par José Antonio Gutiérrez D., 18/1/2013. Traduit par Pascale Cognet, édité par Fausto Giudice, Tlaxcala
Le
Sud du Tolima a été touché par le conflit social et armé comme peu de
zones de Colombie l’ont été, avec une longue histoire de conflits
agraires qui remonte aux années 30.
Le territoire de La Marina, commune de Chaparral, connaît depuis quelques années une militarisation croissante, par le biais des zones dites de consolidation militaire, qui a intensifié la violence du conflit [1].C’est là qu’opèrent la Fuerza de Tarea Conjunta Vulcano [NdT:Force conjointe d’action Volcan] et le 17ème Bataillon d’Infanterie "José Domingo Caicedo" de la Sixième Brigade de l'armée de terre.
Carte des mégaprojets dans le Tolima : or, pétrole, irrigation, routes et barrages
Guerre sale et mégaprojets
Cette force militaire a mené une campagne anti-insurrectionnelle
intense dans un des bastions des FARC-EP [2], dont le Front 21 est actif
dans cette zone et l’armée a décidé de l’éradiquer par le biais d’une
guerre sale et en terrorisant la population civile. Pour cela, le
Bataillon Caicedo a utilisé tous les moyens légaux et illégaux à sa
disposition, s’alliant étroitement aux paramilitaires. Au début de 2012,
six militaires de ce bataillon ont été arrêtés avec d’autres mafieux
pour appartenance à la bande "Los Urabeños", dédiée à des tâches de
harcèlement politique, de contre-insurrection et de "nettoyage social"
ainsi qu'au narcotrafic [3]. Les "Aigles Noirs", qui opèrent également
dans la zone n’ont jamais été inquiétés par les autorités. Les paysans
du coin disent que, dans le même style que les anciens "chulavitas" [membres de groupes paramilitaires des premières années de la Violencia, NdT],
ce seraient les soldats du Bataillon Caicedo en personne qui sortent
cagoulés et en civil pour intimider la population. On entend de toutes
parts des rumeurs comme quoi "les paracos [paramilitaires] vont
arriver, que s’ils ne partent pas ils seront massacrés à
la tronçonneuse… sous la consolidation militaire, les enfants
grandissent dans la peur".
Check-point militaire sur une route de Chaparral à La Marina
À La Marina, tout le monde dit que derrière cette militarisation et
para-militarisation se cachent des intérêts qui vont au-delà de la
simple contre-insurrection. On dit que l’objectif n’est pas seulement de
déloger les guérilleros mais aussi tous les paysans qui résistent au
projet hydro-électrique qui doit être développé dans la zone vers la fin
mars ; c'est-à-dire qu’il s’agit de « nettoyer » le territoire de
façon à ce que ce projet puisse avancer sans rencontrer la moindre
résistance qu’elle soit armée ou civile.
Une paysanne de la zone raconte:
« Il n’y avait jamais eu autant de militaires, autant d’arrestations, on était bien tranquilles. Mais en 2008, on a commencé à parler d’un projet hydro-électrique au fil de l’eau, par tunnel, qui serait réalisé par une entreprise de Medellin appelée ISAGEN…il y en a qui disaient que cela allait changer le cours de l’eau et assécher la terre, mais l’Etat disait que le sous-sol lui appartenait et pas à nous, que peu importait que nous ayons ou non notre ferme. Nous avons vu ce qui s’est passé à San José de Las Hermosas, où ils ont fait la même chose et des fermes qui donnaient 125 quintaux de café à l’année, maintenant ne récoltent plus rien. Ils veulent en faire quatre de plus à Rio Blanco… mais nous, on n’a rien à dire, on n’a qu’à ravaler notre salive si on n’est pas content ».
Les paysans et habitants du coin, inquiets face à cette situation,
informés de ce qui s’était passé à Las Hermosas avec le projet
hydro-électrique, ont constitué une association appelée Asoembeima ;
l’association paysanne du secteur, ASTRACATOL (membre de la FENSUAGRO)
s’est également prononcée contre ce projet. Dès lors a commencé une
histoire de persécution qui n’en finit pas.
