Un reportage de la chaîne de télévision italienne Sat2000 vent de soulever une certaine émotion en Italie. Le reportage révèle que la police ferroviaire a trouvé des enfants afghans âgés de 10 à 15 ans réfugiés dans la gare d’Ostie (Stazione Ostiense), presque au centre de la capitale italienne, entre la Basilique Saint-Paul et les Forums impériaux.
Ces enfants dormaient dans les bouches d’égout de la gare, au milieu des ordures. La police ferroviaire a trouvé 24 enfants afghans et 93 adultes de diverses nationalités qui dormaient ainsi dans les bouches d’égout ou le long des rails de la gare, recroquevillés ou en position verticale, avec un pertuis aménagé pour respirer dans les cartons les protégeant du froid. Et ces places pour dormir « au chaud » étaient payantes. Le reportage n’a pas précisé à qui il fallait payer la « location » de ces emplacements.
Les enfants ont été conduits dans des foyers mais la blonde conseillère municipale berlusconienne chargée de la politique sociale, Sveva Belviso, a dans une première déclaration lancé un cri d’alarme : « Les centres d’accueil pour mineurs étrangers non accompagnés (une nouvelle catégorie sociale : les MÉNA) de Rome sont pleins. Le cas des mineurs afghans n’est qu’un exemple d’une situation qui est en train de devenir toujours plus difficile à Rome : la demande d’accueil de MÉNA , rien qu’à Rome, a augmenté de 100% en quatre mois. Les 900 places offertes sont pleines et désormais nous sommes souvent contraints de faire appel à d’autres régions, avec des coûts très élevés. »
Dans une deuxième déclaration, la belle Sveva a dit que l’information donnée par Sat2000 était fausse, que les enfants n’étaient pas si petits que ça, qu’ils avaient entre 15 et 17 ans et qu’ils étaient trop grands pour s’enfiler dans les bouches d’égout, qu’ils utilisaient tout au plus pour entreposer leurs maigres biens. Et en fait, a ajouté Sveva, « ils n’ont jamais dormi dans les bouches d’égout ni ne les ont utilisés pour entreposer leurs objets, mais ils ont passé leurs nuits sur les bancs de la place Ostiense. Je ne sais pas comment cette histoire des enfants est sortie, ils (les policiers) ont dit qu’ils ne les avaient même pas vus. » (Non hanno mai dormito nei tombini, ne' li hanno usati per tenere i loro oggetti, ma hanno passato le notti sulle panchine di piazzale Ostiense. Non so come sia uscita questa storia dei tombini, loro hanno detto di non averli neanche mai visti).
On attend maintenant une troisième déclaration de Sveva disant qu’il n’y a jamais eu de réfugiés afghans à Rome et une quatrième pour démentir l’existence de bouches d’égout à la gare d’Ostie.
Ces enfants dormaient dans les bouches d’égout de la gare, au milieu des ordures. La police ferroviaire a trouvé 24 enfants afghans et 93 adultes de diverses nationalités qui dormaient ainsi dans les bouches d’égout ou le long des rails de la gare, recroquevillés ou en position verticale, avec un pertuis aménagé pour respirer dans les cartons les protégeant du froid. Et ces places pour dormir « au chaud » étaient payantes. Le reportage n’a pas précisé à qui il fallait payer la « location » de ces emplacements.
Les enfants ont été conduits dans des foyers mais la blonde conseillère municipale berlusconienne chargée de la politique sociale, Sveva Belviso, a dans une première déclaration lancé un cri d’alarme : « Les centres d’accueil pour mineurs étrangers non accompagnés (une nouvelle catégorie sociale : les MÉNA) de Rome sont pleins. Le cas des mineurs afghans n’est qu’un exemple d’une situation qui est en train de devenir toujours plus difficile à Rome : la demande d’accueil de MÉNA , rien qu’à Rome, a augmenté de 100% en quatre mois. Les 900 places offertes sont pleines et désormais nous sommes souvent contraints de faire appel à d’autres régions, avec des coûts très élevés. »
Dans une deuxième déclaration, la belle Sveva a dit que l’information donnée par Sat2000 était fausse, que les enfants n’étaient pas si petits que ça, qu’ils avaient entre 15 et 17 ans et qu’ils étaient trop grands pour s’enfiler dans les bouches d’égout, qu’ils utilisaient tout au plus pour entreposer leurs maigres biens. Et en fait, a ajouté Sveva, « ils n’ont jamais dormi dans les bouches d’égout ni ne les ont utilisés pour entreposer leurs objets, mais ils ont passé leurs nuits sur les bancs de la place Ostiense. Je ne sais pas comment cette histoire des enfants est sortie, ils (les policiers) ont dit qu’ils ne les avaient même pas vus. » (Non hanno mai dormito nei tombini, ne' li hanno usati per tenere i loro oggetti, ma hanno passato le notti sulle panchine di piazzale Ostiense. Non so come sia uscita questa storia dei tombini, loro hanno detto di non averli neanche mai visti).
On attend maintenant une troisième déclaration de Sveva disant qu’il n’y a jamais eu de réfugiés afghans à Rome et une quatrième pour démentir l’existence de bouches d’égout à la gare d’Ostie.
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