Une semaine après le début de la révolte matée dans le sang, le colonel Mouammar Kadhafi s'exprime enfin.
Le "guide de la révolution", comme il se décrit, a fait un discours fleuve à la télévision libyenne depuis un bâtiment éventré qui semble être son ancienne résidence à Tripoli, bombardée par les Etats-Unis dans les années 1980 et laissée depuis telle quelle en signe de défiance, précise LeFigaro.fr.Se disant prêt à "mourir en martyr", Mouammar Kadhafi a prévenu qu'il se "battrait jusqu’à la dernière goutte de [son] sang".
Fidèle à son image mégalomaniaque, le chef d'État libyen a multiplié les formules à la 3e personne du singulier faisant de lui un quasi surhomme. "Mouammar Kadhafi n'est pas un président et n'est pas un être normal contre qui on peut mener des manifestations", a déclaré la colonel. "Mouammar Kadhafi n'a pas de poste officiel pour qu'il en démissionne. Mouammar Kadhafi est le chef de la révolution, synonyme de sacrifices jusqu'à la fin des jours. C'est mon pays, celui de mes parents et des ancêtres".
Passablement énervé, il a menacé les opposants au régime. "Nous n'avons pas encore utilisé la force", a déclaré Mouammar Kadhafi alors que les affrontements en Libye auraient fait au moins 200 morts. Expliquant que les manifestants armés sont "passibles de la peine de mort", il a menacé les "rebelles" de Benghazi, coeur de la contestation, d'une riposte "similaire à Tiananmen (en Chine) et Fallouja (en Irak)".
Un discours long (plus d'une heure) et décousu où le colonel a alterné diatribes et interminables moments de silence.
Brandissant le "Livre vert", recueil de ses pensées publié dans les années 1970 et qui sert de Constitution au pays, le colonel a longuement énuméré les crimes passibles de la peine de mort pour effrayer ses opposants qu'il a (notamment) qualifiés de "bactéries" et de "drogués".
Mouammar Kadhafi a aussi appelé ses partisans à sortir dans les rues dès mercredi pour s'attaquer aux opposants, dans ce qui ressemble à un appel à la guerre civile, selon LeMonde.fr. "Tous les jeunes doivent créer demain les comités de défense de la révolution: ils protègeront les routes, les ponts, les aéroports. Tout le monde doit prendre le contrôle de la rue, le peuple libyen doit prendre le contrôle de la Libye, nous allons leur montrer ce qu'est une révolution populaire", a ajouté Kadhafi.
Promettant des réformes sans toutefois les détailler, le colonel a assuré : "Je n'ai pas d'argent, tout ce que je veux, c'est la prospérité de la Libye".
Le "guide de la révolution", comme il se décrit, a fait un discours fleuve à la télévision libyenne depuis un bâtiment éventré qui semble être son ancienne résidence à Tripoli, bombardée par les Etats-Unis dans les années 1980 et laissée depuis telle quelle en signe de défiance, précise LeFigaro.fr.Se disant prêt à "mourir en martyr", Mouammar Kadhafi a prévenu qu'il se "battrait jusqu’à la dernière goutte de [son] sang".
Fidèle à son image mégalomaniaque, le chef d'État libyen a multiplié les formules à la 3e personne du singulier faisant de lui un quasi surhomme. "Mouammar Kadhafi n'est pas un président et n'est pas un être normal contre qui on peut mener des manifestations", a déclaré la colonel. "Mouammar Kadhafi n'a pas de poste officiel pour qu'il en démissionne. Mouammar Kadhafi est le chef de la révolution, synonyme de sacrifices jusqu'à la fin des jours. C'est mon pays, celui de mes parents et des ancêtres".
Passablement énervé, il a menacé les opposants au régime. "Nous n'avons pas encore utilisé la force", a déclaré Mouammar Kadhafi alors que les affrontements en Libye auraient fait au moins 200 morts. Expliquant que les manifestants armés sont "passibles de la peine de mort", il a menacé les "rebelles" de Benghazi, coeur de la contestation, d'une riposte "similaire à Tiananmen (en Chine) et Fallouja (en Irak)".
Un discours long (plus d'une heure) et décousu où le colonel a alterné diatribes et interminables moments de silence.
Brandissant le "Livre vert", recueil de ses pensées publié dans les années 1970 et qui sert de Constitution au pays, le colonel a longuement énuméré les crimes passibles de la peine de mort pour effrayer ses opposants qu'il a (notamment) qualifiés de "bactéries" et de "drogués".
Mouammar Kadhafi a aussi appelé ses partisans à sortir dans les rues dès mercredi pour s'attaquer aux opposants, dans ce qui ressemble à un appel à la guerre civile, selon LeMonde.fr. "Tous les jeunes doivent créer demain les comités de défense de la révolution: ils protègeront les routes, les ponts, les aéroports. Tout le monde doit prendre le contrôle de la rue, le peuple libyen doit prendre le contrôle de la Libye, nous allons leur montrer ce qu'est une révolution populaire", a ajouté Kadhafi.
Promettant des réformes sans toutefois les détailler, le colonel a assuré : "Je n'ai pas d'argent, tout ce que je veux, c'est la prospérité de la Libye".
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