La "consolidation" contre les paysans: délation rémunérée et fausses démobilisations
Les paysans considèrent que c’est avec l’arrivée du lieutenant John
Jairo Vélez à La Marina en 2010, qu’a commencé une politique
systématique de harcèlement à leur encontre, ils se plaignent que des
mandats d'arrestation aient commencé à pleuvoir contre eux et que du
jour au lendemain, ils se sont tous retrouvés suspectés d'être des
miliciens [civils sympathisants des FARC, dont ils constituent des bases d'appui, NdE].
Appliquant le célèbre maxime “Diviser pour régner”, l’Etat s’est
employé à opposer entre eux les membres de la communauté pour pouvoir
développer son plan anti-insurrectionnel de contrôle social et de
mégaprojets. Ils ont d’abord commencé par les réseaux d’informateurs,
cherchant ainsi à diviser la communauté en semant le doute et la
méfiance en son sein.
Reinel Villabón, ancien inspecteur de police à La Marina et
dirigeant de SINTRAGRITOL (Syndicat des travailleurs Agricoles de
Tolima) raconte que « le plus grave c’est qu’on est en train de
fabriquer des démobilisés pour pouvoir traîner en justice les gens qui
travaillent. D’après la Constitution, la peine de mort n’existe pas mais
dans la réalité, on sait bien qu’elle existe. Parce que bombarder des
gens en train de dormir, ou bien les attraper, dire que ce sont des
miliciens et les tuer, c’est appliquer la peine de mort ». Sur les
fausses démobilisations, rappelons que c’est précisément dans le sud du
Tolima que s’est forgée la démobilisation massive d'au moins deux
fausses structures qu'on a fait passer pour des guérilléros : le
soi-disant Bloc Cacica La Gaitana et la prétendue colonne Norma Patricia
Galeano [4]. Ce ne sont que deux cas parmi les plus connus et reconnus
mais il y en a beaucoup d’autres d’après Villabón :
“Jugez vous-même, ils sont arrivés une fois chez un Monsieur qui est muletier, que je connais et ils lui ont dit ’démobilisez-vous et on vous donne un petit peu d’argent’ et si les gens refusent de participer à cette comédie, alors on leur dit qu’ils en subiront les conséquences…la radio du Bataillon Caicedo faisait des signalements de gens, en donnant des noms, et les enjoignant à se démobiliser….le lieutenant John Jairo Vélez a donné un numéro de téléphone à Chaparral pour les dénonciations, le rendez-vous avait lieu dans le parc. Ils ont ainsi proposé à une femme très pauvre de la coopérative, Lucero Váquiro, d’améliorer ses conditions de vie et elle a fini par dénoncer beaucoup de gensˮ.
Une paysanne nous explique qu’ils connaissaient Lucero Váquiro
depuis toujours, qu’elle n’avait jamais été ni milicienne, ni
guérillera. Elle nous dit que tout ça était une vaste farce et que par
nécessité économique, elle a commencé à dénoncer tous ceux qu’elle a pu.
Elle ajoute que sur les 30 soi-disant démobilisés qu’on utilise
aujourd’hui pour entamer des procès contre les paysans, pas un seul
n’est un ancien guérillero. Un autre paysan dit : « ils achètent des
témoins ici, des fainéants à qui on offre de l’argent pour dénoncer
n’importe qui, s’il n’y avait pas ce foutu système de récompenses, rien
de cela n’arriverait ».
La "consolidation" contre les paysans: l’assassinat
Toute cette politique de répression et de terreur contre la
communauté ne s’est pas arrêtée à la délation. Le 30 mars 2011 deux
paysans, Gildardo Garcia et Héctor Orozco, ont été
assassinés alors qu’ils se rendaient de Chaparral à La Marina, au niveau
d’Espiritu Santo à Albania. L’assassinat s’est produit entre deux
barrages du Bataillon Caicedo et jusqu’à aujourd’hui il reste totalement
impuni. Qui étaient les deux personnes assassinées ? D’après Villabón,
c’était « des gens bien, des travailleurs. C’était des paysans qui
cultivaient des haricots, des mûres, du café, des tomates arbustives et
des narangilles. Garcia était membre d’ASTRACATOL. Ils l’ont appelé à
Orozco pour une fausse démobilisation, il a refusé. Comme il avait une
petite boutique à San Fernando, sur les hauteurs de la Marina, ils l’ont
accusé d’aider la guérilla parce qu’il leur vendait des choses ».
Cela faisait un an qu’ils harcelaient Héctor Orozco. Les militaires
le recherchaient, ils le traitaient de milicien, « camarade » sans lui
montrer d’ordre de capture, et en plus ils l’appelaient pour qu’il
participe à une fausse démobilisation. Au poste, ils ont commencé à le
harceler en lui demandant pour qui il achetait les marchandises. D’après
sa femme, « le lieutenant Vélez était celui qui s’acharnait le plus,
quand il le voyait il lui disait qu’il avait déjà eu 47 guérilleros,
qu’il lui en fallait trois de plus et qu’il s'offrirait des vacances
bien méritées. Il l’autorisa seulement à se déplacer entre Chaparral et
La Marina, uniquement sur ce tronçon. Il lui demandait pourquoi il
alimentait la guérilla, ils ont commencé à nous rationner et à nous
affamer, jusqu’à ce qu’il lui donne trois mois de délai pour renoncer à
ASTRACATOL et devenir informateur. Comme il a refusé, ils l’ont
assassiné ».
Selon Villabón, celui qu’ils voulaient assassiner vraiment, c’était
Orozco, mais en contrôlant Gildardo Garcia et en voyant son nom de
famille, ils l’ont tué aussi : « Voyez, ici le lieutenant Vélez a
déclaré que tous les Garcia étaient un objectif militaire, parce que
l’un d’entre eux était parti dans la montagne avec la guérilla. Alors
toute la famille Garcia est recherchée, on leur met la pression, on les
tue. Auparavant, ils avaient torturé et assassiné Don Tiberio Garcia
dans le hameau Brisas de San Pablo ».
On a rapporté aussi le cas de faux positifs dans la zone: le 3 juin 2007, l’armée et le Gaula [Groupe d’action unifiée pour la liberté personnelle, unité anti-kidnapping de l'armée colombienne entraînée par les USA, NdT] ont assassiné Jaro Eber Morales
à Santa Ana (ainsi que trois autres personnes) en prétendant que cela
s’était passé lors d'un affrontement armé ; le 19 juillet 2007 ils ont
également assassiné Camilo Avila et Don Jesus Maria Rianos au carrefour de Rio Blanca en venant de La Marina.
Chaque
capture de guérillero fait l'objet d'une mise en scène comme ici, en
novembre 2011, la capture de ‘Fabián’ ou ‘El Calvo’ (Le Chauve),
présenté comme deuxième commandant de la colonne mobile ‘Daniel Aldana’
des FARC, suivie de celle des 5 paysans accusés de faire partie des
milices bolivariennes d'appui aux FARC.
La "consolidation" contre les paysans: les arrestations
En novembre 2011, sous l’inculpation de « rébellion et financement de groupes terroristes », on arrête les frères Edwin Lugo Caballero et José Norbey Lugo Caballero, Arcesio Díaz, Aycardo Morales Guzmán, Saan Maceto Marín et Fredynel Chávez Marín (ce
dernier originaire de Las Hermosas). Tous appartenaient à ASTRACATOL,
c’étaient des personnes qui s’étaient mises en avant pour la défense des
droits des paysans et du territoire. Ils arrêtent aussi Alexander Guerrero Castañeda, président de l’Assemblée d’Action Communale de La Marina ainsi qu’Armando Montilla Rey, membre de l’Assemblée d’Action Communale de La Esperanza, du Rio Blanco.
