par Ian Hart, Août 2008
« J’étais dans mon lit quand le bruit d’une explosion m’en a tirée. D’autres ont suivi, tout autour de ma maison, toutes les deux minutes. Je n’ai pas pu quitter mon domicile tant qu’elles se sont poursuivies, et chacune était accompagnée de bruits effrayants. » Ce sont les mots de Madame Imelda Sukumar, représentante du gouvernement dans le district de Mullaitivu, pour décrire ce qu’elle a enduré d’effroyable dans la nuit du 6 au 7 août 2008. (Un représentant du gouvernement est le plus haut fonctionnaire en poste dans un district et parle pratiquement au nom du gouvernement.) « (...) Le médecin du centre médical situé à proximité m’a emmenée à l’hôpital. J’étais légèrement blessée et ma tension très élevée. À l’hôpital il y avait de nombreux blessés. J’ai vu un bébé très gravement atteint. Cinq ou six blessés ont dû être transportés dans d’autres hôpitaux en raison de la gravité de leur état.(...) J’ai aussi vu des blessés tenter de s’éloigner de l’hôpital, par crainte des explosions qui continuaient tout autour. »
Étant donné que le gouvernement censure sévèrement les nouvelles concernant la zone de combats dans le Nord et que la presse est empêchée de pénétrer dans cette région, les nouvelles qui filtrent à travers ce rideau de fer ne laissent rien présager de bon : juste au moment où le gouvernement intensifie son offensive militaire, la crise humanitaire s’aggrave chez les civils, en particulier chez les réfugiés de l’intérieur.
Il y a quelques mois le gouvernement a promis de conquérir Kilinochchi et le reste de la région de Vanni avant la fin août. Pour tenir cette promesse un peu ambitieuse, les forces gouvernementales ont intensifié leurs attaques sur plusieurs fronts dans la région de Vanni, fief du LTTE, en recourant à des blindés anti-roquettes, des bombes à fragmentation, à l’artillerie, aux tirs de mortier, aux hélicoptères et bombardiers K’fir.
Étant donné que le gouvernement censure sévèrement les nouvelles concernant la zone de combats dans le Nord et que la presse est empêchée de pénétrer dans cette région, les nouvelles qui filtrent à travers ce rideau de fer ne laissent rien présager de bon : juste au moment où le gouvernement intensifie son offensive militaire, la crise humanitaire s’aggrave chez les civils, en particulier chez les réfugiés de l’intérieur.
Il y a quelques mois le gouvernement a promis de conquérir Kilinochchi et le reste de la région de Vanni avant la fin août. Pour tenir cette promesse un peu ambitieuse, les forces gouvernementales ont intensifié leurs attaques sur plusieurs fronts dans la région de Vanni, fief du LTTE, en recourant à des blindés anti-roquettes, des bombes à fragmentation, à l’artillerie, aux tirs de mortier, aux hélicoptères et bombardiers K’fir.
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