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Les salopards qui, le dimanche 28 juin, ont renversé le président élu Manuel Zelaya (appelé MEL par le peuple) et l'ont expédié en avion au Costa Rica,mettant à sa place l'entrepreneur Micheletti - aussitôt rebaptisté Pinochetti par le peuple - avec la bénédiction de la Conférence épiscopale, n'ont pas la tâche facile. C'est que nous ne sommes plus dans les sombres années 1970. Le peuple hondurien a à sa disposition Internet, Youtube, Twitter, et il dispose d'un réseau d'émigrés planétaire, avant tout l'importante diaspora qui vit aux USA et, par ses envois d'argent, constitue la première ressource du pays. Depuis le 28 juin, donc, le peuple hondurien offre une magnifique résistance aux gorilles. Il compte beaucoup d'alliés, à commencer par les peuples et gouvernements de Cuba, du Nicaragua, du Venezuela, d'Équateur, de Bolivie, d'Argentine, du Paraguay et d'Uruguay, bref l'écrasante majorité des pays membres de l'Organisation des États américains, sans compter l'ONU et l'UE. Reste un hic : la position officielle des USA et du Canada, exemplaire de jésuitisme et de double langage. il est évident pour tous que les putschistes, bons élèves de l'École des Amériques, ont reçu les conseils et l'appui tactique du Pentagone et de la CIA pour réaliser leur putsch dominical.
Questions à 1000 millions de dollars : Obama contrôle-t-il le Pentagone et la CIA ? Est-il sur la même longueur d'ondes qu'Hilary ? Va-t-il se décider à avoir le courage de reconnaître que ce qui s'est passé à Tegucigalpa le 28 juin est un coup d'État et donc appliquer la loi US, c'est-à-dire suspendre les relations diplomatiques, économiques, militaires et fnancières avec le Honduras tant que sa capitale méritera le surnom de Tegucigolpe ?
Questions à 1000 millions de dollars : Obama contrôle-t-il le Pentagone et la CIA ? Est-il sur la même longueur d'ondes qu'Hilary ? Va-t-il se décider à avoir le courage de reconnaître que ce qui s'est passé à Tegucigalpa le 28 juin est un coup d'État et donc appliquer la loi US, c'est-à-dire suspendre les relations diplomatiques, économiques, militaires et fnancières avec le Honduras tant que sa capitale méritera le surnom de Tegucigolpe ?
Mel Zelaya, El Presidente cantante/The Singing President/Le Président chanteur
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