jeudi 1 janvier 2009

Il n'y a pas que les bombes qui tuent...


...il y a ausi les mots. En voici quelques-uns (en rouge), avec nos commentaires en vert


Un chef du Hamas tué dans les raids israéliens à Gaza
LEMONDE.FR avec AFP 01.01.09 07h44 • Mis à jour le 01.01.09 16h39

Un des prin
cipaux chefs (Israël a des dirigeants, le Hamas a des "chefs") du Hamas, Nizar Rayan, ténor (c'est sûr ? il n'était pas plutôt baryton ?) de l'aile (le Hamas est un oiseau avec combien d'ailes ?) la plus radicale du mouvement islamiste, connu pour ses talents d'orateur, a été tué jeudi 1er janvier lors d'un (en français, on dirait par un) raid aérien israélien sur son immeuble dans le nord de la bande de Gaza. Ses quatre épouses, deux de ses filles (il en avait combien ? 24 ?) et trois autres personnes sont également mortes lors de cette attaque.
Au lendemain d'un intense et infructueux ballet diplomatique (Tchipie et Kauchmar dansant le tango), Israël poursuivait son offensive, pour la sixième journée consécutive. "Nous ne voulons pas d'un guerre longue (six jours pour un sioniste, c'est déjà très long, surtout que le 7è jour, il devrait se reposer) et nous ne souhaitons pas élargir le front", a toutefois déclaré le premier ministre
Ehoud Olmert lors d'une visite à Beershéva, dans le sud d'Israël. "Nous voulons le calme, nous voulons que les habitants du sud d'Israël reviennent à une vie normale", a-t-il dit. "Le Hamas est un fardeau pour nous, mais il l'est beaucoup plus pour le peuple palestinien. (...) Nous traiterons le Hamas et le terrorisme avec une main de fer (le fer, ça rouille). Mais nous traiterons le peuple palestinien avec un gant de soie (ou comment Olmert se rebaptisa Hariri, de harir, la soie en arabe et sans doute aussi en hébreu). Nous veillerons aux besoins humanitaires, à l'équipement médical et il n'y aura pas de pénurie alimentaire" dans la bande de Gaza, a-t-il assuré (OSF ou ODM ? Olmert sans frontières ou Olmert du Monde ?).
Le Hamas avait dit un peu plus tôt accepter les propositions de l'Union européenne en vue d'une trêve – rejetées mercredi par Israël (ça ne mérite pas un commentaire, ça ? Oh pardon, on se contente d'in-for-mer) – mais sous plusieurs conditions : "que l'agression [israélienne] cesse, que le blocus soit levé, que tous les points de passage soient ouverts et que nous obtenions des garanties internationales que l'occupant ne recommencera pas cette guerre terroriste." (incroyables, ces mecs, ils veulent la lune, aussi ?) Après le refus d'Israël, le mouvement islamiste avait promis de combattre "jusqu'au dernier souffle" en cas d'offensive terrestre. Dans un discours télévisé, le chef de gouvernement du Hamas,
Ismaïl Haniyeh, avait assuré que "le peuple palestinien vaincra les chars" israéliens.

TZIPI LIVNI À PARIS JEUDI
Parmi les cibles touchées mercredi par l'armée israélienne figurent les immeubles des ministères de la justice et de l'éducation, un bâtiment du Parlement palestinien, des tunnels de contrebande et des ateliers "de fabrication de roquettes", selon le communiqué (allez, ne nous mouillons pas, ce sont eux qui le disent, nous on n'en sait rien, on n'est quand même pas journalistes !). Quatre Palestiniens ont été tués et au moins une quarantaine blessés. Selon les services de santé palestiniens, le bilan de l'offensive israélienne s'établit désormais à quatre cents tués, côté palestinien, et deux mille blessés. Un quart des victimes sont des civils, estime l'ONU (autrement dit, l'ONU, ce machin, on ne peut leur faire aucune confiance). Le Hamas a de son côté affirmé (vantards, va !) avoir tiré une roquette sur une base de l'armée israélienne dans la région de Beersheva, à 40 kilomètres de la bande de Gaza. Le mouvement islamiste a affirmé (c'est eux qui le disent, ne nous mouillons pas, on n'en sait rien etc.) que les avions israéliens qui attaquent Gaza partent de cette base d'Hatzerim.
La Libye a déposé mercredi soir au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et son plein respect par Israël et le Hamas, mais ce texte devra être amendé pour pouvoir être accepté par les Occidentaux (les petits garçons désobéissants, les grandes personnes les amendent : au piquet, le Colonel !). Le président palestinien,
Mahmoud Abbas, qui n'exerce plus aucun contrôle sur Gaza (ça, c'est un scoop !), d'où ses forces ont été délogées par le Hamas en juin 2007, en a lui aussi appelé au Conseil de sécurité pour qu'il adopte une résolution imposant un cessez-le-feu. Dans un discours télévisé, M. Abbas a en outre menacé de renoncer aux négociations de paix avec Israël faute de progrès et pour ne pas cautionner l'"agression" (les guillemets, ça veut dire que c'est une citation, bande de balourds !) de l'Etat hébreu.
Pour tenter de relancer un processus diplomatique dans l'impasse (tango voyou au fond de l'impasse entre Nicolas et Hosni),
Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il se rendrait lundi en Egypte, en Cisjordanie et en Israël, et mardi en Syrie et au Liban, dans le cadre de sa tournée au Proche-Orient. Par ailleurs, il recevait jeudi à l'Elysée la ministre des affaires étrangères israélienne, Tzipi Livni. Cette dernière a déclaré à la presse avant de partir qu'elle allait expliquer au président français le refus d'Israël d'accepter un cessez-le-feu, car Tel-Aviv est en train de "changer les termes du rapport de force dans une lutte de longue haleine".(Tiens, je croyais qu'ils ne voulaient pas d'une guerre longue).
C'était notre cours de médiologie appliquée du premier de l'An Neuf.

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