L'association Survie vous invite à interpeller l'UNICEF sur son partenariat scandaleux avec la Compagnie Fruitière, multinationale d'importation de fruits tropicaux.
Les conditions sociales et environnementales dans ses plantations ne doivent pas être cautionnées par l'UNICEF !
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) fait ces jours-ci la publicité de la Compagnie fruitière, qui commercialise, en Europe, 450 000 tonnes de fruits exotiques sous plusieurs marques comme Dole France ou SCB (rachetée à Bolloré).
Cette multinationale française, basée à Marseille, a en effet signé un partenariat avec l’Unicef jusqu’en juillet 2009 «pour financer un programme de scolarisation de jeunes filles au Sénégal ».En l’échange d’un don (a priori déductible de l’impôt sur les sociétés) de 0,02 euros par kilogramme de fruits vendus, la firme qui se présente volontiers comme une entreprise familiale peut ainsi communiquer autour du slogan : «1 kilo de fruit acheté = 1 sourire pour un enfant en Afrique» avec la caution de l’Unicef.
L'Unicef oublie seulement que bien des enfants du Sénégal, de Côte-d’Ivoire, du Cameroun et du Ghana ont perdu le sourire car leurs parents sont exploités dans les plantations néocoloniales de ce généreux donateur. Ouvriers agricoles sous-payés, conditions de travail inacceptables, discipline de fer, recours à l'appareil répressif local pour étouffer les revendications de la société civile, pratiques agricoles au mépris de l'environnement local et de la santé des travailleurs... sont autant de raisons qui nous poussent à demander à l'Unicef de renoncer publiquement à ce partenariat scandaleux.
Association Survie http://www.survie.org
Les conditions sociales et environnementales dans ses plantations ne doivent pas être cautionnées par l'UNICEF !
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) fait ces jours-ci la publicité de la Compagnie fruitière, qui commercialise, en Europe, 450 000 tonnes de fruits exotiques sous plusieurs marques comme Dole France ou SCB (rachetée à Bolloré).
Cette multinationale française, basée à Marseille, a en effet signé un partenariat avec l’Unicef jusqu’en juillet 2009 «pour financer un programme de scolarisation de jeunes filles au Sénégal ».En l’échange d’un don (a priori déductible de l’impôt sur les sociétés) de 0,02 euros par kilogramme de fruits vendus, la firme qui se présente volontiers comme une entreprise familiale peut ainsi communiquer autour du slogan : «1 kilo de fruit acheté = 1 sourire pour un enfant en Afrique» avec la caution de l’Unicef.
L'Unicef oublie seulement que bien des enfants du Sénégal, de Côte-d’Ivoire, du Cameroun et du Ghana ont perdu le sourire car leurs parents sont exploités dans les plantations néocoloniales de ce généreux donateur. Ouvriers agricoles sous-payés, conditions de travail inacceptables, discipline de fer, recours à l'appareil répressif local pour étouffer les revendications de la société civile, pratiques agricoles au mépris de l'environnement local et de la santé des travailleurs... sont autant de raisons qui nous poussent à demander à l'Unicef de renoncer publiquement à ce partenariat scandaleux.
Association Survie http://www.survie.org
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