Procès de Gafsa : les meneurs du mouvement social condamnés en appel
TUNIS, 4 fév 2009 (AFP) - La cour d'appel de Gafsa, dans le sud-ouest de la Tunisie, a prononcé mercredi des peines de prison réduites pour la plupart des 38 Tunisiens jugés pour leur participation à un mouvement de contestation sociale en 2008 dans cette région minière, a-t-on appris de sources judicaires.
Cinq des dirigeants condamnés en première instance à 10 ans de prison se sont vu infliger des peines de 6 ans à 8 ans de prison, selon le verdict publié de source judicaire à Tunis.
Le parole-parole du mouvement, Adnane Hajji, et son co-accusé, Bechir Laabidi, ont écopé de la peine maximale de 8 ans d'emprisonnement ferme, ont indiqué leurs avocats à l'AFP, jugeant le verdict "inattendu et trop sévère".
La Cour a aussi prononcé des peines réduites, entre 3 et 4 ans de prison, à l'encontre de neuf autres prévenus initialement condamnés à 6 ans d'emprisonnement.
Elle a également allégé d'un an des condamnations à 4 ans de prison pour quatre prévenus et prononcé ou reconduit des peines avec sursis pour d'autres.
Sa décision infirmait en revanche des jugements de relaxe rendus à l'égard de cinq prévenus, les condamnant à deux ans de prison avec sursis.
Trente-quatre accusés, dont 18 en état d'arrestation, ont comparu mardi tandis que quatre autres, jugés par contumace, ont vu leurs condamnations reconduites.
La Chambre criminelle près la Cour d'appel a rendu ce verdict à l'issue d'une audience marathon commencée mardi à la reprise du procès ouvert le 19 janvier contre des syndicalistes et des jeunes pour la plupart.
Ils ont été jugés pour des faits remontant au premier semestre 2008 lorsque des manifestations contre le chômage, le coût de la vie et la corruption ont dégénéré (sic!) entraînant la mort d'une personne tuée par balles le 6 juin à Redeyef, ville du bassin minier producteur de phosphate.
TUNIS, 4 fév 2009 (AFP) - La cour d'appel de Gafsa, dans le sud-ouest de la Tunisie, a prononcé mercredi des peines de prison réduites pour la plupart des 38 Tunisiens jugés pour leur participation à un mouvement de contestation sociale en 2008 dans cette région minière, a-t-on appris de sources judicaires.
Cinq des dirigeants condamnés en première instance à 10 ans de prison se sont vu infliger des peines de 6 ans à 8 ans de prison, selon le verdict publié de source judicaire à Tunis.
Le parole-parole du mouvement, Adnane Hajji, et son co-accusé, Bechir Laabidi, ont écopé de la peine maximale de 8 ans d'emprisonnement ferme, ont indiqué leurs avocats à l'AFP, jugeant le verdict "inattendu et trop sévère".
La Cour a aussi prononcé des peines réduites, entre 3 et 4 ans de prison, à l'encontre de neuf autres prévenus initialement condamnés à 6 ans d'emprisonnement.
Elle a également allégé d'un an des condamnations à 4 ans de prison pour quatre prévenus et prononcé ou reconduit des peines avec sursis pour d'autres.
Sa décision infirmait en revanche des jugements de relaxe rendus à l'égard de cinq prévenus, les condamnant à deux ans de prison avec sursis.
Trente-quatre accusés, dont 18 en état d'arrestation, ont comparu mardi tandis que quatre autres, jugés par contumace, ont vu leurs condamnations reconduites.
La Chambre criminelle près la Cour d'appel a rendu ce verdict à l'issue d'une audience marathon commencée mardi à la reprise du procès ouvert le 19 janvier contre des syndicalistes et des jeunes pour la plupart.
Ils ont été jugés pour des faits remontant au premier semestre 2008 lorsque des manifestations contre le chômage, le coût de la vie et la corruption ont dégénéré (sic!) entraînant la mort d'une personne tuée par balles le 6 juin à Redeyef, ville du bassin minier producteur de phosphate.
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