par Maurice Lemoine, Le Monde diplomatique, 12 mars 2013
« En dépit des discours
sur l’unité de l’Amérique latine, le chavisme a nui à l’intégration
régionale », affirme Paulo A. Paranagua dans « Le Monde »
du 7 mars. Une assertion à comparer aux témoignages et réactions des
différentes figures politiques latino-américaines suite à la mort du commandante Hugo Chávez, le 5 mars dernier…
Antigua-et-Barbuda (membre de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique ; ALBA)
« La contribution de Chávez au développement d’Antigua-et-Barbuda et
des Caraïbes en général ne sera jamais oubliée. Les Caraïbes ont une
dette de gratitude envers le Venezuela pour avoir partagé avec elles un
fils de la terre, dont l’imposante présence physique n’avait d’égale que
l’intelligence exceptionnelle et la compassion. »
Winston Baldwin, premier ministre.
Winston Baldwin, premier ministre.
Argentine
« C’est le meilleur ami qu’a eu l’Argentine lorsque personne ne nous
tendait la main. (...) Les hommes comme Chávez ne meurent jamais. Il vit
et il vivra dans chaque vénézuélien et vénézuélienne qui ont cessé
d’être invisibles et sont devenus protagonistes [de leur histoire]. Cet homme leur a ouvert l’esprit. Personne ne pourra le leur refermer, jamais. Avant de repartir [en Argentine], je
me suis approchée et, sans le regarder, j’ai touché le drapeau posé sur
le cercueil. (...) Ne vous l’ai-je pas dit : Chávez est vivant. Pour
toujours. »
Cristina Fernández de Kirchner, présidente.
Cristina Fernández de Kirchner, présidente.
Bolivie
« Nous sommes blessés par le décès du frère, du compagnon Hugo
Chávez, mon frère solidaire, mon compagnon révolutionnaire,
latino-américain qui a lutté pour la “grande patrie” comme le fit Simón
Bolívar en donnant sa vie pour la libération du peuple vénézuélien. Je
regrette de dire que les oligarchies impériales sont sûrement en train
de faire la fête, que les médias et l’opposition à Chávez ont démontré
leur inhumanité, leur incapacité de respecter un patient et un peuple
qui souffrent. Mais, tant pis, le plus important est que nous luttons
pour cette libération pour laquelle a lutté Chávez. Et les peuples qui
luttent pour leur liberté sont aujourd’hui unis : c’est le plus
important. Chávez demeurera présent dans toutes les régions du monde,
parmi tous les mouvements sociaux, pour accompagner ces grands processus
de changement, de construction de l’égalité, après tant d’années de
soumission et de pillage. »
Evo Morales, président.
Evo Morales, président.
Brésil
« Le gouvernement brésilien n’était pas toujours entièrement d’accord avec le président Chávez (...) mais [celui-ci] laissera
un vide dans le cœur de l’histoire et dans les luttes de l’Amérique
latine. Je le regrette en tant que présidente et en tant que personne
qui avait une grande tendresse pour lui. »
Dilma Rousseff, présidente.
Dilma Rousseff, présidente.
« C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai reçu la nouvelle du décès
du président Hugo Chávez. Je suis fier de l’avoir côtoyé et d’avoir
travaillé avec lui pour l’intégration de l’Amérique latine et pour un
monde plus juste.
Compañero Chávez : si tu n’existais pas, tu devrais naître à nouveau parce que le monde a besoin de dirigeants comme toi ! »
Luiz Inácio Lula da Silva, ex-président.
Luiz Inácio Lula da Silva, ex-président.
Chili
« J’ai eu l’honneur de travailler avec le président Chávez à la
création de la première communauté qui regroupe tous les Etats
d’Amérique latine et des Caraïbes [la Celac] et à travers laquelle il a montré un véritable engagement en faveur de l’intégration latino-américaine. »
Sebastián Piñera, président.
Sebastián Piñera, président.
Colombie
« L’obsession qui nous unissait, et qui a été la base de notre
relation, était la paix de la Colombie et de la région. Si nous avons
avancé dans un processus solide de paix, avec des progrès clairs et
concrets, des avancées comme jamais il n’y en avait eu avec la guérilla
des FARC [Forces armées révolutionnaires de Colombie], c’est
aussi grâce au dévouement et à l’engagement sans limites du président
Chávez et du gouvernement vénézuélien. (...) Il disait que c’est ce que
voulait Bolivar, et il avait raison. »
Juan Manuel Santos, président.
Juan Manuel Santos, président.
Costa Rica
« Je ne suis pas venue [aux funérailles] pour donner mon avis
sur l’organisation de la succession au président Chávez. Notre présence
est une marque de solidarité, de tendresse et d’estime pour le peuple
vénézuélien en ce moment de douleur. »
Laura Chinchilla, présidente.
