« Israël est une grande nation, une grande démocratie, et le monde ne comprendrait pas qu’Israël laisse la situation humanitaire à Gaza telle qu’elle est aujourd’hui » : Nicolas le petit vient d’apporter au vocabulaire politico-diplomatique un nouveau terme, dont on peut se demander ce qu’il recouvre exactement : « cessez-le-feu humanitaire ». « Chacun connaît mes liens d’amitié avec Israël. Or, l’idée que je me fais de l’amitié c’est de parler franchement. »
À parler franchement, je n’ai rien compris à ce que racontait Sarkozy lundi, lors de la première étape de sa tournée des popotes moyen-orientales. Il propose quoi, exactement ? Qu’Israël arrête de massacrer à Gaza ? Que le Hamas cesse d’envoyer ses roquettes artisanales à peu près aussi inoffensives que des pétards de feu d’artifice sur Sderot et Ashkelon ? Ou qu’il procède à un hara-kiri collectif ? Que la date des prochaines élections dans les territoires palestiniens occupés-libérés soit fixée et que le Hamas soit interdit d’y participer ?Un nouveau concept est en train d’émerger : je propose de l’appeler, faute de mieux, « le génocide télévisé sélectif à visage humain » (GTSVH).
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