il y a</span><img align="right" alt="" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13038.jpg" height="273" hspace="10" vspace="10" width="225" /><span style="font-family: "georgia" , serif; font-size: 12pt;"> presque 30 ans, et auquel se sont joint des millions de citoyens. Si le temps de l´Histoire ne s´arrête jamais, celui de la construction du Socialisme non plus. Il y a toujours une bataille à livrer, un gouffre à franchir, une montagne à escalader, des erreurs á rectifier, des rires, des larmes, et beaucoup de réalisme magique.</span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span new="" style="font-size: 12.0pt;"> Essayons tout de même de souffler un instant, pour contempler le chemin parcouru depuis les années sombres du néolibéralisme, pour apprendre les mécanismes par lesquels le pouvoir a été conquis et dresser un bilan, parfois critique, de ces dernières années d´une lutte qui suit son cours. <o:p></o:p></span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span new="" style="font-size: 12.0pt;"> Alors que certaines entreprises de communication ont déjà décrété la fin des révolutions et le tant attendu retour de la « démocratie patronale », il convient de nous pencher sur les menaces qui pèsent sur ces processus progressistes et quels sont les réponses apportées par les Peuples latino-américains. Au creux des lignes discursives de cette présentation, quelques malicieux pourront déceler des éléments pratiques pour faire face à la décadence politique en France et en Europe.<o:p></o:p></span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span new="" style="font-size: 12.0pt;">Il ne s´agit pas d´une analyse académique, encore moins d´une lecture politicienne, mais d´un regard de l´intérieur, d´un ensemble de photographies appartenant à un modeste voyageur qui a pris le train en marche, il y a maintenant 12 ans; un témoignage pas objectif (car militant) mais honnête (car militant), pour paraphraser le fondateur d´un journal qui n´est désormais ni l´un ni l´autre. Un regard où se croisent et s´entremêlent le politique et l´humour, l´historique et l´anecdote, le calme de la réflexion et la fureur de l´action.<o:p></o:p></span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 5pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span new="" style="font-size: 12.0pt;">Alors, arrêtons-nous, et regardons brouter les vaches….<o:p></o:p></span></span><i><span new="" style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"> </span></span></span></i></span><br />
<span style="font-size: large;"><i><span new="" style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Romain Migus, écrivain et journaliste, a vécu au Venezuela et en Équateur depuis 2005. Auteur de nombreux articles sur la Révolution bolivarienne et la guerre médiatique ainsi que trois ouvrages en espagnol, disponibles sur <a href="http://www.romainmigus.com/" target="_blank">www.romainmigus.com</a> : La Telaraña imperial (avec Eva Golinger, Monte Avila, 2008), El programa de la MUD (Barrio Alerta, 2012) et El imperio contraataca (Fondo editorial Wilian Lara, 2013). Collaborateur de La Pluma.net</span></span></span></i></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-bottom: 5pt; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><i><span new="" style="font-size: 12.0pt;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: large;"><b>Lire une <a href="http://michelcollon.info/L-Amerique-Latine-entre-turbulence.html?lang=fr" target="_blank">interview par Alex A<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">nfruns</span></a></b></span> </span></span></span></i></span><br />
<i><span new="" style="font-size: 12.0pt;"><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/7gtZbrhiJdc" width="640"></iframe>
</span></i></div>
</div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-1855320121888228172016-03-14T15:30:00.000+01:002016-03-14T15:35:34.226+01:00Putsch im Luxushotel: Libysche »Einheitsregierung« inthronisiertPutsch depuis des hôtels de luxe : le "gouvernement d'union nationale" libyen intronisé<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="titre_article_section_p"><span class="home_noire"><b>Knut Mellenthin</b></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="titre_article_section_p"><span class="home_noire"><b><span class="titre_article_section_p">
<a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17467">Putsch im Luxushotel: Libysche »Einheitsregierung« inthronisiert</a> </span></b></span></span><span class="home_noire"><br />
Seit über einem Jahr drängen EU und USA auf die Bildung einer libyschen
»Regierung der nationalen Einheit«. Ihre erste Aufgabe soll ein
Hilferuf an die NATO sein, um deren militärisches Eingreifen zu
rechtfertigen.
Aber ... </span><b><span class="envoi"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17467">Weiterlesen</a></span></b></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="envoi" style="font-size: large;"><span class="titre_article_section_p">
<b><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17468">Putsch depuis des hôtels de luxe : le "gouvernement d'union nationale" libyen intronisé</a> </b></span><span class="home_noire"><b></b>
<br />
Depuis plus d'un an, l'Union européenne et les USA font pression pour
la formation d'un "gouvernement d'union nationale" en Libye. Sa première
tâche serait de lancer un appel à l'aide à l'OTAN pour justifier ...<b>
</b></span></span><span class="envoi"><span class="home_noire"><span class="envoi"><span class="envoi"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17468"><span style="font-size: large;"><b>Lire la suite</b></span></a></span></span></span></span></span></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img alt="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13013.jpg" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13013.jpg" height="480" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="640" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><b><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="envoi"><span class="home_noire"><span class="envoi"><span class="envoi">Martin Kobler et Khalifa Haftar</span></span></span></span></span></span></b></td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="envoi"><span class="home_noire"><span class="envoi"><span class="envoi"> </span></span></span></span></span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="envoi"></span></span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"></span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="envoi"><br />
</span></span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></span>
fghttp://www.blogger.com/profile/16281265916394148645noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-72246142869981849252016-03-14T14:00:00.000+01:002016-03-14T20:24:20.178+01:00À Paris, Alexis Tsipras sacré "social-démocrate…observateur"Alexis Tsipras consagrado en Paris « socialdemócrata…observador »<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<span style="font-size: large;"><i><b><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">par FG, 14/3/2016</span></b></i></span><br />