Laura Chinchilla, présidente.
Cuba
« Le président Chávez est parti invaincu, est parti invincible, est
parti victorieux et cela, personne ne pourra le lui enlever, c’est gravé
dans l’histoire, dans l’histoire de son pays, de notre pays, des
Caraïbes, de toute l’Amérique latine et de bien d’autres parties du
monde. »
Raúl Castro, président.
Raúl Castro, président.
La Dominique (membre de l’ALBA)
« Je décrète le deuil national à la Dominique. Avec Chávez, nous avons perdu un grand collègue, un père, un frère et un ami. »
Roosevelt Skerrit, premier ministre.
Roosevelt Skerrit, premier ministre.
Equateur
« Hugo Chávez est mort pour la vie de son Venezuela adoré, de
l’Amérique latine, d’une planète plus humaine et, pour cette raison, on
ne peut dire qu’il est mort, il demeure plus vivant que jamais.
Le fait qu’un visionnaire aussi solidaire puisse être transformé en
criminel donne une idée de la dictature médiatique en Occident. Nous,
nous devons continuer à lutter pour cette Amérique latine en pleine
libération. L’histoire donnera sa vraie place, sa vraie dimension à Hugo
Chávez. »
Rafael Correa, président.
Rafael Correa, président.
Guatemala
« Nous, les latino-américains, nous devons reconnaître que le
président Chávez n’a pas été un chef d’Etat quelconque ; il a réussi à
fonder l’ALBA, il a impulsé [l’accord pétrolier solidaire] Petrocaribe, la Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes [Celac] et il a représenté le socialisme du XXIe siècle (...) Il a toujours été disposé à aider le Guatemala. »
Otto Pérez Molina, président.
Otto Pérez Molina, président.
Haïti
« Le Président Chávez était un grand ami d’Haïti. Plus qu’un ami, il
était un frère pour nous. C’est avec beaucoup de respect que je
m’incline devant la dépouille mortelle de ce grand homme. Il n’a jamais
raté une occasion d’exprimer sa solidarité en faveur du peuple haïtien,
dans ses situations les plus délicates. A travers le programme
Petrocaribe, divers chantiers de développement durable ont démarré, des
centaines de projets sont en cours d’exécution grâce à la coopération
vénézuélienne. »
Michel Martelly, président.
Michel Martelly, président.
Honduras
« Le président Chávez a été un leader extraordinaire, qui a lutté
pour l’union des peuples latino-américains (...) Avec sa mort,
l’Amérique latine perd un bon exemple et un homme qui a lutté pour
l’inclusion sociale ; jamais le peuple vénézuélien n’en avait connu une
comme celle dont il jouit aujourd’hui et ceci est un processus
irréversible. »
Porfirio Lobo, président.
Porfirio Lobo, président.
« Sa mort ne doit pas être vue comme un échec, mais comme une source
d’inspiration pour tous les latino-américains qui luttent pour les
principes et les valeurs éternelles (...) Chávez a été comme un frère
qui a tendu la main au Honduras, entre autres à travers l’ALBA, en
matière d’aliments, de réforme agraire, d’énergie grâce à Petrocaribe,
et de solidarité. Bien peu de fois, dans l’histoire de ce pays, a-t-on
vu quelqu’un d’aussi désintéressé et généreux que le leader
vénézuélien. »
Manuel Zelaya, président renversé par un coup d’Etat le 28 juin 2009.
Manuel Zelaya, président renversé par un coup d’Etat le 28 juin 2009.
Mexique
« Devant la perte sensible d’un de ses chefs d’Etat, nous sommes
venus, au nom du peuple du Mexique, exprimer nos condoléances ainsi que
notre affection et notre solidarité au peuple vénézuélien. »
Enrique Peña Nieto, président.
Enrique Peña Nieto, président.
Nicaragua
« Nous nous sentons plus engagés que jamais, nous sommes une seule
famille, la famille vénézuélienne, la famille nicaraguayenne, la famille
latino-américaine, la famille de la planète terre, nous sommes une
seule famille, et le comandante Chávez a inspiré cette famille en
direction de la solidarité, en direction de l’amour, en direction de la
paix et, à partir d’aujourd’hui, il nous accompagnera dans ces luttes
que nous allons continuer à mener. »
Daniel Ortega, président.
Daniel Ortega, président.
Panamá
« Il ne me reste qu’à présenter mes sincères condoléances à la famille d’Hugo Chávez. »
Ricardo Martinelli, président.
Ricardo Martinelli, président.
Paraguay
« Hugo Chávez appartient au patrimoine de l’Amérique latine et de la
Caraïbe. Malgré son absence, la révolution bolivarienne est entre de
bonnes mains, car elle est entre les mains du peuple vénézuélien qui,
aujourd’hui, garantit les changements dans cette patrie. »
Fernando Lugo, président renversé par un coup d’Etat le 22 juin 2012.
