mardi 21 avril 2009

Durban II : Le nazisme israélien est une réalité éclatante – les juifs feraient bien d’en prendre conscience, au lieu de le nier

par Khalid AMAYREH خالد العمايرة 20/4/2009. Traduit par Marcel Charbonnier, révisé par Fausto Giudice, Tlaxcala
Original : DURBAN II: Israeli Nazism is a clarion reality-Jews ought to deal with it, not deny it
De la Californie à Sidney, en passant à Jérusalem sous occupation, les suprématistes sionistes sont très nerveux, ces jours-ci : ils assistent au rassemblement de milliards de personnes, qui, dans le monde entier, sont en train de se libérer, lentement mais définitivement, des chaînes de la propagande sioniste.



Dershowitz Barak

Plus de soixante années durant, les mensonges sionistes rebattus autour du crime contre l’humanité appelé Israël s’étaient en effet imposés dans une très large mesure. Le noir était devenu blanc et le blanc avait été repeint en noir ; l’énorme bobard avait été transformé en une soi-disant « vérité » glorifiée par les multitudes. Les victimes palestiniennes, totalement dépouillées et tourmentées à l’extrême, avaient été caricaturées en « terroristes et assassins, voire même (du temps qu’on y était) en antisémites s’efforçant de terminer le boulot entrepris par Hitler. »
Quant aux véritables nazis (dans cette histoire), j’ai nommé les juifs sionistes qui ont perpétré un des plus énormes crimes de l’histoire humaine, à savoir la destruction et la négation de la communauté palestinienne, ils étaient bien souvent présentés comme des pionniers progressistes censés avoir fait fleurir le désert, être une lumière pour les nations et l’unique démocratie au Moyen-Orient.
Aujourd’hui, il semble que la magie sioniste soit éventée, et qu’elle soit devenue totalement impuissante. Le monde découvre (enfin) qu’il a été embobiné, dupé et trompé durant toutes années. Il est temps de se réveiller, et de voir les réalités en face !
La conférence de Durban II, réunie à Genève aujourd’hui, vise à renforcer la paix, l’égalité et la justice dans le monde entier. Inutile de préciser que cela impose que les peuples et les gouvernements du monde entier doivent lutter et s’efforcer d’éradiquer l’oppression, le racisme et l’agression, pour ce faire.
C’est précisément ce qui rend furieux les leaders sionistes où qu’ils se trouvent, et cela se comprend fort bien. Nous savons tous que lutter contre le racisme et l’oppression, cela implique de défier Israël, un pays fondé sur le nettoyage ethnique, le pillage, l’oppression et le mensonge.
De fait, le simple fait, pour tout le reste de l’humanité, de faire siens les principes les plus élémentaires de l’égalité et de la justice suffit à provoquer une collision inévitable entre Israël et lui.
En résumé : impossible d’être authentiquement humain, et même impossible d’être humain tout court, sans s’opposer au sionisme. C’est ce que beaucoup d’habitants de notre planète sont en train de découvrir. C’est aussi ce qu’Israël et ses séides redoutent comme la peste, car ils savent qu’un « sionisme à visage humain » est un oxymore irréductible pour l’éternité.
C’est pourquoi les chiens de garde du sionisme, depuis Commentary, The New Republic, The New York Post, The Jerusalem Post, jusqu’à Dershowitz, Elie Wiesel, Netanyahou, Lieberman, en passant par Peres et les nombreux parangons du mépris et du racisme paniquent, aujourd’hui. Regardez leur visage : vous verrez à quel point ils sont inquiets et affolés.
C’est aussi ainsi que réagissent la plupart des criminels et des voleurs quand ils sentent que leurs crimes sont sur le point d’être découverts et qu’ils vont se faire attraper.
Mais comme tous les criminels et tous les voleurs, Israël et ses partisans souvent tribaux ne vont pas se contenter d’agiter un drapeau blanc et de se rendre à la vérité, aussi claire, aussi écrasante soit-elle.
Les sionistes prétendent souvent qu’ils bénéficient des Q.I. les plus élevés de tous les Terriens. Et alors ? Et alors ? Ne dit-on pas que beaucoup de criminels sont extrêmement intelligents ; c’est bien ça le problème, d’ailleurs, car la police est très souvent incapable de les arrêter…
Mais est-ce bien là de l’intelligence ? Sont-ce bien là des esprits réellement agiles ? De fait, si un(e) criminel(le) ou un(e) voleur/se avait été véritablement intelligent, il (ou elle) ne se serait pas abandonné(e) à un comportement délictueux, pour commencer. Une intelligence qui vous envoie à la potence ou sur la chaise électrique en fin de parcours est en réalité le summum de la stupidité.
Cette logique vaut indubitablement pour Israël, un État diabolique, qui a fait de beaucoup de juifs soit les instruments du mal, soit ses auxiliaires.
Prenons, par exemple, quelqu’un comme Elie Wiesel, un survivant de l’Holocauste, qui a rempli l’éther de toutes sortes de proclamations hypocrites et pontifiantes sur le caractère unique de la souffrance juive, comme si la souffrance de non-juifs avait été ou était moins authentique ?
