par علي محمد فخرو Ali Mohamed FAKHROU, 2/2/2010. Traduit parTafsut Aït Baamrane, Tlaxcala
Original : كيف سنتعامل مع الكذّاب المجرم؟
Original : كيف سنتعامل مع الكذّاب المجرم؟
Lorsque la commission d’enquête a fini son audition de six heures de Tony Blair, des familles de soldats britanniques tués en Irak lui ont crié publiquement : « Menteur criminel ! »
Menteur, car il a nié avoir fabriqué des faits imaginaires pour convaincre l’opinion britannique, le Parlement et la Chambre des Lords à accepter la déclaration de guerre à l’Irak et son occupation, sans aucune base légale, nationale ou internationale.
Criminel, parce qu’il s’est révélé être sans scrupules, quand il a refusé d’exprimer ses regrets pour ce qu’il a fait au peuple irakien : un million de morts, des millions de blessés et de déplacés, des orphelins, des mères qui ont perdu leurs enfants, des expulsés. Au contraire, il a même dit que s’il se trouvait de nouveau face au président irakien, il referait ce qu’il a fait.
En réalité, Blair n’a pas seulement menti, il a ajouté le silence sur mille erreurs commises à l’égard du pays et du peuple d’Irak et les paroles d’Adrian Reichen s’appliquent à lui : « Le mensonge se pratique par les paroles comme par le silence ».
Ceux qui ont entendu ce menteur débiter ses mensonges se rappellent ces paroles du philosophe Nietzsche : « Le mensonge le plus répandu est celui qu’on se fait à soi-même ». Blair savait sûrement qu’il se mentait à lui-même et sa peur que les gens découvrent ses mensonges se reflétait dans son incapacité à regarder les visages de ceux qui l’interrogeaient. Ses yeux sont restés fixés à terre, avec l’abattement d’un couard arrogant.
Menteur, car il a nié avoir fabriqué des faits imaginaires pour convaincre l’opinion britannique, le Parlement et la Chambre des Lords à accepter la déclaration de guerre à l’Irak et son occupation, sans aucune base légale, nationale ou internationale.
Criminel, parce qu’il s’est révélé être sans scrupules, quand il a refusé d’exprimer ses regrets pour ce qu’il a fait au peuple irakien : un million de morts, des millions de blessés et de déplacés, des orphelins, des mères qui ont perdu leurs enfants, des expulsés. Au contraire, il a même dit que s’il se trouvait de nouveau face au président irakien, il referait ce qu’il a fait.
En réalité, Blair n’a pas seulement menti, il a ajouté le silence sur mille erreurs commises à l’égard du pays et du peuple d’Irak et les paroles d’Adrian Reichen s’appliquent à lui : « Le mensonge se pratique par les paroles comme par le silence ».
Ceux qui ont entendu ce menteur débiter ses mensonges se rappellent ces paroles du philosophe Nietzsche : « Le mensonge le plus répandu est celui qu’on se fait à soi-même ». Blair savait sûrement qu’il se mentait à lui-même et sa peur que les gens découvrent ses mensonges se reflétait dans son incapacité à regarder les visages de ceux qui l’interrogeaient. Ses yeux sont restés fixés à terre, avec l’abattement d’un couard arrogant.
Ant, 2006
Et ni ses jeux de mots ridicules ni sa gestuelle de bouffon ne pouvaient cacher l’accablement du menteur qu’il est et son sentiment d’humiliation. Tout ce qu’il a bâti au long de sa vie est emporté par le vent et on ne comprend pas pourquoi aucun membre de la commission d ‘enquête n’a proposé l’usage de la fameuse machine à détecter le mensonge face au pire des menteurs.
Les dernières années ont montré que la grande majorité des gouvernements des « vieilles démocraties » occidentales pratiquent le mensonge et son camouflage. C’est ainsi qu’est tombé l’un des piliers de la démocratie, celui de la transparence. Thomas Hardy dit : « Le fondement de la morale c’est le bannissement du mensonge et sa disparition définitive. » Nous nous retrouvons face à des gouvernements occidentaux à la moralité incomplète.
Notre long héritage islamique nous enseigne que «sur l’homme qui ne cesse de mentir, le mot « menteur » est imprimé devant Dieu ».
Blair est sans aucun doute entré dans la liste des menteurs, mais l’enquête sur lui a montré la deuxième caractéristique de ce personnage criminel, que les familles de victimes ont révélé : l’absence de conscience morale et de sensibilité humaine envers la souffrance d’autrui, entraînant une incapacité à éprouver des regrets. C’est pourquoi Blair est dans l’impossibilité de voir qu’il a les mains tachées de sang, que toute l’eau des océans ne pourra pas laver.
Blair dort tranquillement, sans rêves ni cauchemars, car celui n’a pas de conscience ne rêve pas.
Et comme dit le proverbe, « Le voleur est convaincu que tout le monde vole », et ainsi il en va des gens sans foi ni loi. C’est pourquoi Blair a pensé que tous ceux qui l’ont aidé à camoufler le crime contre l’Irak seront aussi dénués de scrupules que lui. Mais il eu la surprise de voir qu’une grande majorité d’entre eux ont eu un sursaut de conscience et des remords, le dénonçant, lui et son gouvernement, devant la commission d’enquête.
Il semble que l’ancien Premier ministre n’a pas eu connaissance du proverbe malawien : « Le crime laisse sa trace comme les coléoptères et les escargots ».
La question est maintenant adressée aux gouvernements arabes, et aux honorables médias arabes et internationaux : accepteriez-vous, à partir de ce jour, ce menteur criminel, pour qu’il pratique encore son mensonge ou allez-vous le rejeter comme personnalité souillée ? Et toi, Autorité palestinienne de Ramallah, comptes-tu continuer à traiter avec un tel personnage ?
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