Fernando Lugo, président renversé par un coup d’Etat le 22 juin 2012.
Pérou
« Parler du président Chávez, c’est parler du futur, parce qu’il
poursuivait le rêve de l’unité latino-américaine. Il a laissé un esprit
libertaire aux prochaines générations. »
Ollanta Humala, président.
Ollanta Humala, président.
République dominicaine
« S’il fallait rebaptiser Hugo Chávez avec un nouveau nom, celui-ci serait Solidarité. »
Danilo Medina, président.
Danilo Medina, président.
Saint-Vincent-et-les-Grenadines (membre de l’ALBA)
« C’est le Titan de l’Amérique latine et de la Caraïbe, un phare, une
lumière brillante qui nous a illuminé dans notre recherche de la
justice, de la paix, de la démocratie et de l’élévation de l’humanité,
spécialement celle des pauvres, des défavorisés et des
marginalisés. Sans lui, il n’y aurait pas eu Petrocaribe, ni l’ALBA, ni
la Celac, ni, dans tous les domaines, les programmes bilatéraux. »
Ralph Gonsalves, premier ministre.
Ralph Gonsalves, premier ministre.
Salvador
« La mort de celui qui a été l’un des leaders latino-américains les
plus forts et les plus populaires produira sans doute un vide politique,
mais, surtout, dans le cœur des Vénézuéliens et des Vénézuéliennes. »
Mauricio Funes, président.
Mauricio Funes, président.
« Chávez est dans le cœur des peuples de son pays, de l’Amérique
latine et de la Caraïbe. Le Venezuela a aujourd’hui une grande
responsabilité, car il est le phare qui illumine l’Amérique latine et le
monde. Il n’y a pas de marche arrière pour le Venezuela ; la voie à
suivre est d’approfondir les grandes transformations révolutionnaires
engagées par Chávez. »
Salvador Sánchez, vice-président.
Salvador Sánchez, vice-président.
Uruguay
« On regrette toujours la mort, mais quand il s’agit d’un militant de
première ligne, de quelqu’un que j’ai un jour défini comme “le
gouvernant le plus généreux que j’aie jamais connu”, la douleur a une
autre dimension. »
« Ce qui restera vivant est la cause de Chávez. L’essentiel. Une
œuvre d’intégration. Et nous allons continuer à suivre ce chemin, avec
ses contradictions, ses marches et ses contre-marches. Mais il n’y aura
aucune personnalité, à court terme, pour jouer le rôle symbolique [de Chávez]
parce que, lorsque tombe un très grand arbre, il laisse un vide
gigantesque. Il y a des hommes qui symbolisent des causes. Pour l’heure,
la cause demeure et nous avons perdu le symbole (...) Mais le capital
accumulé, débordant de richesse, permettra de dépasser ce moment. »
José Mujica, président.
José Mujica, président.
Venezuela
Depuis son décès le 5 mars jusqu’au jour de ses obsèques, le 8, des
centaines de milliers de Vénézuéliens, tristes, affectés, voire
désespérés, mais vêtus de rouge et entonnant souvent des chants
révolutionnaires, ont défilé dans Caracas et devant sa dépouille pour
rendre hommage au comandante. « Pour me recueillir vingt secondes devant son cercueil, témoigne Mme Nelly Rivas, depuis Caracas, j’ai
fait neuf heures de queue. D’autres ont attendu deux jours. Ce matin,
mes frères y sont allés et ont dû rebrousser chemin : tout était
paralysé par des files d’attentes interminables de gens qui, avec toute
la patience du monde, étaient disposés à attendre le temps qu’il
faudrait pour lui faire leurs ultimes adieux. [1] »
A Paris, le 8 mars, jour des obsèques, interrogé dans les studios de
BFM TV par le présentateur du journal qu’étonnaient ces files pouvant
atteindre trois kilomètres, pour un caudillo attaqué sans répit
par tous les médias, le journaliste « spécialiste du Venezuela »
François-Xavier Freland fit une réponse qui restera dans les annales : « Oh, vous savez, dans cette foule, il y a beaucoup de curieux... »
La nouvelle géographie de l’intégration
- Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA).