<span style="font-size: large;"><i><b><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Español </span></b></i></span><span style="font-size: large;"><b><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="titre_article_section_p"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17471">Alexis Tsipras consagrado en Paris «socialdemócrata…observador »</a></span></span></b><i><b><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="titre_article_section_p">
</span> </span></b></i></span><br />
<div style="font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">Il
a bondi hors de la BMW immatriculée 46CMD1 et s'est précipité dans les
bras de Tonton François, qui l'a accueilli au pied des marches du
palais, en haut desquelles Cousin Manuel et Tonton <span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Jean-Marc</span>
l'attendaient. Suivi par Matteo, il s'est engouffré dans l'Élysée.</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">
La scène se passait samedi matin à Paris. Alexis Tsipras, Premier
ministre de la pauvre Grèce, venait d'entrer dans une nouvelle étape de
son involution : lui, son parti (Syriza) et son gouvernement venaient
d'être sacrés "sociaux-démocrates observateurs". Cette nouvelle
catégorie est sans doute le prélude à une demande d'adhésion de Syriza à
l'Internationale socialiste, pour y être d'abord admise comme
observateur avant de prendre définitivement la place du PASOK. Et notre
camarade G.O. (Gentil Observateur) a eu les honneurs du site ouèbe de
l'Elysée, avec cette magnifique photo :</span></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1"> <img alt="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13012.jpg" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13012.jpg" height="348" width="640" /></span></span></span></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">
</span></span></span>
<br />
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">Voici les participants à la réunion</span></span></span></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">
</span></span></span>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1"><img alt="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13011.jpg" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13011.jpg" /></span></span></span></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">
</span></span></span>
<br />
<div align="justify" style="color: #6b220b; font-weight: bold;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1"><b>Liste des participants </b></span></span></span></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">
<span style="font-size: 14px;"> </span>
</span></span></span><br />
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1"><b><u>France</u></b></span></span></span></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">
</span></span></span>
<br />
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1"><span style="font-size: 14px;">- M. François HOLLANDE</span></span></span></span></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">
</span></span></span>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1"><span style="font-size: 14px;">Président de la République</span></span></span></span></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- M. Manuel VALLS</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Premier Ministre</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- M. Jean-Marc AYRAULT</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Ministre des affaires étrangères et du développement international</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- M. Harlem DESIR</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes</span></div>
<span style="font-size: 14px;"> </span>
<div style="margin: 0cm;">
<b><u>Allemagne</u></b></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- M. Sigmar GABRIEL</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Vice-chancelier de la République fédérale d’Allemagne, Ministre fédéral de l’économie et de l’énergie</span></div>
<span style="font-size: 14px;"> </span>
<div style="margin: 0cm;">
<b><u>Autriche</u></b></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- M. Werner FAYMANN</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Chancelier fédéral d’Autriche</span></div>
<span style="font-size: 14px;"> </span>
<div style="margin: 0cm;">
<b><u>Grèce (pays observateur)</u></b></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- M. Aléxis TSÍPRAS</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Premier ministre de la République hellénique</span></div>
<span style="font-size: 14px;"> </span>
<div style="margin: 0cm;">
<b><u>Italie</u></b></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- M. Matteo RENZI</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Président du Conseil des ministres de la République italienne</span></div>
<span style="font-size: 14px;"> </span>
<div style="margin: 0cm;">
<b><u>Luxembourg</u></b></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- M. Jean ASSELBORN</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Ministre des affaires étrangères et européennes du Grand-Duché de Luxembourg</span></div>
<span style="font-size: 14px;"> </span>
<div style="margin: 0cm;">
<b><u>Malte</u></b></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- M. Joseph MUSCAT</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Premier ministre de la République de Malte</span></div>
<span style="font-size: 14px;"> </span>
<div style="margin: 0cm;">
<b><u>Pays-Bas</u></b></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- M. Diederik SAMSOM</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Président du Groupe du PvdA</span></div>
<span style="font-size: 14px;"> </span>
<div style="margin: 0cm;">
<b><u>Portugal</u></b></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- M. Antonio COSTA</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Premier ministre de la République portugaise</span></div>
<span style="font-size: 14px;"> </span>
<div style="margin: 0cm;">
<b><u>Commission européenne</u></b></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- Mme Federica MOGHERINI</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Haute-Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">et la politique de sécurité / Vice-Présidente de la Commission européenne</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- M. Maroš SEFČOVIČ</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Vice-Président de la Commission européenne, commissaire européen chargé de l’Union de l’énergie</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- M. Pierre MOSCOVICI</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, à la fiscalité et à l’Union douanière</span></div>
<span style="font-size: 14px;"> </span>
<div style="margin: 0cm;">
