Hier vendredi, dans toute l'Égypte, d'Assouan à Alexandrie, on a entendu un seul mot, décliné sur tous les modes: Erhel ya Moubarak, Erhel ya Gamal maa Baba ou tout simplement Erhel: fous le camp. Moubarak, le baltaguia (nom des repris de justice payés 5000 livres par le ministère de l'Intérieur pour attaquer les manifestants), l'homme aux 40 milliards de dollars volés, doit certes quitter son palais, mais pas le pays : il doit aller en prison en attendant son procès.
Sur la cocotte-minute/casque anti-snipers: "À bas Moubarak"
Contre les matraques, la créativité des pauvres n'a pas de limites
"Dégage! On en a marre de toi, Papy, Papa (et moi)"
Contre les matraques, la créativité des pauvres n'a pas de limites
"Dégage! On en a marre de toi, Papy, Papa (et moi)"
"Moubarak reste". dessin de Mahjoob, Al Quds Al Arabi
Super, les mecs : le roi Abdullah dit que pour dix dictateurs ou plus, il fait un tarif de groupe !
L'oiseau : et qui va prendre le roi Abdullah ?
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