par Mariam SERI SIDIBE
Nous étions quelques 20.000 personnes à manifester de la République à la place Saint-Augustin contre les massacres perpetrés en Palestine. La foule, plutot bigarée était composée en majorité de jeunes. Plutot bonne ambiance, même si on pouvait entendre des Allah Akbar, qui n'avaient rien de choquant. Les mots d'ordres étaient "Arrêt des massacres en Palestine" accompagnés d'"Israël assassin-Sarkozy complice". Même si on a pu assister à la destruction d'un drapeau israélien par le feu, ce qui est somme toute logique dans ce genre de manif, il n'y avait pas de haine envers qui que ce soit, si ce n'est le sionnisme et ses serviteurs. La tête du cortège est arrivée à la place Saint Augustin vers 17 H 15.
J'avais rendez-vous dans un café de la place avec quelques amis. Au fur et à mesure de la manif, ceux-ci sont arrivés, me racontant que tout s'était bien passé. Nous observions la fin du défilé lorsque nous vimes des personnes se protégeant le nez et la gorge, du fait des gaz lacrymo. Et c'est là qu'on a entendu des heurts et qu'une voiture a brulé. Lors d'une accalmie, nous sommes sortis du café afin de constater les choses et ensuite partir. C'est là que nous avons été pris à part, une dame me demande c'est quoi cette manif, je lui explique que c'est contre les massacres en Palestine que nous manifestions. Elle me répond "Salope d'antisémite" . Alors là je lui réponds à ma manière que "salope peut-être, mais antisémite ça viendra peut-être un jour". Et c'est à ce moment-là qu'une deuxième charge des CRS ce produit. Bombes lacrymos, valse des matraques, nous font courir afin d'y échapper. Nous nous plaquons contre le Mc Do, mais finalement, nous nous réfugions dans le café Saint-Augustin à l'invitation du personnel et du cafetier. Avant juste d'y rentrer, mon amie et moi nous entendons un CRS nous lancer : "Vous avez voulu venir ici, vous allez payer" et nous avons échappé de peu aux coups de matraques.
Nous sommes restées dans le café jusqu'à 18 H 30.
Pour ma part, je déplore la provocation faite de la part des flics et des infiltrés au service de l'impérialisme sioniste. Nos jeunes, qui ont une fois de plus été dénoncés à la télé, n'ont pas de responsabilité dans les heurts. On sait que ceci servira encore aux promoteurs de la haine, auteurs de pétitions communautaristes, pour nous salir.
Il est curieux que le lendemain, la manifestation organisée par le CRIF, ait été qualifiée de "pacifiste". Au vu des slogans, "Israël vaincra" et à la suite des derniers propos de LIVNI, BARAK et OLMERT, on se demande de quel côté sont les pacifistes et les terroristes.
On sait tous qu'Enrico MACIAS, présent à ce rassemblement, est un grand promoteur de la paix et que son soutien à Tsahal n'est qu'une façade.
J'avais rendez-vous dans un café de la place avec quelques amis. Au fur et à mesure de la manif, ceux-ci sont arrivés, me racontant que tout s'était bien passé. Nous observions la fin du défilé lorsque nous vimes des personnes se protégeant le nez et la gorge, du fait des gaz lacrymo. Et c'est là qu'on a entendu des heurts et qu'une voiture a brulé. Lors d'une accalmie, nous sommes sortis du café afin de constater les choses et ensuite partir. C'est là que nous avons été pris à part, une dame me demande c'est quoi cette manif, je lui explique que c'est contre les massacres en Palestine que nous manifestions. Elle me répond "Salope d'antisémite" . Alors là je lui réponds à ma manière que "salope peut-être, mais antisémite ça viendra peut-être un jour". Et c'est à ce moment-là qu'une deuxième charge des CRS ce produit. Bombes lacrymos, valse des matraques, nous font courir afin d'y échapper. Nous nous plaquons contre le Mc Do, mais finalement, nous nous réfugions dans le café Saint-Augustin à l'invitation du personnel et du cafetier. Avant juste d'y rentrer, mon amie et moi nous entendons un CRS nous lancer : "Vous avez voulu venir ici, vous allez payer" et nous avons échappé de peu aux coups de matraques.
Nous sommes restées dans le café jusqu'à 18 H 30.
Pour ma part, je déplore la provocation faite de la part des flics et des infiltrés au service de l'impérialisme sioniste. Nos jeunes, qui ont une fois de plus été dénoncés à la télé, n'ont pas de responsabilité dans les heurts. On sait que ceci servira encore aux promoteurs de la haine, auteurs de pétitions communautaristes, pour nous salir.
Il est curieux que le lendemain, la manifestation organisée par le CRIF, ait été qualifiée de "pacifiste". Au vu des slogans, "Israël vaincra" et à la suite des derniers propos de LIVNI, BARAK et OLMERT, on se demande de quel côté sont les pacifistes et les terroristes.
On sait tous qu'Enrico MACIAS, présent à ce rassemblement, est un grand promoteur de la paix et que son soutien à Tsahal n'est qu'une façade.
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