Traduit par Michèle Mialane, Tlaxcala
Il y a 31 ans, des militaires ont essayé de renverser la démocratie espagnole. Le roi Juan Carlos Ier avait de toute évidence des sympathies pour les putschistes. Cela ressort, selon des informations du Spiegel, d'un rapport fait à l'époque par l'ambassadeur allemand.
« 23-F » - voilà le nom que les Espagnols donnent au 23 février 1981, où les militaires tentèrent de prendre le pouvoir dans le pays. Le putsch échoua. Mais le roi d’Espagne, Juan Carlos Ier, fit preuve de compréhension et sinon de bienveillance envers les militaires fidèles à Franco, qui cherchèrent à l’époque à renverser la jeune démocratie espagnole. C’est ce qui ressort d’informations découvertes par le Spiegel, dans un rapport jusqu’ici inconnu et dont l’auteur est Lothar Lahn, alors ambassadeur allemand à Madrid.
Après avoir rencontré le roi quelques semaines après le putsch, Lothar écrivait que « le monarque ne témoigna ni aversion ni indignation à envers les acteurs du putsch, mais plutôt de la compréhension, voire de la sympathie ».
Selon Lahn, Juan Carlos a déclaré que « les putschistes ne voulaient que ce que nous souhaitons tous, le rétablissement de la discipline, de l’ordre, du calme et de la sécurité. » Il était souhaitable « d’oublier au plus vite » la tentative de coup d’État.
Après avoir rencontré le roi quelques semaines après le putsch, Lothar écrivait que « le monarque ne témoigna ni aversion ni indignation à envers les acteurs du putsch, mais plutôt de la compréhension, voire de la sympathie ».
Selon Lahn, Juan Carlos a déclaré que « les putschistes ne voulaient que ce que nous souhaitons tous, le rétablissement de la discipline, de l’ordre, du calme et de la sécurité. » Il était souhaitable « d’oublier au plus vite » la tentative de coup d’État.
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