De acuerdo con el análisis que el criminólogo José Luis Mejía Contreras hace del material fotográfico que aquí se muestra, la escena donde 22 personas perdieron la vida en un presunto enfrentamiento con militares en Tlatlaya (el 30 de junio), fue “totalmente manipulada”. Los cuerpos de 14 de los fallecidos fueron “sembrados” y “desaparecieron evidencias”. Las imágenes le permiten afirmar al especialista que los fallecidos fueron sometidos y posteriormente fueron asesinados con disparos realizados a menos de 30 centímetros de distancia.
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Le lundi 30 juin 2014,
dans la localité de Tlatlaya, située dans l'État de Mexico (à ne pas
confondre avec le District fédéral où se trouve la capitale, à 230 km de là),
à la frontière avec l'État de Guerrero, un incident mystérieux impliquait des
soldats du 102ème Bataillon d'Infanterie et des jeunes hommes
présentés comme des criminels auteurs d'un enlèvement crapuleux de plusieurs
femmes, qui se touvaient dans une boutique sans portes ni fenêtres. Bilan :
22 morts parmi les "criminels", aucune victime du côté des
militaires. Les faits se sont passés entre 7 et 8 heures du matin, les
services du procureur n'ont été avertis par l'armée qu'à 10 h 30 et les
médias ne sont arrivés sur les lieux qu'à 16 h. quand les corps avaient déjà
été empotés, ne pouvant voir que leurs 3 véhicules, chargés sur des camions
et portant peu de traces du prétendu échange de tirs.
Le 26 septembre, l'agence d'images mvt de Mexico recevait une enveloppe, déposée anonymement, contenant 22 photos des victimes de la tuerie, prises avec un appareil à basse définition. Celles-ci ont été analysées par des criminologues, qui ont conclu que toutes les victimes avaient toutes été abattues de face, par des tirs à très faible distance (30 cm), qu'il n'y avait aucune douille de balle sur les lieux où était censée avoir eu lieu la fusillade, et que les corps avaient de toute évidence étaient "semés" sur la scène censée du crime. Bref, une sinistre mise en scène. Désormais, au nom de la guerre contre le crime organisé, l'armée et les autres forces de "sécurité" mexicaines recourent à la méthode colombienne dite des "faux positifs", qui consiste à présenter des victimes d'exécutions extrajudiciaires, en particulier des jeunes des quartiers défavorisés, comme des guérilléros, en organisant des mises en scène après leur exécution. Une pratique qui, dans le cas du Mexique, a été condamnée par la délégation de l'Union européenne et l'organisation US Human Rights Watch.
Pour voir les photos (âmes sensibles, s'abstenir), cliquer sur l'image
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Alliance zapatiste de libération sociale, fondée à Paris le 12 mars 1995 Liberté, justice, démocratie, partout et pour tous! التحالف الزباتي من أجل التحرر الاجتماعي تأسس بباريس في 12 مـــارس 1995. حرية، عدالة، ديمقراطية في كل مكان وللجميــــــع yekfibasta[at]gmail.com :للاتصال
mardi 14 octobre 2014
Las ejecuciones de Tlatlaya: un falso positivo* a la mexicana Les exécutions de Tlatlaya : un faux positif à la mexicaine
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