Le verdict est tombé comme un couperet : pour avoir dénoncé des crimes contre l'humanité commis par les forces de répression du Makhzen, à Sidi Ifni Aït Baamrane, le 7 juin dernier, Brahim Sbaâ Ellil, responsable du Centre marocain des droits humains, vient d'être condamné à six mois de prison ferme par la justice royale siégeant à Rabat. À cette condamnations 'ajoute une amende de quelques milliers d'Euro pour lui et pour Hassan Rachidi, directeur du bureau marocain d'Al Jazira (dont les 55 salariés sont désormais empêchés de faire leur travail). À signaler un détail qui en dit long sur l'ambaince dans le "Maroc nouveau" : le militant des droits humains a comparu à chaque péripétie de ce procès kafkaïen menottes aux poings...
Brahim Sbaâ Ellil et l'un de ses avocats Brahim Albaamrani
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire