par Rabha Attaf, 1/1/2009
Lors de la manifestation du 30 décembre dernier contre les bombardements israéliens, j'ai été reçue par le représentant du préfet de région dans le cadre de la délégation constituée par les manifestants.
J'ai exprimé clairement l'indignation particulière des Musulmans du fait de leur forte proximité avec les Palestiniens considérés comme un "peuple frère" et précisé que nous attendions un signe fort de la France -de même nature que la déclaration de De Villepin contre la guerre en Irak devant l'ONU- ainsi que des sanctions contre un État qui viole toutes les conventions internationales.
A défaut de ce signe fort, j'ai expliqué que les Musulmans continueraient à se sentir discriminés du fait de l'injustice flagrante que subissent les Palestiniens et autres peuples musulmans -avec la passivité ou la complicité de l'Occident.
Dès lors, il ne faudra pas s'étonner qu'une partie de jeunes musulmans soient sensibles aux discours de courants extrémistes, ce que nous ne pouvons contrôler.
J'ai aussi précisé, afin que les tabous tombent, que le Général De Gaulle avait négocié les accords d'Évian avec ceux qui étaient considérés comme des terroristes, c'est à dire le FLN, et donc que la stigmatisation du Hamas ne servait que de prétexte à l'inertie. J'ai ajouté que ce qui manque aujourd'hui c'est un courage politique face à Israël pour faire appliquer le droit international.
Je tenais à ce qu'une autre expression que celle des groupes politiques habituels soit entendue, c'est à dire celle de la population musulmane de Marseille dont je ne suis qu'un membre. J'ai évidemment rendu compte de tout cela aux nombreux manifestants qui étaient encore présents devant la préfecture.
Lors de la manifestation du 30 décembre dernier contre les bombardements israéliens, j'ai été reçue par le représentant du préfet de région dans le cadre de la délégation constituée par les manifestants.
J'ai exprimé clairement l'indignation particulière des Musulmans du fait de leur forte proximité avec les Palestiniens considérés comme un "peuple frère" et précisé que nous attendions un signe fort de la France -de même nature que la déclaration de De Villepin contre la guerre en Irak devant l'ONU- ainsi que des sanctions contre un État qui viole toutes les conventions internationales.
A défaut de ce signe fort, j'ai expliqué que les Musulmans continueraient à se sentir discriminés du fait de l'injustice flagrante que subissent les Palestiniens et autres peuples musulmans -avec la passivité ou la complicité de l'Occident.
Dès lors, il ne faudra pas s'étonner qu'une partie de jeunes musulmans soient sensibles aux discours de courants extrémistes, ce que nous ne pouvons contrôler.
J'ai aussi précisé, afin que les tabous tombent, que le Général De Gaulle avait négocié les accords d'Évian avec ceux qui étaient considérés comme des terroristes, c'est à dire le FLN, et donc que la stigmatisation du Hamas ne servait que de prétexte à l'inertie. J'ai ajouté que ce qui manque aujourd'hui c'est un courage politique face à Israël pour faire appliquer le droit international.
Je tenais à ce qu'une autre expression que celle des groupes politiques habituels soit entendue, c'est à dire celle de la population musulmane de Marseille dont je ne suis qu'un membre. J'ai évidemment rendu compte de tout cela aux nombreux manifestants qui étaient encore présents devant la préfecture.
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