<b><u>Parlement européen</u></b></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- M. Martin SCHULZ</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Président du parlement européen</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- M. Gianni PITTELLA</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Président du Groupe des socialistes et des démocrates européens, Député européen PSE</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">- M. Sergueï STANICHEV</span></div>
<div style="margin: 0cm;">
<span style="font-size: 14px;">Président du PSE, Ancien Premier ministre de Bulgarie</span></div>
</span></span></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">On peut remarquer que l'occupant de l'Élysée a une
conception pour le moins étrange de la social-démocratie européenne,
dont sont apparemment exclus ses camarades belges, espagnols,
britanniques, scandinaves et est-européens. Va comprendre...</span></span></span></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">
</span></span></span></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">
</span>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/MZA3xqi98i0?feature=player_embedded" width="640"></iframe></span></span></div>
fghttp://www.blogger.com/profile/16281265916394148645noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-17756606571540419102016-03-13T15:23:00.000+01:002016-03-13T15:28:19.151+01:00Le curé aux deux bibles, l'âme damnée des Douze Salopards de YarumalUne histoire vraie colombienne <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div dir="ltr" style="text-align: justify;" trbidi="on">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="navigation_cadre"><i>Original:</i> <a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17456">El cura de las dos biblias, figura demoníaca clave de los Doce Verdugos de Yarumal-<i>Un relato verdadero de Colombia</i></a></span></span></span></span></span></div>
<div style="font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Yarumal, une municipalité des montagnes du nord du département d'Antioquia –capitale, Medellin -: c'est ici que, dans les années 1990, a sévi la bande des "Douze Apôtres" – il faudrait plutôt dire les "Douze salopards" –assassinant au moins 300 personnes dans le cadre d'une campagne de "nettoyage social". Au centre de cette bande, Santiago Uribe, un des frères d'Alvaro Uribe, qui allait être président de Colombie de 2002 à 2010 et est aujourd'hui sénateur. Une première enquête, ouverte en 1997, avait été close en 1999, pour "absence de preuves". Mais 15 ans plus tard, de nouvelles langues ont commencé à se délier. Un ancien maire a parlé. Un procureur a ouvert une enquête. Sept des 12 témoins à charge ont été assassinés. Et enfin, fin février Santiago Uribe a été arrêté et inculpé pour homicide aggravé et association de malfaiteurs. L'étau se resserre donc autour d'Alvaro Uribe, qui tonne et menace nommément les trois magistrats responsables de l'enquête sur les "Douze Apôtres": Eduardo Montealegre, Jorge Perdomo, et Carlos Iván Mejía. Des menaces à prendre au sérieux. En Colombie, les magistrats honnêtes risquent autant leur vie que les journalistes refusant de se laisser corrompre. Gonzalo Guillén, un journaliste d'investigation qui dut s'exiler sous la présidence d'Uribe pour échapper aux menaces de mort en rafales, nous raconte l'histoire de l'un des "Douze Apôtres", le curé Palacio Palacio-FG</span></span></span></span></div>
<div style="font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1"> </span></span></span></span></span></div>
<div style="font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1"><img alt="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13002.jpg" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13002.jpg" /></span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1"> </span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">
Il allait sur ses 60 ans quand il est arrivé dans la ville en autobus, avec une valise de cuir qu'il a traîné jusqu'à la résidence paroissiale où il allait vivre. À première vue il n'avait pas l'air d'un curé quelconque car, entre autres particularités, il avait deux bibles.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
Vêtu de sa soutane noire, boutonnée de haut en bas et décolorée par l'usage et les ans, Gonzalo Javier Palacio Palacio venait servir d'assistant au prêtre principal de l'église de Las Mercedes la ville de Yarumal, dans le département colombien d'Antioquia. Le nouveau prêtre se rendit rapidement célèbre, car il enquêtait jusqu'au moindre détail sur chacun des péchés des paroissiens qui venaient lui demander le pardon dans le secret de la confession.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
"Une autre chose que je me <span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">rappelle </span>de lui, c'est qu'il avait deux bibles: l'une, ordinaire, pour les messes et l'autre, qu'il emportait partout, dans laquelle il avait aménagé un trou entre les pages pour cacher un revolver Smith & Wesson, calibre 32 , à six coups, à crosse noire », dit un vieux paysan qui venait souvent chercher la bénédiction du prêtre.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
Dans les offices religieux, il tonnait en chaire, brandissant la Bible pour dire la messe : "Dans cet évangile, nous voyons très clairement que le Christ nous donne à nous, ses apôtres le pouvoir de pardonner les péchés. Nulle part il ne dit que les chrétiens devraient demander pardon à Dieu directement. Non, ils doivent toujours nous le demander à nous, ses apôtres<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">"</span>, selon ses propos rapportés par le vieux paysan.</span></span>
</span></span><br />
<a name='more'></a><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"> Il se souvient qu'il examinait soigneusement, comme aucun autre curé, chaque péché confessé pour en connaître le moindre détail. On pourrait dire qu'il autopsiait chaque péché pour vérifier par ses questions s'il s'agissait d'un crime secret. "Il ne lui suffisait pas de savoir qu'on avait menti, qu'on avait eu une mauvaise pensée, qu'on avait invoqué en vain le saint nom de Dieu ou qu' on avait convoité la femme du prochain. Non, il demandait de qui la femme du prochain était la fille, où elle avait étudié, quel était son nom, où elle habitait et que faisait exactement ce prochain".</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
Une autre particularité du prêtre Palacio Palacio était que, en contraste avec ses interrogatoires poussés, il donnait des “pénitences très légères. Vous pouviez lui confesser, par exemple, vous être bagarré avec un voisin ou avoir volé une voiture. Alors il demandait, ça oui, tous les détails sur le voisin ou la voiture et, à la fin, il vous donnait la bénédiction et, au pire, il vous donnait comme pénitence un simple Notre Père ”.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
En dépit de la série de questions exhaustives auxquelles il soumettait ses paroissiens, ceux-ci préféraient se confesser auprès de lui pour se voir récompensés par la simplicité de ses pénitences.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
