Sans eux, la révolution ukrainienne n’aurait jamais triomphé.
En février 2014, des groupes paramilitaires ont affronté la police au coeur de Kiev et ont fait fuir le président Yanoukovitch. Ils ont installé un nouveau gouvernement.
Dans le récit médiatique communément admis, ils ont été présentés comme les héros de la révolution. Ils étaient du bon côté de la barricade. En fait, il s’agissait de corps francs d’extrême droite, désormais lourdement armés.
Ils s’appellent Secteur Droit, Azov ou Svoboda. Ils ont créé de véritables armées parallèles, largement incontrôlées. A Odessa, en mai 2014, ils ont commis un massacre de masse sans être sanctionnés. 45 personnes brûlées vives. Un massacre passé sous le radar.
Comment a-t-il pu nous échapper ? Pourquoi les démocraties occidentales n’ont-elles pas fait entendre leur voix ?
Sans doute parce que les milices nationalistes ukrainiennes jouaient les soldats supplétifs dans une guerre beaucoup plus large. La révolution ukrainienne a été soutenue massivement par la diplomatie américaine.
Dans la nouvelle guerre froide Russie-USA, l’Ukraine est un pion décisif dans une stratégie de contention de Poutine.
« Les masques de la révolution », de Paul Moreira, explore cette zone restée aveugle.
Auteur Paul Moreira
Réalisation Paul Moreira
Producteur Luc Hermann
Image Pedro Brito da Fonseca
Montage Tal Zana
Journaliste Tetiana Pryvashko
Durée 52'
Distribution internationale Java films
Sélectionné hors-compétition dans la catégorie Grand reportage et Investigation – Création française au FIPA – projection en avant-première le mercredi 20 janvier à 19h15 au cinéma le Royal à Biarritz
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