Oreste Scalzone a été l’un des acteurs du mouvement opéraïste en Italie dans les années 1960-1970.
Il viendra nous faire part de son expérience dans le mouvement ouvrier-étudiant de ces années lumineuses en Italie, suivies peu après par cette sombre période des années de plomb.
Il est important de comprendre ce que furent les luttes sociales en Italie dans les années 1960-1970, comment elles furent menées, leurs succès et leurs échecs.
C’est dans ce laboratoire que furent élaborées des théories programmatiques qui auraient dû conduire au remplacement de la société bourgeoise de classe par un autre mode de production où seraient abolis l’exploitation et le profit.
Un courant, né hors le Parti Communiste Italien dévolu au réformisme parlementaire et à la négociation, revendiquait une pleine autonomie d’action de la classe ouvrière.
Des formes de grève inédites ont été imaginées, créant une culture politique d’auto-émancipation.
Des mots d’ordre nouveaux ont émergé, plus adaptés à la transformation de la classe ouvrière, massifiée dans des unités de production de plus en plus grandes et mécanisées.
Les assemblées d’ouvriers, appelés Comités Ouvriers de Base, devinrent le lieu qui les a affranchis des syndicats institutionnels.
Ce moment fut celui de l’OPERAISME, autour de deux mouvements, Lotta Continua de tendance spontanéiste, et Potere Operaio qui s’affichait plutôt comme léniniste.
Porteur d’un projet révolutionnaire, il avait réussi à articuler concrètement son analyse de la restructuration de la classe ouvrière et du capital avec la nécessaire tâche de dépassement des classes.
Leurs revendications étaient incompatibles avec le capitalisme, en phase avec les formes de luttes radicales, parce qu’elles étaient d’une efficacité exemplaire, poussaient à la radicalisation des ouvriers en lutte.
En 1969, la signature d’un contrat national a été la plus grande victoire ouvrière depuis la fin du fascisme.
En raison de cette défaite historique, la réponse du Capital fut d’une violence inouïe.
Un attentat à Milan, œuvre avérée quelques années plus tard de groupuscules d’extrême droite, et faussement attribué à la gauche, fit plusieurs morts en décembre 1969.
La répression s’abattit sur les militants…
Le reflux et la contre-révolution (mondiale) furent initiés à ce moment, d’autant que la jonction avec d’autres couches de la société n’a pas été réalisée.
Nous sommes encore orphelins d’un véritable travail dialectique qui saurait nouer en en réalisant un dépassement, la réalité sociale avec une production idéologique émancipatrice.
Il viendra nous faire part de son expérience dans le mouvement ouvrier-étudiant de ces années lumineuses en Italie, suivies peu après par cette sombre période des années de plomb.
Il est important de comprendre ce que furent les luttes sociales en Italie dans les années 1960-1970, comment elles furent menées, leurs succès et leurs échecs.
C’est dans ce laboratoire que furent élaborées des théories programmatiques qui auraient dû conduire au remplacement de la société bourgeoise de classe par un autre mode de production où seraient abolis l’exploitation et le profit.
Un courant, né hors le Parti Communiste Italien dévolu au réformisme parlementaire et à la négociation, revendiquait une pleine autonomie d’action de la classe ouvrière.
Des formes de grève inédites ont été imaginées, créant une culture politique d’auto-émancipation.
Des mots d’ordre nouveaux ont émergé, plus adaptés à la transformation de la classe ouvrière, massifiée dans des unités de production de plus en plus grandes et mécanisées.
Les assemblées d’ouvriers, appelés Comités Ouvriers de Base, devinrent le lieu qui les a affranchis des syndicats institutionnels.
Ce moment fut celui de l’OPERAISME, autour de deux mouvements, Lotta Continua de tendance spontanéiste, et Potere Operaio qui s’affichait plutôt comme léniniste.
Porteur d’un projet révolutionnaire, il avait réussi à articuler concrètement son analyse de la restructuration de la classe ouvrière et du capital avec la nécessaire tâche de dépassement des classes.
Leurs revendications étaient incompatibles avec le capitalisme, en phase avec les formes de luttes radicales, parce qu’elles étaient d’une efficacité exemplaire, poussaient à la radicalisation des ouvriers en lutte.
En 1969, la signature d’un contrat national a été la plus grande victoire ouvrière depuis la fin du fascisme.
En raison de cette défaite historique, la réponse du Capital fut d’une violence inouïe.
Un attentat à Milan, œuvre avérée quelques années plus tard de groupuscules d’extrême droite, et faussement attribué à la gauche, fit plusieurs morts en décembre 1969.
La répression s’abattit sur les militants…
Le reflux et la contre-révolution (mondiale) furent initiés à ce moment, d’autant que la jonction avec d’autres couches de la société n’a pas été réalisée.
Nous sommes encore orphelins d’un véritable travail dialectique qui saurait nouer en en réalisant un dépassement, la réalité sociale avec une production idéologique émancipatrice.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire