mercredi 3 février 2010

Quand les Israéliens font la leçon aux Maghrébins

ISRAËL-SHOAH-MAROC : DES ENSEIGNANTS MAROCAINS A UN SEMINAIRE A YAD VASHEM A JERUSALEM.
Yom Hashoah Ils étaient une vingtaine d’enseignants marocains arrivés en Israël, via la Turquie, pour participer à un séminaire sur l’enseignement de la Shoah. Une grande première pour l’Institut Yad Vashem, organisateur de ce séminaire étalé sur une semaine. " Nous organisons plus de soixante séminaires de ce type chaque année, mais enseigner la Shoah à des habitants d’un pays musulman est un événement d’une grande importance pour notre école”, a souligné Mme Dorit Novak, directrice de l’Institut.
En dehors des journées d’études axées sur les mécanismes de la Shoah et la philosophie qui sous-tend, aujourd’hui, la transmission de cette mémoire de ce qui fut, le groupe a rencontré des parlementaires israéliens d’origine marocaine et fait connaissance avec Jérusalem, dont leur roi préside la Conférence islamique sur Jérusalem.
Il est à souligner que cette participation marocaine a bénéficié du soutien de Mohamed VI qui, par ailleurs, ne cache pas que, à ses yeux, l’extermination des juifs planifiée par le régime nazi représente “l’un des chapitres les plus tragiques de l’Histoire moderne.” Il avait exprimé ce sentiment, dans un discours lu en son nom dans l’enceinte de l’UNESCO, à l’occasion du lancement du Projet Aladin, à l’initiative de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Ce projet vise à rendre disponible en arabe, en persan et en turc des informations objectives sur la Shoah, les relations judéo-musulmanes et la culture juive.—


Tunisie:exposition et débat sur la Shoah
AFP , 01/02/2010 
Un colloque sur le thème "témoignage et mémoire: l'extermination des juifs d'Europe" s'est ouvert aujourd'hui à Tunis dans le cadre d'un projet de l'ONU contre le négationnisme.

Une exposition dédiée à Primo Levi et des lectures en français, italien et arabe d'extraits de "Si c'est un homme", le livre récit de cet écrivain juif italien rescapé de l'holocauste, ont inauguré le colloque de deux jours, à l'initiative de l'Institut français de coopération.

Des débats sont au programme avec la participation de M'hamed Hassine Fantar, professeur titulaire de la "Chaire Ben Ali pour le dialogue des civilisations et des religions", de l'universitaire Annie Dayan Rosenman et du "chasseur de nazis" Serge Klarsfeld.

Mardi, "Mémoires d'enfants" le documentaire de Bô Gaultier de Kermoal sera projeté en présence du réalisateur et de professeurs ayant organisé un voyage d'élèves au camp d'Auschwitz.

Cet événement s'inscrit dans le cadre du Projet Aladin lancé en mars dernier par l'Unesco à Paris et présenté à Tunis par l'ambassadeur de France Jacques Andreani
Visant à rendre disponibles en arabe, en farsi et en turc des informations et des livres sur l'Holocauste et les relations judéo-musulmanes, ce projet est parrainé notamment par l'ancien président français Jacques Chirac, l'ancien chancelier allemand Gerhard Schröder et le prince Hassan de Jordanie, oncle du roi Abdallah II.

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