Mais la prédilection pour ce petit père a commencé à diminuer chez les gens parce qu'il a pris l'habitude pernicieuse de demander à certains paroissiens les photographies de personnes mentionnées dans les confessions et il laissait le pardon de Dieu en suspens jusqu'à ce que le pénitent ait exécuté l'ordre céleste donné à travers lui.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
Puis l'apôtre du Christ a commencé à susciter des sentiments de peur dans une partie de la population qui a découvert que beaucoup de personnes sur lesquelles le prêtre avait posé des questions détaillées dans le confessionnal avaient été tuées plus tard par des bandes de pistoleros, la police nationale ou l'armée.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
On en arriva à un moment où personne ne venait plus au confessionnal de Sa Révérence le Père Palacio Palacio et celui-ci, surpris par cette perte soudaine de foi, est descendu dans les rues et les bars de la ville pour enquêter parmi les fidèles sur la raison pour laquelle ils avaient décidé de l'éviter.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
"Votre Révérence, une dame m'a dit que c'est parce que vous avez une très mauvaise haleine et que c'est pour ça que, maintenant, ils préfèrent se confesser au prêtre principal ou aller à Santa Rosa", se souvient lui avoir menti le vieux paysan quand il fut interpellé un matin par le prêtre.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
Au milieu de la terreur semée dans la région pendant une longue période de meurtres croissants de personnes sur lesquelles Palacio Palacio avait posé des questions dans la confession, les membres de la police nationale de Yarumal ont commencé à attacher des cadavres au pare-chocs avant de la voiture de patrouille Nissan Patrol du détachement pour les exhiber en traversant lentement la ville.</span></span></span></span></div>
<div style="color: #8c5736; font-weight: bold; text-align: justify;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><img alt="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13003.jpg" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13003.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" /></span></span></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><b><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1">Santiago Uribe Vélez</span></span></span></b></span></span></td></tr>
</tbody></table>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">On était en 1990. Il ne fallut pas beaucoup d'efforts aux habitants pour découvrir qu'un groupe de propriétaires fonciers et de commerçants de la ville, associés à la police nationale et à l'armée, commettaient des assassinats sélectifs, appelés «nettoyage social» sous la direction principale de l'éleveur Santiago Uribe Velez, frère du controversé homme politique régional Alvaro Uribe Velez; tous deux étaient les fils du commerçant défunt, ancien associé de Pablo Escobar et trafiquant présumé de cocaïne Alberto Uribe Sierra, que l' influence de son fils Alvaro avait sauvé d'une demande d'extradition faite par le gouvernement US.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
Avant de mettre en œuvre la stratégie visant à terroriser les gens en exhibant en public les corps des victimes des " Douze Apôtres", selon ce qui est indiqué dans le dossier d'enquête, Santiago Uribe a fait rénover la voiture de patrouille du détachement, qui a été repeinte aux couleurs réglementaires, noir et blanc, qui distinguaient alors les véhicules de la police nationale.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
Les victimes du «nettoyage social» étaient, en général, des toxicomanes, des prostituées, des homosexuels, des gauchistes, des étrangers, les travailleurs agricoles non-conformistes ayant dénoncé leurs employeurs à la justice, des protestants, des débiteurs défaillants, des voleurs, des athées, des suspects de fricotage avec la pègre guérilléra et, en général, toute personne contraire à la décence, à la moralité publique et aux saines coutumes chrétiennes.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
Sous le règne de la terreur, Yarumal est devenue, comme il est devenu habituel de le reconnaître, un havre exemplaire d'ordre, de paix et de sécurité dans la démocratie*.</span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1"> </span></span></span></span></span></div>
<div class="select-paragraph" style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1"><img alt="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13006.jpg" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13006.jpg" /></span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="texte1"> </span></span></span></span></span>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
Les recherches silencieuses et prudentes que les gens commentaient clandestinement et discutaient à voix basse, ont permis d'établir que les assassins qui sévissaient dans la région étaient entraînés par des policiers et des militaires dans un secteur de la gigantesque hacienda La Carolina, propriété des frères Uribe Vélez, située entre Yarumal et Santa Rosa de Osos, dans le nord du département d' Antioquia. Le latifundium était principalement dédié à l'élevage de taureaux de combat.</span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">La semaine dernière, avec un retard de 25 ans, Santiago Uribe Velez a été arrêté pour la formation de ce gang criminel dont les méfaits se montent à environ 300 homicides. Ce fut une action judiciaire inattendue qui avait toujours été empêchée par l'efficace pouvoir de sabotage qu'toujours eu sur cette affaire Alvaro Uribe Velez, président de la Colombie entre 2002 et 2010.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
L'ancien président lui-même est impliqué dans le dossier d'enquête, composé d'environ treize mille pages, dont je garde une copie authentique dans un endroit sûr, à New York. Portant le numéro 8051 de l'Unité droits de l'homme et droit international humanitaire des services du procureur général de la Colombie, il contient des dénonciations abondantes, des rapports médico-légaux, les déclarations des témoins protégés, des enquêtes indépendantes, des accusations, des confessions de trafiquants de drogue, des concepts d'organisations internationales, des organigrammes, des expertises, des rapports officiels d'accusation de diverses autorités et des liens vers d'autres procédures pénales dans lesquelles, de la même manière, il y a beaucoup d'accusations directes contre Santiago et Alvaro Uribe Velez pour divers crimes contre l'humanité attribués aux "Douze apôtres", racine et fondation de ce qui, des années plus tard, serait la grande armée des cartels de la drogue, avec plus de 20.000 sicaires divisés en blocs régionaux de paramilitaires, connue sous le nom de Autodefensas Unidas de Colombia, AUC.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
«À vrai dire, pour condamner Alvaro Uribe ce ne sont pas les preuves qui ont manqué, mais les couilles», a twitté l'avocate pénaliste de Bogotá Diana Muñoz.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
