lundi 5 janvier 2009

Notre rassemblement place de l'Opéra dimanche 4 janvier 15 heures : compte-rendu

Lorsque nous avons appris que, suite à la manifestation du 3 décembre où plus de soixante-dix mille personnes avaient dénoncé la barbarie des bombardements israéliens sur Gaza à Paris, et surtout, la réussite de cette manifestation - malgré quelques incidents provoqués par des sionistes -, que les amis d'Israël organisaient un rassemblement devant l'Ambassade d'Israël, nous avons appelé à un rassemblement sur la place de l'OPERA ce dimanche à 15 heures. Le rassemblement a été déclaré par le collectif Cheikh Yassine et la Pierre et l'Olivier.
Nous ne voulions pas que nos jeunes aillent provoquer les sionistes. Nous avons préféré soutenir les Palestiniens de Gaza dans la dignité et avec tout le respect que nous inspirent Hamas et les Palestiniens.
La préfecture voulait tout d'abord nous interdire le rassemblement car soi-disant déclaré trop tard. Après moultes négociations et pressions, le Préfet nous a autorisé à rester jusqu'à 18 heures.
Nous avons appellé à ce rassemblement pacifique sur la place de l'Opéra
- Pour dénoncer la barbarie israélienne qui est en train de se perpétrer à Gaza
- Pour dénoncer un génocide programmé
- Pour exiger l'arrêt de ce massacre commis devant nos yeux
- Pour dénoncer la mauvaise foi de nos hommes politiques et de nos médias
- Afin de dire à notre gouvernement, ainsi qu'à l'Europe : Nous ne vous avons pas élu afin que vous puissiez être complices d'un génocide.
Nous ne désirions surtout pas laisser les rues de Paris aux sionistes qui soutiennent des assassins.
Le rassemblement de 4 à 5OO personnes autour d'un drapeau palestinien de trente mètres de long, s'est passé dans le calme malgré quelques provocations du BETAR (groupe paramilitaire juif) et nous avons même été félicités par le responsable de l'ordre public pour avoir terminé et tout rangé dans les temps.
Malheureusement des milices du BETAR nous attendaient dans le métro et se sont mis à tabasser les gens. Ils ont été tabassés à leur tour par les CRS et certains ont été arrêtés.
Ginette Hess Skandrani

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