Selon l’avocate Karen Tapias, de la Fondation Lazos de Dignidad
chargée de défendre les prisonniers d’ASTRACATOL, il s’agit d’un dossier
particulièrement léger et rempli d’irrégularités : « Avant tout, les
30 témoins de l’accusation sont supposés être des réinsérés. Cependant,
des guérilleros qui ont plus de dix ou vingt ans dans les FARC-EP, qui
se trouvent en prison, disent ne pas les connaître, et qu’ils sont en
train d’utiliser des civils à qui cela procure des avantages
économiques. Il est certain que ces soi-disant démobilisés ont bénéficié
d’avantages économiques, éducatifs ou en logements ». Pompilio Diaz, père d’Arcesio Diaz, un des détenus, a dit qu’ils avaient « acheté son fils pour cinq millions de pesos » [2000 €].
L’avocate dit que” le texte de l’accusation est basé sur un
témoignage supposé d’une personne que l’on n’a pas identifiée…nous
n’avons pas la certitude que le témoignage ait existé ou bien s'il ait
été inventé par la police judiciaire, il n’y pas de preuve qu’une
personne appartenant à l’insurrection ou à la population civile soit
venue faire la dénonciation… José William Devia Moreno, en charge de
l’investigation, a dit qu’il a reçu le témoignage mais qu’il n’a jamais
vu la source humaine ».
D’après Tapias, ces procès sont d’une nature éminemment politique. « C’est
quelque chose qui existe depuis quelque temps, mais qui a augmenté
maintenant parce qu’il y a un besoin particulier, avec la construction
de ce barrage et que les gens qu’on accuse en ce moment d’appartenir au
Front 21 sont tous des paysans qui se sont élevés contre ce projet. De
plus, ASTRACATOL est associée à la Marche Patriotique et nous
connaissons tous les stigmatisations dont fait l’objet ce mouvement, il
ne s’agit pas de faits isolés ». Le père d’un des détenus en est conscient quand il rappelle que « les
soldats savent que mon fils n'a rien à se reprocher, mais ils disent
que c’est la faute de la famille qui est mouillée, parce que nous
faisons partie de la Marche Patriotique ».
Les audiences du procès contre les 8 détenus reprendront le 25 janvier à Ibagué, avec les 25 témoins de la défense [audience reportée au 14 février, NdE].
Pendant ce temps-là, ces prisonniers supportent des conditions
déplorables dans la prison de Picaleña, où règnent un manque d’eau
pratiquement constant, des abus de pouvoir de la part des gardiens,
ainsi qu’une carence en soins médicaux. Il est nécessaire de mobiliser
toute la solidarité parce qu’il ne s’agit pas ici d’un cas judiciaire
mais d’une attaque frontale contre le peuple qui s’organise.
La "consolidation" militaire comme forme de violation permanente contre la population
La dégradation de la situation, fruit de la militarisation par la
consolidation, touche même les rangs de l’Armée. Quatre soldats de La
Marina, qui étaient en train de faire leur service, ont également été
arrêtés en septembre 2011, pour collaboration supposée avec
l’insurrection. Vilman Useche Pava, Wilmer Javier Pérez Parra, Isidro Alape Reyes et Jason Orlando Castañeda ont
été arrêtés alors qu’ils étaient en service sur la base de Piedras à
Ibagué. Leurs accusateurs sont les faux démobilisés eux-mêmes qui
accusent les prisonniers d’ASTRACATOL et des JAC [Juntas de Acción Comunal =Groupes d'Action Communale, comités d'habitants ayant une existence légale, NdE].
En ce moment, l’armée lance toute une série d’ordres de capture contre
des infirmiers et des médecins pour une supposée collaboration avec
l’insurrection et parce qu’ils soignent les guérilleros. Il y a
également des ordres de capture de commerçants, supposés aider
financièrement l’insurrection et de faire du commerce avec les
guérilleros; on menace aussi les proches des guérilleros et on les
arrête pour crimes de sang ; une véritable offensive contre
toute personne qui exprimera une opinion à l’encontre des 7 projets
hydro-électriques en cours dans le sud du Tolima.