L'un des massacres les plus horribles des "douze apôtres" a été celui de la famille Lopez, dans la zone rurale La Solita, dans la commune de Campamento, près de Yarumal, où ont été tués six paysans, dont deux fillettes de huit et onze ans, Yoli et Milena (voir photo). Un enfant de huit ans, Darwin (voir photo), fut épargné pour qu'il puisse raconter comment avait été commis le crime multiple et terroriser les gens par son récit. Ce garçon a sauvé un bébé des balles tirées de toutes parts par les assassins, mais n'a eu que des blessures mineures par des éclats d'une grenade à fragmentation lancée par les tueurs.</span></span></span></span></div>
<div class="article-image margin-bottom-40" style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><img alt="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13004.jpg" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13004.jpg" /></span></span></span></span></div>
<div class="article-image margin-bottom-40" style="text-align: justify;">
<div style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><img alt="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13005.jpg" class="shrinkToFit" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_13005.jpg" height="505" width="364" /></span></span></span></span></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Le bataillon Bárbula de la IVème brigade de l'armée a participé au massacre, et les morts, y compris les deux fillettes, ont été présentés comme des combattants des FARC.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
La famille Lopez avait appris que l'armée et "Les Douze Apôtres" avaient décidé de les tuer et pendant quelques mois elle passa les nuits à dormir cachée dans la montagne. Puis elle a abandonné sa parcelle et s'est cachée à Medellin et Anorí mais elle est revenue clandestinement pour régler des questions domestiques en suspens. Quand tout fut réglé, les Lopez s'apprêtaient à fuir au petit matin, pour une longue.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
Mais, à partir de quelques confessions reçues au dépourvu de pénitents dans le confessionnal de la paroisse de Las Mercedes, à Yarumal, le prêtre Palacio Palacio a fait ses déductions et conclu que les Lopez étaient revenus à La Solita, a béni les pénitents et a passé l'information aux assassins, qui ont massacré la famille alors qu'elle venait de boire un pot de café cerrero** et se préparait à migrer à travers les montagnes pour une marche de plusieurs jours qu'elle était sur le point d'entreprendre aux premières lueurs du jour.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
Vingt ans plus tard, Maria Eugenia Lopez, qui a perdu sa famille dans le massacre, savait que le prêtre Palaci Palacio faisait la messe dans l'église paroissiale de San Joaquin à Medellin, où l'Église catholique le cachait de la justice, et elle a décidé de le chercher. En entrant dans l'église, elle a reconnu la voix de l'apôtre qui retentissait entre les murs du lieu sacré, elle a attendu que la messe soit finie et lui a fait face.</span></span>
<span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br />
- Vous avez tué ma famille, l'a apostrophé Maria Eugenia.<br />
- Je ne sais pas de quoi vous parlez, a répondu le curé interloqué.<br />
-Vous avez tué ma famille à La Solita, avec l'armée et" Les Douze Apôtres", a crié à nouveau Maria Eugenia, le regardant dans les yeux.<br />
- Ce que vous voulez savoir, demandez-le au procureur, je suis innocent, a murmuré le prêtre haletant, proche de ses 80 ans.<br />
- On vous a arrêté le 22 décembre 1995, et on a trouvé le pistolet que vous cachiez dans une Bible, puis on vous a remis en liberté, mais vous êtes un assassin, a dit Maria Eugenia avec un courage que jamais dans sa vie elle n'avait connu.<br />
- Et est-ce que je ne peux pas avoir une arme à feu?, a répliqué le vieux prêtre. <br />
D'une main tremblante, il a sorti de la poche de sa soutane un couteau dont il a déplié la lame astiquée et tranchante <br />
- Et si j'ai un couteau, ça va dire que je vais vous tuer? a-t-il demandé, en faisant le geste de trancher la gorge de Maria Eugenia, qui a esquivé. <br />
- Ce revolver, c'est le général Gustavo Pardo Ariza (destitué pour avoir facilité l'évasion de prison de Pablo Escobar en 1991) qui me l'a offert !<br />
- Je ne vais pas vous pardonner, ni oublier ce que vous m'avez fait. Je veux juste savoir la vérité et obtenir justice, a lancé Maria Eugenia à l'apôtre du Christ qui venait de célébrer une messe et de rater un coup de poignard.</span></span></span></span></div>
<div style="font-style: italic; margin-left: 10px; margin-right: 10px; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">NdT</span></span></span></span></div>
<div style="font-style: italic; margin-left: 10px; margin-right: 10px; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">*La politique de "sécurité démocratique" a été le nom donné à la stratégie de contre-insurrection adoptée sous la présidence d'Alvaro Uribe. Son bilan a été sanglant. Et pour l'instant impuni.</span></span></span></span></div>
<div style="font-style: italic; margin-left: 10px; margin-right: 10px; text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="font-size: normal;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">**Le café cerrero (sauvage) est le premier du matin, bouilli à la turque, fort, noir et sans sucre.</span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></span></div>
</div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-89665880022164918892016-03-12T12:04:00.001+01:002016-03-12T12:05:19.728+01:00La véritable histoire de la Légion d’honneur du prince héritier saoudien The true story of the Saudi Crown Prince's Légion d'Honneur <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><span class="home_noire"><b>Grégory Lassus-Debat </b>
<br />
</span><span class="texte1"><i>Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour faire plaisir à
un futur roi saoudien ? Contrairement à la version officielle,
l’attribution de la Légion d’honneur au prince saoudien Mohammed ben
Nayef s’est faite « à sa demande », soucieux qu’il est – en tant que futur roi d’Arabie saoudite – de « renforcer sa stature internationale ». Cela a donc été traité de manière « très très urgente (TTU) »
par l’Élysée et le ministère des Affaires étrangères. Un échange de
mails diplomatiques (intégralement reproduits ci-dessous, fautes
d’orthographe comprises) est tombé dans le sac à main de Causette. Et il est scandaleux.</i></span><b><span class="envoi"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17451"><br />Lire la suite</a></span></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><span class="envoi"><i><span class="texte1">What wouldn't we do to please a future Saudi king?
Contrary to the official version, the awarding of the Légion d'Honneur
to the Saudi Prince Mohammed bin Nayef was made "at his request", concerned as he is - as a future king of Saudi Arabia - to "strengthen his international stature".
