"Il y a un pacte entre nous : je fais son éloge et il fait mon éloge"
(Confidence de Bouteflika à propos de Hollande, faite aux journalistes français jeudi soir 20 décembre)
A défaut d'être populaire en France, Hollande l'est en Algérie.
Dessin de Dilem, dans le journal Liberté, 20/12/2012
Dessin de Dilem, dans le journal Liberté, 20/12/2012
François Hollande "vole" le butin de guerre de Kateb Yacine
par Salim KOUDIL, Liberté, 20/12/2012
La langue française est un « butin de guerre ». Une citation connue depuis longtemps et qui a été toujours attribuée à Kateb Yacine. Ce jeudi 20 décembre, François Hollande est venu à Alger pour « voler » la paternité de cette phrase à l’auteur de Nedjma pour l’attribuer à Léopold Sédar Senghor (1906-2001), premier président du Sénégal (entre 1960 et 1980) et également poète. C’était lors de son allocution devant les 2 chambres réunies du Parlement. « L’Algérie chérit la langue arabe mais elle a su aussi se nourrir du français, se l’approprier, comme disait Senghor, comme un butin de guerre mais surtout, comme un instrument de connaissance, de diversité, de liberté ». Une déclaration passée presque inaperçue. Visiblement même pour les services de la présidence française.
Dans le discours publié sur le site de l’Elysée (www.elysee.fr)
l’intégralité du discours a été publiée. Par « hasard », on ne trouve
aucune trace de « Senghor » dans le texte ! Pourtant sur la vidéo
publiée sur le même site on peut bien entendre François Hollande « comme
disait Senghor, comme un butin de guerre » (exactement à la 14ème
minute et 56 secondes de la vidéo). Une erreur du président français ?
Pour l’anecdote Léopold Sédar Senghor est décédé un … 20 décembre.
S.K
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