par Rachid ZUBAIR, 25/5/2009
Lorsqu’il y a plus d’un an le gouvernement Musharaff est tombé, beaucoup de Pakistanais espéraient voir s’ouvrir une nouvelle ère politique - un espoir amèrement déçu.
L’une des principales raisons de l’impopularité du gouvernement Musharaff était son proaméricanisme et la destitution du juge suprême du Pakistan, Iftikhar Chaudhry. Mais le gouvernement actuel n’a pas davantage respecté le mandat populaire, il a même pulvérisé tous les records de docilité envers les Américains. Le gouvernement du PPP (Pakistan Peoples Party, Parti du peuple pakistanais) est allé jusqu’à envoyer des blindés et des avions contre son propre peuple dans le Nord du Pakistan, ce que même Musharaff n’avait pas osé faire quand il était au pouvoir. Le feu vert aux attaques de drones qui ont coûté la vie à des centaines de Pakistanais est à mettre au compte du PPP. Selon les déclarations officielles et celles des Américains, des combattants d’Al Qaïda auraient été tués, mais cela n’a pas été prouvé. Et même si c’est exact, c’étaient des gens tellement insignifiants qu’ils ne figuraient pas sur les listes du FBI.
Selon des informations d’origine usaméricaine, les drones sont partis du territoire pakistanais, ce que le Ministère pakistanais de la Défense confirme, alors que celui des Affaires étrangères le conteste. Ces contradictions ont ébranlé la confiance de la population dans le gouvernement du PPP. Avant même l’escalade de la violence au mois de mai, environ 12 000 Pakistanais, tous des civils, ont perdu la vie dans des attaques pakistanaises ou usaméricaines.
Et, toujours avant cette escalade, on comptait 800 000 réfugiés de l’intérieur, pour la plupart insuffisamment pris en charge. L’extension du conflit a fait du drame des réfugiés une véritable catastrophe.
Le Président Zardari a obtenu tous les pouvoirs spéciaux, entre autres le droit de dissoudre le Parlement quand bon lui semblera.
D’une part des millions de Pakistanais sont victimes de l’augmentation du prix de l’énergie et des prix en général, d’autre part le Pakistan ne compte pas moins de 60 ministres. On essaie de satisfaire tous les partenaires de coalition et camarades de parti aux frais du peuple.
La situation dans la vallée de Swat
Lorsqu’il y a plus d’un an le gouvernement Musharaff est tombé, beaucoup de Pakistanais espéraient voir s’ouvrir une nouvelle ère politique - un espoir amèrement déçu.
L’une des principales raisons de l’impopularité du gouvernement Musharaff était son proaméricanisme et la destitution du juge suprême du Pakistan, Iftikhar Chaudhry. Mais le gouvernement actuel n’a pas davantage respecté le mandat populaire, il a même pulvérisé tous les records de docilité envers les Américains. Le gouvernement du PPP (Pakistan Peoples Party, Parti du peuple pakistanais) est allé jusqu’à envoyer des blindés et des avions contre son propre peuple dans le Nord du Pakistan, ce que même Musharaff n’avait pas osé faire quand il était au pouvoir. Le feu vert aux attaques de drones qui ont coûté la vie à des centaines de Pakistanais est à mettre au compte du PPP. Selon les déclarations officielles et celles des Américains, des combattants d’Al Qaïda auraient été tués, mais cela n’a pas été prouvé. Et même si c’est exact, c’étaient des gens tellement insignifiants qu’ils ne figuraient pas sur les listes du FBI.
Selon des informations d’origine usaméricaine, les drones sont partis du territoire pakistanais, ce que le Ministère pakistanais de la Défense confirme, alors que celui des Affaires étrangères le conteste. Ces contradictions ont ébranlé la confiance de la population dans le gouvernement du PPP. Avant même l’escalade de la violence au mois de mai, environ 12 000 Pakistanais, tous des civils, ont perdu la vie dans des attaques pakistanaises ou usaméricaines.
Et, toujours avant cette escalade, on comptait 800 000 réfugiés de l’intérieur, pour la plupart insuffisamment pris en charge. L’extension du conflit a fait du drame des réfugiés une véritable catastrophe.
Le Président Zardari a obtenu tous les pouvoirs spéciaux, entre autres le droit de dissoudre le Parlement quand bon lui semblera.
D’une part des millions de Pakistanais sont victimes de l’augmentation du prix de l’énergie et des prix en général, d’autre part le Pakistan ne compte pas moins de 60 ministres. On essaie de satisfaire tous les partenaires de coalition et camarades de parti aux frais du peuple.
La situation dans la vallée de Swat
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