Therefore, the matter was handled "very, very urgently (VVU) by the
Elysée and the Ministry of Foreign Affairs. An exchange of diplomatic
emails (reproduced in full below, misspellings included) fell into
Causette's handbag. And it's scandalous.</span></i> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><b><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="envoi"><span class="envoi"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17452">Read more </a></span></span></span></b></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-BROMkcFD0npbg4nrMG7u_k2eBIih7EPSCNYTAXBj24w0MPQfsaciF_6MWpqk6IZoG63lm4BtbqrbnFbdR960KHxDcvxnP5hpl1tDRxKf8Ye6OJQ1O1TNaxm7EWjScOskjHXlVLqDlfl5/s1600/saudi+france.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="286" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-BROMkcFD0npbg4nrMG7u_k2eBIih7EPSCNYTAXBj24w0MPQfsaciF_6MWpqk6IZoG63lm4BtbqrbnFbdR960KHxDcvxnP5hpl1tDRxKf8Ye6OJQ1O1TNaxm7EWjScOskjHXlVLqDlfl5/s400/saudi+france.jpg" width="400" /></a></span></div>
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="envoi"><span class="envoi"> </span> </span></span>
</div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-19954872575258209992016-03-12T11:54:00.002+01:002016-03-12T11:54:49.920+01:00El caudillismo es cultura de derecha Le culte du chef appartient à la culture de droite <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><b><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span class="home_noire">Raúl Zibechi</span></span></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span class="home_noire"><i><span class="texte1">En los últimos años se ha impuesto, por una amplia
camada de profesionales del pensamiento, la idea de que la historia la
hacen los líderes, cuya capacidad de dirigir resulta determinante. Un
segundo lugar lo ocuparían los medios de comunicación, con su notable
capacidad de ocultar o de sobrexponer hechos, según convenga. El
protagonismo popular, sin embargo, es sistemáticamente ocultado, como
si no jugara el menor papel en la historia reciente.</span></i> </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><b><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span class="home_noire"><span class="envoi"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17449">Leer más </a></span></span></span></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span class="home_noire"><i><span class="envoi"><span class="texte1">Ces dernières années une idée s'est imposée dans de larges couches de professionnels
de la pensée : celle que l'histoire est faite par les chefs, dont la
capacité de diriger s'avère déterminante. La deuxième place serait
occupée par les médias, avec leur forte capacité à dissimuler ou
surexposer certains faits, à leur convenance. Mais le protagonisme
populaire est systématiquement occulté, comme s'il ne jouait aucun rôle
dans l'histoire récente.</span> </span></i> </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><b><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span class="home_noire"><span class="envoi"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17450">Lire la suite</a></span></span></span></b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="home_noire" style="font-size: large;"><b><span class="envoi"><span class="texte1"><em><img alt="" height="399" src="http://www.tlaxcala-int.org/upload/gal_12988.jpg" width="600" /></em></span> </span> </b></span></div>
</div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-40384123151658452142016-03-11T02:05:00.002+01:002016-03-11T02:05:33.550+01:00Fukushima, 5 ans déjà<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">福島, 2011年3月11日 Fukushima, 11/3/2011</span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ-y8qcB5NkYG_q9EucdK5rFnBd87aSITa29IP8MUi5tCY0vxfrW8fXcE14jPUw_yv8Idg16JCG5QCm4Styw5nXBtp5q_NuE3tlEm72RnGVsr7DnB2m-cSk5vQ4VFd_ksq4SdkBoEUDkxf/s1600/Fukushima.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQ-y8qcB5NkYG_q9EucdK5rFnBd87aSITa29IP8MUi5tCY0vxfrW8fXcE14jPUw_yv8Idg16JCG5QCm4Styw5nXBtp5q_NuE3tlEm72RnGVsr7DnB2m-cSk5vQ4VFd_ksq4SdkBoEUDkxf/s640/Fukushima.jpg" width="428" /></a></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="titre_article_section_p">
<a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17447">Dans les villes toujours vides, près de Fukushima, 5 ans après (photos)</a>
</span>
<span class="home_noire"> - <b>RTL INFO</b>
<br />
Villes désertées, maisons saccagées, commerces sens dessus dessous et
herbes envahissantes d'un côté, rues marchandes vivantes, linge étendu
sur les balcons et cultivateurs s'affairant dans les champs de ...
</span></span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="home_noire"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="envoi"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17447">Lire la suite</a></span></span></span></span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="home_noire"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="envoi"><span class="titre_article_section_p">
<a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17448">Fukushima : « La haine de Tepco ne doit pas freiner le démantèlement de la centrale »<br /> <i>Entretien avec le mangaka Kazuto Tatsuta</i></a>
</span>
<span class="home_noire"> - <b>Frédéric Potet</b>
<br />
Kazuto Tatsuta n’est pas son véritable nom. Cet auteur de manga, dont
nul ne sait rien, a opté pour ce pseudonyme après avoir traversé la
petite gare désaffectée de Tatsuta, situé ...
</span></span></span></span></span></span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="home_noire"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="envoi"><span class="home_noire"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="home_noire"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="envoi"><span class="envoi"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17448">Lire la suite</a></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeQ8FZ99Vq8xH0kBMTXeLF_WTzrFUbYEeDBAxvxF3o-kwBoIMO3Fwh2DBDTlwNNor9Dh25_XRpPaPYP80O3_ADqygk0YueZKHEf7dMDjuoFJ20ZyC2jEZaJcwUfHy6s8twwh1JybcROsDQ/s1600/Tchernobyl+Fukushima.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="486" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeQ8FZ99Vq8xH0kBMTXeLF_WTzrFUbYEeDBAxvxF3o-kwBoIMO3Fwh2DBDTlwNNor9Dh25_XRpPaPYP80O3_ADqygk0YueZKHEf7dMDjuoFJ20ZyC2jEZaJcwUfHy6s8twwh1JybcROsDQ/s640/Tchernobyl+Fukushima.JPG" width="640" /></a></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><br /></span></span></div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-24031071356116347822016-03-10T18:33:00.000+01:002016-03-10T18:36:37.883+01:00La guerre de Libye vue par des enfants de Benghazi<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<br />
<div class="article-wrap container">
<div class="article picture-this">
<div style="text-align: justify;">
<i><b><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">"Je ne peux pas dormir avec tous ces bombardements" : ces dessins d'enfants de 10-11 ans d'une école de Benghazi en disent plus long que bien des discours d'adultes. La nouvelle intervention de l'OTAN qui se profile ne va pas améliorer les choses.</span></span></b></i></div>
<br />
<br />
<article class="main-article" id="picturethis">
<div class="article-text picture-article" id="v_article">
<div class="v_text v_first">
<br />
<figure class="imageBox" itemprop="associatedMedia image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="width: 842px;">
<picture><!--[if IE 9]><video
style="display: none;"><![endif]--><source media="(min-width: 1280px)" sizes="842px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490541/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=842 1x"></source><source media="(min-width: 1024px)" sizes="842px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490541/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=842 1x"></source><source media="(min-width: 768px)" sizes="736px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490541/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=736 1x"></source><source media="(min-width: 480px)" sizes="480px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490541/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=480 1x"></source><source media="(min-width: 0px)" sizes="400px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490541/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400 1x"></source><!--[if IE 9]></video><![endif]--><img alt="Children's drawings from Benghazi" class="imgPhoto full" height="443" id="i1490541" itemprop="contentUrl representativeOfPage" src="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490541/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400" title="Children's drawings from Benghazi" width="640" /></picture>
<figcaption class="caption"></figcaption>
</figure></div>
<div class="v_text" itemprop="articleBody">
<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