C’est ce même homme qui nous bassine, depuis des décennies, assénant à qui veut l’entendre qu’Israël aurait le droit de commettre des crimes contre les Palestiniens et que le monde entier n’est pas légitime à critiquer le comportement qui n’a rien à envier aux nazis qui est celui d’Israël.
La « Nuit » de Wiesel a pris fin, et son peuple a pu se relever, mais ce peuple est hélas totalement mobilisé, fusse au prix de sa propre perte, dans l’utilisation, jusqu’à son dernier souffle, des derniers vestiges de la mémoire de l’Holocauste pour justifier, prolonger et perpétuer la « Nuit » palestinienne. Cela, à seule fin de satisfaire sa dépravation et les caprices nés de sa (soi-disant) supériorité ethnique et de son nombrilisme.
C’est le même Wiesel qui se précipite à Genève, aujourd’hui, pour défendre l’extermination, par Israël, d’enfants innocents et impuissants à Gaza, au simple motif que ces victimes abandonnées sont faibles et n’appartiennent pas à la « sainte tribu ».
Vous voyez donc de quelle manière le sionisme a métamorphosé et continue à métamorphoser les victimes de la bête nazie en menteurs sataniques, en brutes immorales et en assassins scélérats soutenant fanatiquement un État qui pense comme les nazis, se comporte comme les nazis et agit comme eux.
Mais cette dépravation semble ne pas connaître de limite. Telle est la nature d’une maladie démoniaque qui s’est emparée de tout un groupe humain qui pense que le monde doit l’autoriser à faire ce que personne d’autre n’a le droit de faire.
Ce sont des gens qui arguent du fait qu’ils seraient dans l’obligation de tuer les enfants des autres afin de s’assurer que les leurs ne se fassent pas tuer, ce sont des gens qui pensent qu’ils doivent tuer les mères des autres afin de s’assurer que leurs mères ne seront pas tuées. Des gens malades jusqu’à la moelle, qui pensent qu’ils sont contraints de perpétrer un holocauste afin d’empêcher la survenue d’un nouvel Holocauste.
Autrement dit, le monde doit leur permettre d’exterminer le peuple palestinien, le peuple libanais et probablement aussi le peuple iranien, histoire de leur donner un sentiment de sécurité…
Mais, dès lors que tout le monde critique leurs comportement meurtrier, consistant notamment à affamer la population de Gaza, à réduire en cendres des civils avec des bombes au phosphore ou à enfermer des millions de Palestiniens harcelés dans des camps de concentration, les sionistes se mettent à vociférer, de manière incontrôlable : Auschwitz ! Gestapo ! Kristallnacht ! Hamas ! Kamikazes !, ignorant totalement la laideur brutale de leur mentalité et la cruauté criminelle de leurs agissements.
C’est ce qui amène des animaux racistes tel un Avigdor Lieberman, qui allie la brutalité d’un Joseph Staline à la haine d’un Adolph Hitler, à fustiger la conférence de Durban, au motif qu’elle ne dénoncerait pas les violations des droits humains ailleurs qu’en Israël.
C’est comme une prostituée méprisable prêchant la moralité et la chasteté.
Mais l’hypocrisie pornographique n’est pas, et de loin, la spécialité de l’ancien malfrat moldave. Shimon Peres est-il en quoi que ce soit moins hypocrite, moins criminel ? Ou Netanyahou ? Ou encore Barak ? Ou même Ovadia Yosef ? Finalement, nous parlons ici de toute une génération de criminels pathologiques, dont la criminalité et les mensonges ne connaissent pas de limites.
Mon ami Gideon Levy [une des grandes plumes du quotidien israélien Ha’aretz, NdT], dont je respecte immensément le courage moral et la rectitude, a écrit qu’il n’est pas admissible de comparer le calvaire des Palestiniens avec l’Holocauste. Il n’en a pas moins reconnu qu’aujourd’hui Israël ressemble furieusement à l’Allemagne de 1933.
Doit-on en déduire que les Palestiniens devront attendre (les bras croisés) encore quelques années que Lieberman et sa cohorte de judéo-nazis mettent en actes leurs doctrines, de la même manière qu’Hitler, Eichmann et leurs cohortes aryennes nazies avaient mis en application les leurs quelques années plus tard ?
Le fait que la conférence de Durban II ait lieu (à Genève) est un signe positif. C’est en soi un pas dans la bonne direction, car la tenue de cette conférence, à l’encontre de la volonté du sionisme démoniaque, montre que le monde, ou tout au moins la plupart des peuples du monde, sont déterminés à regarder Israël droit dans les yeux et à lui dire : « Vous êtes des racistes, vous êtes des criminels, vous êtes monstrueux…, mais nous ne nous laisserons pas impressionner par la manière dont vous fomentez la haine ». C’est ce qui fait si peur aux sionistes ; c’est ce qui les désarçonne et leur fait perdre toute dignité.
Quant aux autres peuples, d’Europe et d’Amérique du Nord, dont les gouvernements continuent à languir sous la mainmise sioniste, un jour viendra où ils se réveilleront eux aussi et où ils se libéreront des chaînes des lobbies et des mensonges sionistes.
Ce jour n’est plus très lointain.
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