La Kasbah frémit au rythme d'un vibrant "Le Peuple réclame la chute du gouvernement"
Une foule compacte, au nombre de plus de 120 mille manifestants, venue de toutes les régions du pays, a envahi la place du gouvernement à la Kasbah, vendredi 25 février, aux alentours de 14H00, alors qu'ils n'étaient que quelques dizaines de milliers en milieu de matinée.
La place du gouvernement et celle à proximité de la municipalité de Tunis se sont drapées de leurs plus beaux atours, arborant les couleurs nationales auxquelles étaient associées les drapeaux de la Libye (drapeau de l'Indépendance), de la Palestine, de l'Egypte et de l'Algérie.
Les manifestants, qui étaient issus de toutes les composantes et franges de la société parmi, notamment, les étudiants, les lycéens, les représentants d'associations, les avocats, les syndicalistes de l'UGTT et les militants du front du 14 janvier, scandaient des slogans et brandissaient des banderoles revendiquant la dissolution du RCD et l'instauration d'un régime parlementaire.
Le sit-in de protestation a été ponctué, vers 13h45, par le prêche de l'Imam de la mosquée de la Kasbah, M. Mohamed Bouzriba qui, en osmose avec les manifestants, a appelé, au cours de son prêche à satisfaire les revendications du peuple.
Le sit-in a atteint son point d'orgue à la sortie de la mosquée quand les fidèles scandaient, à l'unisson, avec les autres manifestants : "Le Peuple réclame la chute du gouvernement".
Signalons, par ailleurs, que plusieurs cas d'évanouissement sans gravité (au nombre de 4) ont été enregistrés, et que ces personnes ont été prises en charge par les éléments de la Protection civile et par les volontaires du Croissant rouge tunisien.
Mohamed Ali Boughanmi, membre du comité d'organisation du sit-in (commission de la sécurité), débordé en dépit d'une organisation sans failles, a déclaré à l'agence TAP que les principales revendications des manifestants consistent en la chute du gouvernement, et en la dissolution des chambres des députés et des conseillers, précisant que la commission de la sécurité travaille, de concert avec les unités de l'armée nationale, à l'effet de protéger les biens publics et privés.
Raja 49 ans, Oussama 22 ans, Sana 21 ans et Aziz 10 ans, toute la famille était présente pour manifester, la mère, le fils, la belle fille et le petit fils, avec comme revendication commune : la chute du gouvernement, nullement représentatif à leurs yeux du peuple tunisien et incapable de satisfaire les attentes des citoyens, estimant que la Tunisie regorge de richesses humaines aptes à diriger le pays.
Pour sa part, Zohra, 37 ans, enseignante universitaire de son état indiquait qu'elle est venue manifester pour soutenir le peuple et en appuyer les revendications, s'agissant, tout particulièrement, du départ du Premier ministre, et de la dissolution du RCD, mettant l'accent sur l'impératif qu'il y a à élire une assemblée constituante à même de promulguer une nouvelle Loi fondamentale qui soit à la hauteur des espérances du peuple, ajoutant "qu'on ne peut pas faire du neuf avec du vieux".
Hamza, chômeur, relevait, de son côté, que les manifestants présents aujourd'hui et tout au long des jours à venir "ne sont pas sortis pour demander l'aumône mais pour revendiquer le droit de vivre librement et de rompre définitivement avec tout ce qui a trait à l'ancien régime".
A La Kasbah, une ambiance particulière régnait en cette journée, une ambiance marquée par un enthousiasme débordant et une atmosphère bon enfant où la passion se mêle à la détermination. Les manifestants ont été unanimes à affirmer que le sit-in se poursuivra jusqu'à la satisfaction totale de leurs revendications qu'ils considèrent "légitimes".
Une foule compacte, au nombre de plus de 120 mille manifestants, venue de toutes les régions du pays, a envahi la place du gouvernement à la Kasbah, vendredi 25 février, aux alentours de 14H00, alors qu'ils n'étaient que quelques dizaines de milliers en milieu de matinée.
La place du gouvernement et celle à proximité de la municipalité de Tunis se sont drapées de leurs plus beaux atours, arborant les couleurs nationales auxquelles étaient associées les drapeaux de la Libye (drapeau de l'Indépendance), de la Palestine, de l'Egypte et de l'Algérie.
Les manifestants, qui étaient issus de toutes les composantes et franges de la société parmi, notamment, les étudiants, les lycéens, les représentants d'associations, les avocats, les syndicalistes de l'UGTT et les militants du front du 14 janvier, scandaient des slogans et brandissaient des banderoles revendiquant la dissolution du RCD et l'instauration d'un régime parlementaire.
Le sit-in de protestation a été ponctué, vers 13h45, par le prêche de l'Imam de la mosquée de la Kasbah, M. Mohamed Bouzriba qui, en osmose avec les manifestants, a appelé, au cours de son prêche à satisfaire les revendications du peuple.
Le sit-in a atteint son point d'orgue à la sortie de la mosquée quand les fidèles scandaient, à l'unisson, avec les autres manifestants : "Le Peuple réclame la chute du gouvernement".
Signalons, par ailleurs, que plusieurs cas d'évanouissement sans gravité (au nombre de 4) ont été enregistrés, et que ces personnes ont été prises en charge par les éléments de la Protection civile et par les volontaires du Croissant rouge tunisien.
Mohamed Ali Boughanmi, membre du comité d'organisation du sit-in (commission de la sécurité), débordé en dépit d'une organisation sans failles, a déclaré à l'agence TAP que les principales revendications des manifestants consistent en la chute du gouvernement, et en la dissolution des chambres des députés et des conseillers, précisant que la commission de la sécurité travaille, de concert avec les unités de l'armée nationale, à l'effet de protéger les biens publics et privés.
Raja 49 ans, Oussama 22 ans, Sana 21 ans et Aziz 10 ans, toute la famille était présente pour manifester, la mère, le fils, la belle fille et le petit fils, avec comme revendication commune : la chute du gouvernement, nullement représentatif à leurs yeux du peuple tunisien et incapable de satisfaire les attentes des citoyens, estimant que la Tunisie regorge de richesses humaines aptes à diriger le pays.
Pour sa part, Zohra, 37 ans, enseignante universitaire de son état indiquait qu'elle est venue manifester pour soutenir le peuple et en appuyer les revendications, s'agissant, tout particulièrement, du départ du Premier ministre, et de la dissolution du RCD, mettant l'accent sur l'impératif qu'il y a à élire une assemblée constituante à même de promulguer une nouvelle Loi fondamentale qui soit à la hauteur des espérances du peuple, ajoutant "qu'on ne peut pas faire du neuf avec du vieux".
Hamza, chômeur, relevait, de son côté, que les manifestants présents aujourd'hui et tout au long des jours à venir "ne sont pas sortis pour demander l'aumône mais pour revendiquer le droit de vivre librement et de rompre définitivement avec tout ce qui a trait à l'ancien régime".
A La Kasbah, une ambiance particulière régnait en cette journée, une ambiance marquée par un enthousiasme débordant et une atmosphère bon enfant où la passion se mêle à la détermination. Les manifestants ont été unanimes à affirmer que le sit-in se poursuivra jusqu'à la satisfaction totale de leurs revendications qu'ils considèrent "légitimes".
Source: TAP
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