<figure class="imageBox" itemprop="associatedMedia image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="width: 866px;">
<picture><!--[if IE 9]><video
style="display: none;"><![endif]--><source media="(min-width: 1280px)" sizes="866px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490542/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=866 1x"></source><source media="(min-width: 1024px)" sizes="866px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490542/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=866 1x"></source><source media="(min-width: 768px)" sizes="736px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490542/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=736 1x"></source><source media="(min-width: 480px)" sizes="480px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490542/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=480 1x"></source><source media="(min-width: 0px)" sizes="400px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490542/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400 1x"></source><!--[if IE 9]></video><![endif]--><img alt="Children's drawings from Benghazi" class="imgPhoto full" height="456" id="i1490542" itemprop="contentUrl" src="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490542/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400" title="Children's drawings from Benghazi" width="640" /></picture>
</figure> <figure class="imageBox" itemprop="associatedMedia image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="width: 997px;">
<picture><!--[if IE 9]><video
style="display: none;"><![endif]--><source media="(min-width: 1280px)" sizes="997px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490547/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=997 1x"></source><source media="(min-width: 1024px)" sizes="980px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490547/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=980 1x"></source><source media="(min-width: 768px)" sizes="736px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490547/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=736 1x"></source><source media="(min-width: 480px)" sizes="480px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490547/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=480 1x"></source><source media="(min-width: 0px)" sizes="400px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490547/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400 1x"></source><!--[if IE 9]></video><![endif]--><img alt="Children's drawings from Benghazi" class="imgPhoto full" height="368" id="i1490547" itemprop="contentUrl" src="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490547/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400" title="Children's drawings from Benghazi" width="640" /></picture>
<figcaption class="caption"></figcaption>
</figure><figure class="imageBox" itemprop="associatedMedia image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="width: 1110px;">
<picture><!--[if IE 9]><video
style="display: none;"><![endif]--><source media="(min-width: 1280px)" sizes="1110px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490537/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=1110 1x"></source><source media="(min-width: 1024px)" sizes="980px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490537/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=980 1x"></source><source media="(min-width: 768px)" sizes="736px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490537/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=736 1x"></source><source media="(min-width: 480px)" sizes="480px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490537/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=480 1x"></source><source media="(min-width: 0px)" sizes="400px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490537/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400 1x"></source><!--[if IE 9]></video><![endif]--><img alt="Children's drawings from Benghazi" class="imgPhoto full" height="320" id="i1490537" itemprop="contentUrl" src="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490537/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400" title="Children's drawings from Benghazi" width="640" /></picture>
</figure> <figure class="imageBox" itemprop="associatedMedia image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="width: 841px;">
<picture><!--[if IE 9]><video
style="display: none;"><![endif]--><source media="(min-width: 1280px)" sizes="841px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490543/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=841 1x"></source><source media="(min-width: 1024px)" sizes="841px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490543/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=841 1x"></source><source media="(min-width: 768px)" sizes="736px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490543/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=736 1x"></source><source media="(min-width: 480px)" sizes="480px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490543/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=480 1x"></source><source media="(min-width: 0px)" sizes="400px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490543/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400 1x"></source><!--[if IE 9]></video><![endif]--><img alt="Children's drawings from Benghazi" class="imgPhoto full" height="419" id="i1490543" itemprop="contentUrl" src="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490543/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400" title="Children's drawings from Benghazi" width="640" /></picture>
<figcaption class="caption"></figcaption>
</figure><figure class="imageBox" itemprop="associatedMedia image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="width: 941px;">
<picture><!--[if IE 9]><video
style="display: none;"><![endif]--><source media="(min-width: 1280px)" sizes="941px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490549/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=941 1x"></source><source media="(min-width: 1024px)" sizes="941px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490549/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=941 1x"></source><source media="(min-width: 768px)" sizes="736px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490549/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=736 1x"></source><source media="(min-width: 480px)" sizes="480px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490549/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=480 1x"></source><source media="(min-width: 0px)" sizes="400px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490549/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400 1x"></source><!--[if IE 9]></video><![endif]--><img alt="Children's drawings from Benghazi" class="imgPhoto full" height="380" id="i1490549" itemprop="contentUrl" src="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490549/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400" title="Children's drawings from Benghazi" width="640" /></picture>
</figure> <figure class="imageBox" itemprop="associatedMedia image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="width: 994px;">
<picture><!--[if IE 9]><video
style="display: none;"><![endif]--><source media="(min-width: 1280px)" sizes="994px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490545/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=994 1x"></source><source media="(min-width: 1024px)" sizes="980px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490545/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=980 1x"></source><source media="(min-width: 768px)" sizes="736px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490545/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=736 1x"></source><source media="(min-width: 480px)" sizes="480px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490545/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=480 1x"></source><source media="(min-width: 0px)" sizes="400px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490545/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400 1x"></source><!--[if IE 9]></video><![endif]--><img alt="Children's drawings from Benghazi" class="imgPhoto full" height="376" id="i1490545" itemprop="contentUrl" src="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490545/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400" title="Children's drawings from Benghazi" width="640" /></picture>
<figcaption class="caption"></figcaption>
</figure><figure class="imageBox" itemprop="associatedMedia image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="width: 580px;">
<picture><!--[if IE 9]><video