Née le 14 décembre 2004, à La Havane, à l’instigation des présidents Hugo Chávez et Fidel Castro (sous le nom d’« Alternative bolivarienne pour les peuples de notre Amérique »), l’ALBA a pour objectif de développer un mode d’intégration distinct du modèle économique néolibéral. Prônant la coopération, la solidarité, la complémentarité et le respect des souverainetés nationales, le duo initial Cuba-Venezuela a été rejoint par la Bolivie (2006), le Nicaragua (2007), le Honduras et l’île caribéenne de la Dominique (2008). Devenue ALBA/TCP (Traité de commerce des peuples) à l’initiative du président bolivien Evo Morales, puis « Alliance » bolivarienne en 2008, elle a reçu l’adhésion de l’Equateur, de Saint-Vincent-et-les-Grenadines ainsi que d’Antigua-et-Barbuda. Lors de son sommet de Caracas (4 et 5 février 2012), elle a accueilli Sainte-Lucie et le Surinam, qui disposent désormais d’un statut d’invités spéciaux, et Haïti (observateur depuis 2007) de celui d’invité permanent. Le Honduras s’en est pour sa part retiré après le coup d’Etat de 2009 contre le président Manuel Zelaya.
- Petrocaribe
Né le 29 juin 2005 à Puerto la Cruz (Venezuela), cet accord de coopération énergétique a initialement regroupé quatorze pays des Caraïbes et de l’Amérique centrale à qui, indépendamment de la couleur de leurs gouvernements, le Venezuela s’est engagé à livrer du pétrole à prix préférentiels et avec d’importantes facilités de paiement. L’initiative compte actuellement dix-huit membres : Antigua et Barbuda, les Bahamas, le Belize, Cuba, la Dominique, la Grenade, le Guatemala, le Guyana, Haïti, la Jamaïque, le Nicaragua, la République dominicaine, Saint-Christophe-et-Niévès, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, le Surinam et, bien sûr, le Venezuela (expulsé après le renversement du président Manuel Zelaya, le Honduras a manifesté le souhait de réintégrer l’organisation).
- Union des nations sud-américaines (Unasur)
Le 18 décembre 2004, durant le IIIe sommet sud-américain réuni à Cuzco (Pérou), les président des douze pays de la région ont signé la « Déclaration de Cuzco » à travers laquelle ils ont décidé de fonder une communauté des nations. Après deux autres réunions tenues en 2006 à Cochabamba (Bolivie) et en 2007 dans l’île de Margarita (Venezuela), le traité constitutif de l’Unasur a été signé à Brasilia, le 23 mai 2008, avant d’entrer en vigueur le 11 mars 2011 à Quito (Equateur). Première organisation régionale à s’être explicitement émancipée de l’influence des Etats-Unis, elle regroupe l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, l’Equateur, le Guyana, le Paraguay, le Pérou, le Surinam, l’Uruguay et le Venezuela.
- Communauté des Etats latino-américains et caraïbes (Celac)
Créée les 2 et 3 décembre 2011 à Caracas, l’organisation regroupe l’ensemble des Etats de la région, à l’exception du Canada et des Etats-Unis, et entend implicitement contrebalancer, sinon remplacer à terme, l’Organisation des Etats latino-américains (OEA) traditionnellement dominée par Washington. Le Paraguay en a été exclu après le coup d’Etat de 2012 contre le président Fernando Lugo et, signe d’une indépendance affirmée, elle est actuellement présidée par Cuba.
- Banque du Sud
La Banque du Sud est née officiellement le 26 septembre 2009 à travers la signature de sa convention constitutive par l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, l’Equateur, le Paraguay, l’Uruguay et le Venezuela. Elle a pour objectif d’accorder des crédits aux pays membres de l’Unasur pour financer leurs développements économique, social et environnemental.
- Conseil de défense sud-américain
Dans le cadre de l’Unasur, cette organisation d’échange d’informations militaires née le 9 mars 2009 regroupe l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, la Colombie, le Chili, l’Equateur, le Guyana, le Paraguay, le Pérou, le Surinam, l’Uruguay et le Venezuela.
Sources :
Sur le web : VenezuelaInfos, Resumen latinoamericano, BBC Mundo, Alba TV, MAXImini.com, Prensa latina.
Médias : GTC Radio (Saint George ; la Grenade), RCN (Bogotá), Secrétariat de communication sociale de la présidence du Guatemala, El Heraldo (Tegucigalpa), Tiempo (Tegucigalpa), Granma (La Havane), Milenio (Mexico), Pagina 2 (Buenos Aires).
de beaux témoignages, mais aussi un langage d'une hypocrisie torale et habituelle, comme par exemple celui de Pena N eto,
RépondreSupprimerprésident du Mexique, qui a du sang sur les mains, allez donc voir la repression qu'il a laissé se faire à Attenco, alors qu'il était gouverneur de cet état, et voyer comme de nombreux prisonniers politiques croupissent en prison, comme pathistan, voyez comme les peuples du mexique sont partout reprimés au quatre coins du pays, c"est leur manquer totalement que de citer ces paroles mensongères de Pena Neto, sans aucun commentaires....
si vous voulez avoir de vraies nouvelles du Mexique,de l'amerique centrale , latine et d'ailleurs, de ceux d'en bas qui luttent pour une vie digne et juste, visitez le site de desinformemonos, un site qui vaut vraiment une halte,
merci,
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