Pour Tapias, il existe une situation humanitaire grave, où l’on observe “un
contrôle des aliments qui entrent dans la zone comme de tout autre type
de vivres et de médicaments, c’est l’armée qui décide de ce que mange
la population et dans quelle proportion, et quels sont ses besoins en
médicaments… par le biais de l'émetteur radio du Bataillon Caicedo de
l’armée nationale on désigne des personnes de la région par leur nom et
prénom comme étant des miliciens du Front 21 des FARC, sans qu’il existe
de procédures juridiques à leur encontre et ils sont invités à se
démobiliser. Ils font du porte-à-porte, offrent de l’argent à la
population et demandent qui sont les guérilleros dans la zone…nous avons
entendu des dénonciations qui lient les paramilitaires à l’armée,
c’est une situation extrêmement grave »
Quand on demande aux paysans si l’armée a apporté la sécurité au village, les paysans sont virulents: « Ce
que l’armée a apporté, c’est la violence, surtout les soldats
professionnels qui viennent tous d’ailleurs. Les garçons d’ici qui sont
dans l’armée ne s’en mêlent pas, ils ne veulent pas se battre, ce sont
ceux qui viennent de l’extérieur qui réellement apportent la
violence. » Tous se plaignent quedepuis que l’armée est arrivée,
on a cherché à opposer les voisins entre eux et on a semé la discorde
avec le système des informateurs. Ils ont aussi utilisé d’autres
méthodes comme d’envoyer des colis au nom des paysans avec des tracts
pour obtenir des récompenses pour augmenter les suspicions que tel ou
tel paysan sert d’informateur et dégrader le climat de cette façon en
augmentant la méfiance. Dans cette atmosphère, ils espèrent rendre
difficile l’organisation et la résistance des paysans aux
expropriations.
Villabón Leal nous dit : “avec la consolidation, le problème du
déplacement s’aggrave, parce que les paysans ne peuvent plus
cultiver parce qu’on les bombarde, on leur lance des bombes, on
mitraille les cimes et les vallons, on vous repère, on vous contrôle
comme si on était dans une prison, avec des appareils numériques pour
relever les empreintes, avec des photos... le seul but de la
consolidation territoriale, c’est de faire entrer les multinationales ».Fernando
Chacón, dirigeant d’ASTRACATOL à Chaparral est aussi d’accord
avec cette analyse quand il dit que le climat de terreur constante avec
les mitraillages et les bombardements, doublé de persécution que l’on
fait subir aux organisations sociales a à voir avec le fait de « vider
cette zone stratégique de ses paysans pour leurs projets de
pseudo-développement , qui enrichit seulement quelques-uns, venus
d’ailleurs…pour cela, ils veulent en finir avec notre culture, avec
notre manière de vivre, notre personnalité de paysans ».
Ce qui est certain, malgré tout, c’est que les paysans font preuve
d’une admirable résistance pour ne pas disparaître. Les organisations
paysannes se renforcent dans tout le pays, malgré la militarisation, la
persécution et la menace. Les organisations restent debout, en
pleine rigueur de consolidation territoriale. Il est de notre devoir de
continuer à brandir la bannière de la solidarité et de n' oublier ni les
prisonniers, ni les paysans qui continuent à exiger une réforme
agraire, au nom de la devise Terre et Liberté, si vieille et si actuelle.
Notes
[1]
Pour connaître quelques antécédents sur la situation à La Marina, lire
une interview précédente de Javier Orozco de la Commission Asturienne en
2010 http://anarkismo.net/article/21147
[2]
Dans la commune de Chaparral les guérillas communistes ont agi depuis
1949, elles étaient à l’origine des groupes d’autodéfense paysanne face à
la violence des gros propriétaires.
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