style="display: none;"><![endif]--><source media="(min-width: 1280px)" sizes="580px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490550/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=580 1x"></source><source media="(min-width: 1024px)" sizes="580px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490550/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=580 1x"></source><source media="(min-width: 768px)" sizes="580px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490550/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=580 1x"></source><source media="(min-width: 480px)" sizes="480px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490550/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=480 1x"></source><source media="(min-width: 0px)" sizes="400px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490550/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400 1x"></source><!--[if IE 9]></video><![endif]--><img alt="Children's drawings from Benghazi" class="imgPhoto full" height="640" id="i1490550" itemprop="contentUrl" src="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490550/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400" title="Children's drawings from Benghazi" width="491" /></picture>
</figure> <figure class="imageBox" itemprop="associatedMedia image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="width: 1047px;">
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<figcaption class="caption"></figcaption>
</figure> <figure class="imageBox" itemprop="associatedMedia image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="width: 949px;">
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</figure> <figure class="imageBox" itemprop="associatedMedia image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="width: 776px;">
<picture><!--[if IE 9]><video
style="display: none;"><![endif]--><source media="(min-width: 1280px)" sizes="776px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490540/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=776 1x"></source><source media="(min-width: 1024px)" sizes="776px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490540/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=776 1x"></source><source media="(min-width: 768px)" sizes="736px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490540/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=736 1x"></source><source media="(min-width: 480px)" sizes="480px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490540/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=480 1x"></source><source media="(min-width: 0px)" sizes="400px" srcset="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490540/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400 1x"></source><!--[if IE 9]></video><![endif]--><img alt="Children's drawings from Benghazi" class="imgPhoto full" height="393" id="i1490540" itemprop="contentUrl" src="https://d.ibtimes.co.uk/en/full/1490540/childrens-drawings-benghazi.jpg?w=400" title="Children's drawings from Benghazi" width="640" /></picture>
<figcaption class="caption"></figcaption>
</figure></div>
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<br />
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Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5148021411376335879.post-11441593715180402102016-03-10T18:23:00.000+01:002016-03-10T18:25:12.139+01:00 L’olio di oliva tunisino e la guerra neocoloniale in Libia L'huile d'olive tunisienne et la guerre néocoloniale en Libye El aceite de oliva tunecino y la guerra neocolonial en Libia <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="home_noire"><b>Annamaria Rivera</b></span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="home_noire"><b><span class="titre_article_section_p">
<a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17408">L’olio di oliva tunisino e la guerra neocoloniale in Libia</a>
</span>
<span class="home_noire"> -</span></b></span><span class="texte1"></span></span></span><br />
<div style="font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px;">
<span style="font-size: large;"><span class="texte1"><b>S</b>trani
sussulti d’interesse per la sorte della Tunisia vanno manifestandosi
da qualche tempo in alcuni ambienti italiani e sul versante dell’Unione
europea. Il 25 febbraio scorso, il Parlamento europeo ha approvato una
risoluzione per l’aumento delle quote di esportazione dell’olio
d’oliva tunisino verso il mercato dell’UE, “<a href="http://europa.eu/rapid/press-release_IP-15-5665_it.htm">al fine di sostenere la ripresa della Tunisia dall’attuale periodo di difficoltà</a>”.</span></span></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="home_noire"><b><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="envoi"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17408">Continua a leggere </a></span></b></span></span></b></span></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="home_noire"><b><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="envoi"><span class="titre_article_section_p">
<a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17411">L'huile d'olive tunisienne et la guerre néocoloniale en Libye</a>
</span>
<span class="home_noire"> - </span></span></b></span></span></b></span><span class="home_noire"><b><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="envoi"><span class="home_noire"><span class="texte1"></span></span></span></b></span></span></b></span></span></span><br />
<div style="font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px;">
<span style="font-size: large;"><b><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="envoi"><span class="home_noire"><span class="texte1">Des
étranges élans d'intérêt pour le sort de la Tunisie se manifestent
depuis un certain temps dans certains milieux italiens et du côté de
l'Union européenne. Le 25 février, le Parlement européen a approuvé une <a href="http://www.europarl.europa.eu/news/fr/news-room/20160223IPR15498/Davantage-d%27importations-d%27huile-d%27olive-hors-taxe-pour-aider-la-Tunisie">résolution en faveur de l'augmentation des quotas d'importation d'huile d'olive</a> tunisienne sur le marché de l'UE, "afin de soutenir la reprise de la Tunisie dans l'actuelle période difficile ".</span></span></span></b></span></span></b></span></div>
<span style="font-size: large;"><b><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="envoi"><span class="home_noire">
</span></span></b></span></span></b></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="home_noire"><b><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="envoi"><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="envoi"><span class="envoi"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17411">Lire la suite</a></span></span></b></span></span></b></span></span></span></b></span></span></b></span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span class="home_noire"><b><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="envoi"><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="envoi"><span class="envoi"><span class="titre_article_section_p">
<a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17444">El aceite de oliva tunecino y la guerra neocolonial en Libia</a>
</span>
<span class="home_noire"> -
</span></span></span></b></span></span></b></span></span></span></b></span></span></b></span><span class="texte1"><i>Los extraños impulsos de interés por la suerte de Túnez se manifiestan desde hace algún tiempo en algunos </i>círculos<i> italianos y del lado de la Unión Europea. El 25 de febrero, el Parlamento Europeo aprobó una </i><i><a href="http://www.europarl.europa.eu/news/es/news-room/20160223IPR15498/El-PE-apoya-dar-ventajas-arancelarias-al-aceite-de-T%C3%BAnez-pero-pide-salvaguardas">resolución en favor del aumento de las cuotas de importación del aceite de oliva tunecino</a></i><i> en el mercado de la UE, « con objeto de asistir a la economía tunecina, muy golpeada por los ataques terroristas de 2015».</i></span><span class="home_noire"><b><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="envoi"><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="envoi"><span class="envoi"><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="envoi"><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="home_noire"><span class="home_noire"><b><span class="envoi"><span class="envoi"><span class="envoi"><a href="http://tlaxcala-int.org/article.asp?reference=17444">Leer más </a></span></span></span></b></span></span></b></span></span></span></b></span></span></b></span></span>
</span></span></b></span></span></b></span></span></span></b></span></span></b></span></span></span><span class="texte1"></span><br />
<div style="font-size: 18px; font-style: italic; margin-left: 40px; margin-right: 40px; text-align: center;">
<span class="texte1"><span class="texte1"><img alt="" src="http://tlaxcala-int.org/upload/gal_12947.jpg" height="440" width="600" /></span></span></div>
<br /></div>
Basta Yekfihttp://www.blogger.com/profile/00758615348765480713noreply@blogger.com0